Comment fabriquer un alambic? Plans et conseils
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Bonjour les bouilleurs de cru,
Je passe de temps en temps, avec beaucoup de plaisir, sur les différents sujets du forum, mais je ne laisse que rarement des messages, car je n’ai toujours pas assez de temps à moi pour me lancer dans le bricolage. (ca viendra…)
Je tenais à vous apporter quelques précisions sur vos distillations :
Quand vous faite des distillations simples à une seule passe (alambic simple - distillation du fruit fermenter – récup de l’alcool) : vous récupérez effectivement de l’alcool.
Ne vous fatiguez pas trop à vérifier la température. Allez-y mollo avec le chauffage. Le plus sûr c’est de chauffer au bain marie. Là vous obtenez un alcool composé qui est très souvent blanc.
A ce stade essayez de récupérer tout l’alcool contenu dans votre alambic. Pour vérifier cela il suffit de récupérer une cuillérée en sortie condenseur, la balancer sur l’alambic chaud et mettre une flamme, continuer à distiller tant que cela brule.
Cette première passe n’est pas très bonne à boire et n’a que peu le gout du fruit.
Les bouilleurs passe ainsi tout leur stock d’un même fuit et réunissent cette première passe
C’est maintenant que ca devient intéressant car il faut distiller cet alcool une deuxième fois pour le purifier. Je ne connais ni la température ni la pression mais il faut effectivement enlever les têtes et les queues
Les têtes contiennent des trucs comme de l’acétone (très, très fort et indigeste) ce sont les alcools de fruit qui ne sente presque pas le fruit mais qui arrache la gu---e et donne des brulures d’estomac.
Les queues sont aussi très faciles à éliminer ! Que vous ayez ou non un densimètre pour mesure le degré alcoolique ca ne change pas grand chose. Au début c’est fort et puis sa baisse jusqu’à un moment ou à une goutte près cela devient carrément dégueulasse (d’une agréable odeur de fruit cela passe à une odeur de purin)
Comme je citais les alcools qui vous dérangent l’estomac ceux-là se repèrent très facilement à l’odeur. Faites gaffe pour éliminer la mauvaise odeur il faudra recommencer la distillation.
Mettre sous la récupération un petit verre que vous viderez au fur et à mesure dans le stock.
Vous pouvez aussi mettre une passoire en sortie avec un mouchoir contenant quelque morceaux de charbon de bois classique bien rincer à l’eau (cela élimine aussi quelques indésirables)
Une fois ce bon alcool extrait il vous faut maintenant ajuster le degré alcoolique avec de l’eau claire (laissez toujours reposer une nuit avant d’ajuster) trop dilué il redevient blanc, donc allez y doucement et goutter à chaque fois.
J’vais faire inviter pour goutter...
Bonne chance
Je passe de temps en temps, avec beaucoup de plaisir, sur les différents sujets du forum, mais je ne laisse que rarement des messages, car je n’ai toujours pas assez de temps à moi pour me lancer dans le bricolage. (ca viendra…)
Je tenais à vous apporter quelques précisions sur vos distillations :
Quand vous faite des distillations simples à une seule passe (alambic simple - distillation du fruit fermenter – récup de l’alcool) : vous récupérez effectivement de l’alcool.
Ne vous fatiguez pas trop à vérifier la température. Allez-y mollo avec le chauffage. Le plus sûr c’est de chauffer au bain marie. Là vous obtenez un alcool composé qui est très souvent blanc.
A ce stade essayez de récupérer tout l’alcool contenu dans votre alambic. Pour vérifier cela il suffit de récupérer une cuillérée en sortie condenseur, la balancer sur l’alambic chaud et mettre une flamme, continuer à distiller tant que cela brule.
Cette première passe n’est pas très bonne à boire et n’a que peu le gout du fruit.
Les bouilleurs passe ainsi tout leur stock d’un même fuit et réunissent cette première passe
C’est maintenant que ca devient intéressant car il faut distiller cet alcool une deuxième fois pour le purifier. Je ne connais ni la température ni la pression mais il faut effectivement enlever les têtes et les queues
Les têtes contiennent des trucs comme de l’acétone (très, très fort et indigeste) ce sont les alcools de fruit qui ne sente presque pas le fruit mais qui arrache la gu---e et donne des brulures d’estomac.
Les queues sont aussi très faciles à éliminer ! Que vous ayez ou non un densimètre pour mesure le degré alcoolique ca ne change pas grand chose. Au début c’est fort et puis sa baisse jusqu’à un moment ou à une goutte près cela devient carrément dégueulasse (d’une agréable odeur de fruit cela passe à une odeur de purin)
Comme je citais les alcools qui vous dérangent l’estomac ceux-là se repèrent très facilement à l’odeur. Faites gaffe pour éliminer la mauvaise odeur il faudra recommencer la distillation.
Mettre sous la récupération un petit verre que vous viderez au fur et à mesure dans le stock.
Vous pouvez aussi mettre une passoire en sortie avec un mouchoir contenant quelque morceaux de charbon de bois classique bien rincer à l’eau (cela élimine aussi quelques indésirables)
Une fois ce bon alcool extrait il vous faut maintenant ajuster le degré alcoolique avec de l’eau claire (laissez toujours reposer une nuit avant d’ajuster) trop dilué il redevient blanc, donc allez y doucement et goutter à chaque fois.
J’vais faire inviter pour goutter...
Bonne chance
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diablotruc a écrit : Au début c’est fort et puis sa baisse jusqu’à un moment ou à une goutte près cela devient carrément dégueulasse
Au moins, sa à le mérite d'être précis
Pour moi, j'avance dans mon objet... j'ai chopé de quoi faire le condenseur, mais la colonne reste une problématique: j'ai voulu acheter un tube de 60 en alu mais le gars me le détaillait que par 3m minimum... sa aurait fait un peut haut pour une colonne!
Sinon pour le problème de "colonne trop chaude" je vais passé un serpentin de deux spires de tube de 15 en cuivre par le haut dans la colonne. il refroidira directement les vapeurs, j'aurais en quelques sortes une double distillation.
Edit: j'ai trouvé un bout de tuyau en acier galvanisé pour faire ma colonne, mais je ne sait pas si je peut l'utiliser. J'ai vu qu'on fesait des plans de travail en zinc mais le galva, je ne sait pas si c'est alimentaire... pourriez-vous éclairé ma lanterne?
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J ai lu rapidement ce sujet, et il y a quelque petites choses qui me chagrine un peu. Je distille depuis quelques années legalement dans le Doubs, et je m interesse à la distillation de maniere théorique. Au risque d etre rebarbatif, je me permet d apporter quelques precisions et eclaircissement (et de la vulgarisation) vis-à-vis de la legislation sur la distillation en France.
La fabrication, la possession et l utilisation d'un alambic est interdite en France sauf autorisation (cas des distillateurs professionnels, des communes...). Chacun ici peut relater ses experiences et est responsable de ses actes. J attire cependant votre attention sur les divers bricolages d'alambic : cerains montages ne me semble guere en accord avec regles les plus simples de securite...
ESSAI DE VULGARISATION SUR LA LEGISLATION FRANCAISE(ce texte concerne la France). La législation peut être différente suivant les pays
La législation sur la distillation est assez mal connue en France, et il y a beaucoup de préjugés et de confusion : voici quelques éléments de réponse (ce topo ne concerne pas les distilleries professionnelles, car elles ont une réglementation différente).
Différence entre Bouilleur de cru professionnel et privilège de bouilleur de cru :
Le bouilleur de cru professionnel possède un alambic (déclaré aux douanes bien entendu) et distille les fruits des gens. C'est sa profession. Les gens paient des taxes et paient aussi son savoir faire. L'alambic se déplace de village en village. Cela se fait couramment en Auvergne, dans les Pays de Savoie, un peu dans le Jura.
Le privilège de bouilleur de cru : c'est un privilège que certaines personnes possèdent. Ils ne paient pas les 1000 premiers degrés d'alcool produit annuellement (ceux qui n'ont pas le privilège paient ces 1000 premiers degré à moitié prix) . Il n'est pas nécessaire d'avoir le privilège pour pouvoir distiller en France. Ce droit n'est plus transmissible de père en fils.
L'origine de ce droit remonte à Napoléon et les derniers à le posséder sont souvent retraités et du milieu agricole. Plusieurs projets de suppressions du privilège ont été discutés à l'Assemblée Nationale, mais ce sujet est sensible et la décision a été reportée en 2012 (elle a déjà été reportée à de maintes reprises): Cependant la suppression du privilège n entraîne pas la fin de la distillation car chaque propriétaire pourra distiller ses fruits en payant des taxes.
Législation sur les alambics :
En France, il est interdit de fabriquer, de posséder et d'utiliser un alambic sans autorisation préalable. Chaque alambic est enregistré auprès des douanes et droits indirects. Les alambics communaux sont également enregistrés et sont plombés hors période de distillation.
Qui peut distiller en France :
En France les propriétaires de parcelles classées en verger et vignes sur le cadastre peuvent distiller le produit de leurs parcelles. Les propriétaires d'alpages ou de prés en altitudes peuvent distiller les racines de gentiane s'y trouvant.
La distillation doit se faire légalement dans un atelier public ou bien auprès d'un bouilleur de cru professionnel. Beaucoup de communes Comtoises possèdent un atelier de distillation, cependant il est possible de distiller dans une autre commune du canton, voir même du canton limitrophe. Il faut réserver l'alambic. Pour les néophytes, il est souhaitable d'être aidé lors du premier usage de l'alambic.
Il y a possibilité également d'avoir une procuration pour distiller. Je m'explique : votre voisin (ou votre oncle, collègue de travail) possède un verger. Vous récoltez les fruits et les faites fermenter (chez lui, au pire chez vous). Il fait la déclaration au douanes pour distiller et vous donne procuration pour accomplir la distillation (partie a remplir sur le doc). Il paie ensuite les taxes.
Donc vous avez distillé légalement. Ensuite rien n'empêche, que pour le travail accompli, votre voisin vous donne une partie de l'eau de vie, voir la totalité (le dédommager des taxes) mais la c'est un arrangement que chacun fera à sa libre volonté. Personnellement, c'est ce que je fais, puisque le verger appartient à ma mère. Elle me donne procuration. Tout est parfaitement légal.
Classement d'une parcelle en verger :
Il faut être propriétaire d'un verger ou d'une vigne pour distiller. La nature du terrain doit être mentionnée sur le cadastre. Il y a possibilité de changer la nature du terrain en prenant contact avec le cadastre. Un formulaire est à remplir. Il ne vous reste qu'à planter des arbres fruitiers dessus. Vous aurez ensuite le plaisir de distiller et consommer votre eau de vie (avec modération ).
Déclaration de distillation
Il faut obligatoirement effectuer une déclaration de distillation avant de distiller. Un document est à demander auprès des douanes ou à la mairie de votre lieu de résidence.
Sur ce document, il faut mentionner le numéro de parcelle où se trouve les arbres fruitiers, la commune de la parcelle et la commune où se fera la distillation, la nature des fruits à distiller et le volume (par exemple 100 kg de pruneaux, 180 litres de cidres), la date et les heures prévues de distillation (Du Lundi au samedi, sauf dimanche et jours feriés, de 06h00 à 19h00 du 1er octobre au 31 avril, c'est affiché en mairie). Il faut envoyer ce document aux douanes.
Les douanes retournent ensuite un document m'autorisant à distiller, à circuler avec l'alcool et les fruits le jour de la distillation. Sur ce document, on doit mentionner l'heure de début, l'heure de fin de chaque passe à l'alambic, les quantités mises dans l'alambic et le nombres de litres et le degré d'alcool produit.
Il n'y a pas de rendement imposé (sauf en Alsace Moselle ou le paiement des taxes est anticipé). Cette case est présente sur le document, mais le service des douanes ne le coche pas. Cependant, il faut être logique et ne pas déclarer avoir produit un seul litre d'eau de vie à 45° avec 100 kilos de fruits de qualité au départ. Cela est bien entendu trop flagrant.
Paiement de taxes :
-Les personnes ayant le privilège ne paient pas les mille premiers degrés (soit 20 litres d'eau de vie à 50°). Ils paient à partir du 1001ème degrés 14€50 par litre d'alcool pur. Ces personnes économisent jusqu 'à 72,50€ (A comparer, à l'argent que l'on met chaque année, dans les cigarettes, les déplacement inutiles en voitures, certains achats inutiles ou futiles, certains alcool du commerce qui sont parfois de mauvaises qualités... le privilège ne tient parfois qu'à peu de chose.... Ces propos n engagent que moi)
-Les personnes qui n'ont pas le privilège (c'est mon cas) paient les 1000 premiers degrés 7€25 le litre d'alcool pur. Puis à partir du 1001ème degrés 14€50 par litre d'alcool pur. Il y a un rabais de 10% en cas de paiement dans les trois jours après la distillation.
-Location de l'alambic : Chaque commune fixe un prix de location à la journée de l'alambic : cela prend en compte l'eau utilisée, l’électricité, l entretien...
Contrôle des douanes :
Les douanes peuvent contrôler à plusieurs niveaux :
-Vérification que la parcelle en question est bien inscrite au cadastre en verger, vignes. Vérification du propriétaire.
-Vérification sur le terrain que les fruits déclarés proviennent bien d'un arbre de la parcelle (si vous distillez des pruneaux, alors que votre verger ne possède pas de pruniers.....). Si vous devez abattre des arbres fruitiers, faites le après la distillation de leur fruit.
-Le jour de la distillation : les douanes vérifient la quantité et la nature des fruits mis en œuvre, la quantité d'eau de vie et le degré alcoolique obtenu. Ils vérifient également la bonne tenue de la feuille de déclaration (les heures de remplissage et de vidage de l alambic sont a compléter avec la quantité d alcool produite)
Mon prix de revient :
J'ai calculé approximativement le prix de revient d'un litre d'eau de vie que je produis (à 45°). J'inclus dans ce calcul la location de l'alambic communal, les taxes sur l'alcool, l'amortissement de mon matériel (tonneaux, bonbonnes, bouteilles...), le casse croûte, le bois de chauffage. Il est vrai que je ne compte pas mes heures passées, mais c’est pour le plaisir (il ne faut pas l oublier).
Finalement, cela me revient à environ 10 à 12 €le litre d’eau de vie à 45°. C’est une somme, peut être, mais les prix pratiqués dans le commerce ne sont pas plus bas. Pour info, cela ne sert à rien de ne pas déclarer aux douanes un ou deux litres d'alcool, car le risque est bien élevée pour ce geste qui révèle plutôt de la radinerie mal placée
Cela à un coup, mais on agit dans la légalité, on peut en parler et goûter notre produit avec n’importe qui, on fait vivre et on maintient à la conservation d'un patrimoine qui tend à disparaître.
Notion de patrimoine rural à conserver
La distillation permet indirectement le maintien est la conservation des vergers, éléments trop souvent oublié du patrimoine rural. De nombreuses espèces de pommes, de poires, de cerises, de prunes... ont été élevées et ont des spécifiés propre à notre région.
Il faut préserver également le savoir faire, autant dans la préparation des fruits que dans la conduite de la distillation.
A nous de maintenir ces traditions.
Gilbert
La fabrication, la possession et l utilisation d'un alambic est interdite en France sauf autorisation (cas des distillateurs professionnels, des communes...). Chacun ici peut relater ses experiences et est responsable de ses actes. J attire cependant votre attention sur les divers bricolages d'alambic : cerains montages ne me semble guere en accord avec regles les plus simples de securite...
ESSAI DE VULGARISATION SUR LA LEGISLATION FRANCAISE(ce texte concerne la France). La législation peut être différente suivant les pays
La législation sur la distillation est assez mal connue en France, et il y a beaucoup de préjugés et de confusion : voici quelques éléments de réponse (ce topo ne concerne pas les distilleries professionnelles, car elles ont une réglementation différente).
Différence entre Bouilleur de cru professionnel et privilège de bouilleur de cru :
Le bouilleur de cru professionnel possède un alambic (déclaré aux douanes bien entendu) et distille les fruits des gens. C'est sa profession. Les gens paient des taxes et paient aussi son savoir faire. L'alambic se déplace de village en village. Cela se fait couramment en Auvergne, dans les Pays de Savoie, un peu dans le Jura.
Le privilège de bouilleur de cru : c'est un privilège que certaines personnes possèdent. Ils ne paient pas les 1000 premiers degrés d'alcool produit annuellement (ceux qui n'ont pas le privilège paient ces 1000 premiers degré à moitié prix) . Il n'est pas nécessaire d'avoir le privilège pour pouvoir distiller en France. Ce droit n'est plus transmissible de père en fils.
L'origine de ce droit remonte à Napoléon et les derniers à le posséder sont souvent retraités et du milieu agricole. Plusieurs projets de suppressions du privilège ont été discutés à l'Assemblée Nationale, mais ce sujet est sensible et la décision a été reportée en 2012 (elle a déjà été reportée à de maintes reprises): Cependant la suppression du privilège n entraîne pas la fin de la distillation car chaque propriétaire pourra distiller ses fruits en payant des taxes.
Législation sur les alambics :
En France, il est interdit de fabriquer, de posséder et d'utiliser un alambic sans autorisation préalable. Chaque alambic est enregistré auprès des douanes et droits indirects. Les alambics communaux sont également enregistrés et sont plombés hors période de distillation.
Qui peut distiller en France :
En France les propriétaires de parcelles classées en verger et vignes sur le cadastre peuvent distiller le produit de leurs parcelles. Les propriétaires d'alpages ou de prés en altitudes peuvent distiller les racines de gentiane s'y trouvant.
La distillation doit se faire légalement dans un atelier public ou bien auprès d'un bouilleur de cru professionnel. Beaucoup de communes Comtoises possèdent un atelier de distillation, cependant il est possible de distiller dans une autre commune du canton, voir même du canton limitrophe. Il faut réserver l'alambic. Pour les néophytes, il est souhaitable d'être aidé lors du premier usage de l'alambic.
Il y a possibilité également d'avoir une procuration pour distiller. Je m'explique : votre voisin (ou votre oncle, collègue de travail) possède un verger. Vous récoltez les fruits et les faites fermenter (chez lui, au pire chez vous). Il fait la déclaration au douanes pour distiller et vous donne procuration pour accomplir la distillation (partie a remplir sur le doc). Il paie ensuite les taxes.
Donc vous avez distillé légalement. Ensuite rien n'empêche, que pour le travail accompli, votre voisin vous donne une partie de l'eau de vie, voir la totalité (le dédommager des taxes) mais la c'est un arrangement que chacun fera à sa libre volonté. Personnellement, c'est ce que je fais, puisque le verger appartient à ma mère. Elle me donne procuration. Tout est parfaitement légal.
Classement d'une parcelle en verger :
Il faut être propriétaire d'un verger ou d'une vigne pour distiller. La nature du terrain doit être mentionnée sur le cadastre. Il y a possibilité de changer la nature du terrain en prenant contact avec le cadastre. Un formulaire est à remplir. Il ne vous reste qu'à planter des arbres fruitiers dessus. Vous aurez ensuite le plaisir de distiller et consommer votre eau de vie (avec modération ).
Déclaration de distillation
Il faut obligatoirement effectuer une déclaration de distillation avant de distiller. Un document est à demander auprès des douanes ou à la mairie de votre lieu de résidence.
Sur ce document, il faut mentionner le numéro de parcelle où se trouve les arbres fruitiers, la commune de la parcelle et la commune où se fera la distillation, la nature des fruits à distiller et le volume (par exemple 100 kg de pruneaux, 180 litres de cidres), la date et les heures prévues de distillation (Du Lundi au samedi, sauf dimanche et jours feriés, de 06h00 à 19h00 du 1er octobre au 31 avril, c'est affiché en mairie). Il faut envoyer ce document aux douanes.
Les douanes retournent ensuite un document m'autorisant à distiller, à circuler avec l'alcool et les fruits le jour de la distillation. Sur ce document, on doit mentionner l'heure de début, l'heure de fin de chaque passe à l'alambic, les quantités mises dans l'alambic et le nombres de litres et le degré d'alcool produit.
Il n'y a pas de rendement imposé (sauf en Alsace Moselle ou le paiement des taxes est anticipé). Cette case est présente sur le document, mais le service des douanes ne le coche pas. Cependant, il faut être logique et ne pas déclarer avoir produit un seul litre d'eau de vie à 45° avec 100 kilos de fruits de qualité au départ. Cela est bien entendu trop flagrant.
Paiement de taxes :
-Les personnes ayant le privilège ne paient pas les mille premiers degrés (soit 20 litres d'eau de vie à 50°). Ils paient à partir du 1001ème degrés 14€50 par litre d'alcool pur. Ces personnes économisent jusqu 'à 72,50€ (A comparer, à l'argent que l'on met chaque année, dans les cigarettes, les déplacement inutiles en voitures, certains achats inutiles ou futiles, certains alcool du commerce qui sont parfois de mauvaises qualités... le privilège ne tient parfois qu'à peu de chose.... Ces propos n engagent que moi)
-Les personnes qui n'ont pas le privilège (c'est mon cas) paient les 1000 premiers degrés 7€25 le litre d'alcool pur. Puis à partir du 1001ème degrés 14€50 par litre d'alcool pur. Il y a un rabais de 10% en cas de paiement dans les trois jours après la distillation.
-Location de l'alambic : Chaque commune fixe un prix de location à la journée de l'alambic : cela prend en compte l'eau utilisée, l’électricité, l entretien...
Contrôle des douanes :
Les douanes peuvent contrôler à plusieurs niveaux :
-Vérification que la parcelle en question est bien inscrite au cadastre en verger, vignes. Vérification du propriétaire.
-Vérification sur le terrain que les fruits déclarés proviennent bien d'un arbre de la parcelle (si vous distillez des pruneaux, alors que votre verger ne possède pas de pruniers.....). Si vous devez abattre des arbres fruitiers, faites le après la distillation de leur fruit.
-Le jour de la distillation : les douanes vérifient la quantité et la nature des fruits mis en œuvre, la quantité d'eau de vie et le degré alcoolique obtenu. Ils vérifient également la bonne tenue de la feuille de déclaration (les heures de remplissage et de vidage de l alambic sont a compléter avec la quantité d alcool produite)
Mon prix de revient :
J'ai calculé approximativement le prix de revient d'un litre d'eau de vie que je produis (à 45°). J'inclus dans ce calcul la location de l'alambic communal, les taxes sur l'alcool, l'amortissement de mon matériel (tonneaux, bonbonnes, bouteilles...), le casse croûte, le bois de chauffage. Il est vrai que je ne compte pas mes heures passées, mais c’est pour le plaisir (il ne faut pas l oublier).
Finalement, cela me revient à environ 10 à 12 €le litre d’eau de vie à 45°. C’est une somme, peut être, mais les prix pratiqués dans le commerce ne sont pas plus bas. Pour info, cela ne sert à rien de ne pas déclarer aux douanes un ou deux litres d'alcool, car le risque est bien élevée pour ce geste qui révèle plutôt de la radinerie mal placée
Cela à un coup, mais on agit dans la légalité, on peut en parler et goûter notre produit avec n’importe qui, on fait vivre et on maintient à la conservation d'un patrimoine qui tend à disparaître.
Notion de patrimoine rural à conserver
La distillation permet indirectement le maintien est la conservation des vergers, éléments trop souvent oublié du patrimoine rural. De nombreuses espèces de pommes, de poires, de cerises, de prunes... ont été élevées et ont des spécifiés propre à notre région.
Il faut préserver également le savoir faire, autant dans la préparation des fruits que dans la conduite de la distillation.
A nous de maintenir ces traditions.
Gilbert
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Mon nouveau site : www.arcetsenans.com
Ma passion : www.cloches.org - Mes vidéos : http://fr.youtube.com/user/gpainblanc - mon soutien : www.smam.info
"Il n'est qu'un luxe véritable, et c'est celui des relations humaines" St Exupéry
Ma passion : www.cloches.org - Mes vidéos : http://fr.youtube.com/user/gpainblanc - mon soutien : www.smam.info
"Il n'est qu'un luxe véritable, et c'est celui des relations humaines" St Exupéry
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- Je découvre l'éconologie
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- Inscription : 01/02/09, 08:06
- Localisation : Arc et Senans
Voici deux articles du Progrès (édition du Jura), très interressant à mon avis. Notamment sur la notion de privilège
Bonne lecture
LES DEPECHES LE PROGRES
http://www.leprogres.fr
Article du lundi 21 janvier 2008
Bouilleurs de cru : le privilège a la vie dure
Petit cadeau de la loi de finances 2008, le privilège des bouilleurs de cru, qui devait prendre fin au 1er janvier 2008, est repoussé de cinq ans. De toute façon, la production d'alcool pur ne représente pas grand chose dans le Jura. Le privilège représente 54 hectolitres dans le Jura.
Allez donc savoir pourquoi Toujours est-il que dans la loi de finances 2008 -votée à l'automne dernier- un amendement s'est glissé pour repousser de cinq ans la fin du privilège des bouilleurs de cru. Cadeau fiscal ? Pas vraiment, l'alcool pur distillé par ces bouilleurs « historiques » représente des clopinettes, surtout dans le Jura. Certains y verraient plutôt des arrière-pensées électorales. Dans les petites communes, l'alambic, ça compte et repousser une échéance qui concerne si peu de monde, ça ne mange pas de pain
Au fait, de quoi s'agit-il ? En réalité, les choses sont assez complexes. Il existe un fameux article 315 du code général des impôts qui reconnaît aux détenteurs du droit de distiller un privilège consistant à les exonérer totalement de charges pour les 1 000 premiers degrés (soit 20 bouteilles si l'alcool titre 50°). Ensuite, ils doivent payer comme les autres, c'est-à-dire 14,5 euros par litre. Ces « privilégiés historiques » peuvent distiller des fruits (pomme, prune ) mais aussi du marc et du vin. Et puis, il existe aussi l'article 316 qui autorise les propriétaires de vergers -et seulement eux- à distiller les fruits frais de leur verger -et seulement du leur- en payant demi tarif (c'est-à-dire 7,25 euros) pour leurs mille premiers degrés, mais attention, les uns comme les autres ne doivent en aucun cas distiller à des fins commerciales. Il s'agit de leur production personnelle En tout cas, en théorie. Autrement dit, pour faire court, on aura dans la même commune de vieux bouilleurs qui ne payeront rien par cadeau fiscal et d'autres qui feront le même travail avec les mêmes fruits, mais qui payeront demi tarif. Une discrimination terrible, inadmissible
Cessons de rire, dans le département ce fameux privilège pèse « peanuts ». Les bienheureux exemptés ont produit pour la campagne 2006/2007 quelques 54 hectolitres, les autres dits « assimilés » par l'administration en ont produit 92
Mieux, la quantité totale d'alcool pur produit dans le Jura par les professionnels la même année s'est montée à 839 hecto. Une goutte d'eau -si l'on peut dire- comparée aux 7 384 hecto distillés en Haute-Saône ! (il faut dire que là-bas existe la distillerie Peureux qui produit beaucoup, surtout à l'export).
Voilà donc où l'on en est. Ce qu'il faut dire aussi, pour être tout à fait complet, c'est que les bouilleurs historiques vont bientôt se compter sur les doigts de quelques mains. Dans les villages vignerons, ils font déjà figure de reliques. Il faut bien dire que leur âge y est pour quelque chose !
Armand Spicher
aspicher@leprogres.fr
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Émile Bourguignon : « On était deux bouilleurs à la maison »
Pas perturbé plus que ça, Émile Que le privilège soit conservé cinq ans de plus, ça ne le travaille vraiment pas : « Autrefois, ce droit avait beaucoup plus d'importance que maintenant parce que les gens étaient attentifs à toutes les petites économies qu'ils pouvaient faire. Ça représente 20 litres de goutte à 50° sur lesquels on ne paye rien. C'est important et en même temps, ça ne l'est pas ! Aujourd'hui, si un viticulteur a besoin de ça pour vivre, il vaut mieux qu'il arrête son métier. Le privilège gêne ceux qui ne l'ont pas parce qu'on est tous un peu « porte-monnaie », mais ce n'est pas important, ceux qui râlent le font par habitude, parce que c'est la mode. Il faut savoir que c'est Napoléon qui l'a inventé pour que les gens profitent un peu de leur travail. 20 litres, je n'en fais pas une maladie. »
À 81 ans, Émile Bourguignon se souvient avoir obtenu son privilège -son droit comme il dit- à 18 ans : « Mes parents m'avaient acheté une petite vigne, 18 ares, moi j'aurais préféré une bicyclette. Ça faisait bisquer dans la commune d'avoir deux bouilleurs dans la même famille, 40 litres, on les passait on les servait aux copains. » De son temps, comme il dit, Émile se souvient qu'ils étaient presque une trentaine à avoir le privilège, mais pour lui Vincelles n'a jamais été vraiment « branché » sur la goutte : « Le village a le plus bel alambic, c'est la commune qui l'a aménagé dans l'atelier public, mais quand il a été prêt, les principaux intéressés n'en ont pas voulu, ils préféraient bouillir chez eux. Ça fait 30 ans, il n'a jamais marché. Les gens de Vincelles ne sont pas des enragés de la goutte ! »
Émile a pris officiellement sa retraite il y a trois ans. Entre les parties de petits chevaux au club et le suivi de son vin en tonneaux, il écoule doucement son stock : « Je suis le plus vieux vigneron en activité, je ne travaille plus mes 6,5 hectares de vigne, mais je suis toujours dans ma cave.
La goutte, autrefois on nous en demandait en fraude, mais plus maintenant. De toute façon, j'ai toujours refusé ! »
A.S.
A méditer
Bonne lecture
LES DEPECHES LE PROGRES
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Article du lundi 21 janvier 2008
Bouilleurs de cru : le privilège a la vie dure
Petit cadeau de la loi de finances 2008, le privilège des bouilleurs de cru, qui devait prendre fin au 1er janvier 2008, est repoussé de cinq ans. De toute façon, la production d'alcool pur ne représente pas grand chose dans le Jura. Le privilège représente 54 hectolitres dans le Jura.
Allez donc savoir pourquoi Toujours est-il que dans la loi de finances 2008 -votée à l'automne dernier- un amendement s'est glissé pour repousser de cinq ans la fin du privilège des bouilleurs de cru. Cadeau fiscal ? Pas vraiment, l'alcool pur distillé par ces bouilleurs « historiques » représente des clopinettes, surtout dans le Jura. Certains y verraient plutôt des arrière-pensées électorales. Dans les petites communes, l'alambic, ça compte et repousser une échéance qui concerne si peu de monde, ça ne mange pas de pain
Au fait, de quoi s'agit-il ? En réalité, les choses sont assez complexes. Il existe un fameux article 315 du code général des impôts qui reconnaît aux détenteurs du droit de distiller un privilège consistant à les exonérer totalement de charges pour les 1 000 premiers degrés (soit 20 bouteilles si l'alcool titre 50°). Ensuite, ils doivent payer comme les autres, c'est-à-dire 14,5 euros par litre. Ces « privilégiés historiques » peuvent distiller des fruits (pomme, prune ) mais aussi du marc et du vin. Et puis, il existe aussi l'article 316 qui autorise les propriétaires de vergers -et seulement eux- à distiller les fruits frais de leur verger -et seulement du leur- en payant demi tarif (c'est-à-dire 7,25 euros) pour leurs mille premiers degrés, mais attention, les uns comme les autres ne doivent en aucun cas distiller à des fins commerciales. Il s'agit de leur production personnelle En tout cas, en théorie. Autrement dit, pour faire court, on aura dans la même commune de vieux bouilleurs qui ne payeront rien par cadeau fiscal et d'autres qui feront le même travail avec les mêmes fruits, mais qui payeront demi tarif. Une discrimination terrible, inadmissible
Cessons de rire, dans le département ce fameux privilège pèse « peanuts ». Les bienheureux exemptés ont produit pour la campagne 2006/2007 quelques 54 hectolitres, les autres dits « assimilés » par l'administration en ont produit 92
Mieux, la quantité totale d'alcool pur produit dans le Jura par les professionnels la même année s'est montée à 839 hecto. Une goutte d'eau -si l'on peut dire- comparée aux 7 384 hecto distillés en Haute-Saône ! (il faut dire que là-bas existe la distillerie Peureux qui produit beaucoup, surtout à l'export).
Voilà donc où l'on en est. Ce qu'il faut dire aussi, pour être tout à fait complet, c'est que les bouilleurs historiques vont bientôt se compter sur les doigts de quelques mains. Dans les villages vignerons, ils font déjà figure de reliques. Il faut bien dire que leur âge y est pour quelque chose !
Armand Spicher
aspicher@leprogres.fr
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Émile Bourguignon : « On était deux bouilleurs à la maison »
Pas perturbé plus que ça, Émile Que le privilège soit conservé cinq ans de plus, ça ne le travaille vraiment pas : « Autrefois, ce droit avait beaucoup plus d'importance que maintenant parce que les gens étaient attentifs à toutes les petites économies qu'ils pouvaient faire. Ça représente 20 litres de goutte à 50° sur lesquels on ne paye rien. C'est important et en même temps, ça ne l'est pas ! Aujourd'hui, si un viticulteur a besoin de ça pour vivre, il vaut mieux qu'il arrête son métier. Le privilège gêne ceux qui ne l'ont pas parce qu'on est tous un peu « porte-monnaie », mais ce n'est pas important, ceux qui râlent le font par habitude, parce que c'est la mode. Il faut savoir que c'est Napoléon qui l'a inventé pour que les gens profitent un peu de leur travail. 20 litres, je n'en fais pas une maladie. »
À 81 ans, Émile Bourguignon se souvient avoir obtenu son privilège -son droit comme il dit- à 18 ans : « Mes parents m'avaient acheté une petite vigne, 18 ares, moi j'aurais préféré une bicyclette. Ça faisait bisquer dans la commune d'avoir deux bouilleurs dans la même famille, 40 litres, on les passait on les servait aux copains. » De son temps, comme il dit, Émile se souvient qu'ils étaient presque une trentaine à avoir le privilège, mais pour lui Vincelles n'a jamais été vraiment « branché » sur la goutte : « Le village a le plus bel alambic, c'est la commune qui l'a aménagé dans l'atelier public, mais quand il a été prêt, les principaux intéressés n'en ont pas voulu, ils préféraient bouillir chez eux. Ça fait 30 ans, il n'a jamais marché. Les gens de Vincelles ne sont pas des enragés de la goutte ! »
Émile a pris officiellement sa retraite il y a trois ans. Entre les parties de petits chevaux au club et le suivi de son vin en tonneaux, il écoule doucement son stock : « Je suis le plus vieux vigneron en activité, je ne travaille plus mes 6,5 hectares de vigne, mais je suis toujours dans ma cave.
La goutte, autrefois on nous en demandait en fraude, mais plus maintenant. De toute façon, j'ai toujours refusé ! »
A.S.
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"Il n'est qu'un luxe véritable, et c'est celui des relations humaines" St Exupéry
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Voici les versions en .pdf de ces 2 articles:
a) 2 articles dans le Progres
b) Rappels sur la législation française sur la distillation
ps: j'ai supprimé le lien direct vers l'email pour éviter le spamming.
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- chatelot16
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il n'est pas indispensable de mesurer la temperature
il faut surtout regler la puissance de chauffage pour que la separation des produit soit maximum
le probleme pratique est de savoir exactement ce qu'il faut eliminer au debut ou a la fin
une bonne solution est de receuillir le distilat dans des petites bouteille numeroté dans l'orde ou ca sort , ca permet de prendre la decision de savoir ce que l'on garde plus tard , en fonction du degré , de l'odeur , du gout , de voir ce qui reste clair et ce qui est trouble ...
gouter les premiere bouteille a tres fort degré ne sert a rien : c'est trop fort et on ne sent rien , et on risque d'etre bourré avant de comprendre
il est plus instructif de dilluer une toute petite partie de chaque bouteille pour ramener a 10% d'alcool : la on peut voir que la tete et la queue a vraiment des gout different : ramener tous les echantillon au meme % d'alcool permet de comparer les gout sans etre completezment trompé par le taux d'alcool
les echantillon dilué ne sont pas perdu , on peut les redistillé avec la distillation suivante
il faut surtout regler la puissance de chauffage pour que la separation des produit soit maximum
le probleme pratique est de savoir exactement ce qu'il faut eliminer au debut ou a la fin
une bonne solution est de receuillir le distilat dans des petites bouteille numeroté dans l'orde ou ca sort , ca permet de prendre la decision de savoir ce que l'on garde plus tard , en fonction du degré , de l'odeur , du gout , de voir ce qui reste clair et ce qui est trouble ...
gouter les premiere bouteille a tres fort degré ne sert a rien : c'est trop fort et on ne sent rien , et on risque d'etre bourré avant de comprendre
il est plus instructif de dilluer une toute petite partie de chaque bouteille pour ramener a 10% d'alcool : la on peut voir que la tete et la queue a vraiment des gout different : ramener tous les echantillon au meme % d'alcool permet de comparer les gout sans etre completezment trompé par le taux d'alcool
les echantillon dilué ne sont pas perdu , on peut les redistillé avec la distillation suivante
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Alambic avec une cocotte minute
jonule a écrit :il ya aussi la méthode cocotte minute équipée d'un tchou-tchou ET d'une valve de surpression (quasi obligatoire si un bout de poire vient boucher la sortie du tchou-tchou), un tuyau qui sort droit du tchou-tchou de quelques cm, un angle de 135° je crois, puis redencente sur un serpentin, refroidit à l'air ou à l'eau ...
en refroidissant (doucement aussi, c'est pas du carburant mais de l'eau de VIE) les vapeurs se condensent et tombent en goutte à goutte.
de belles illustrations sur les vieux dicos.
il faut monter TRES progrssevement en t°C si on veut de la qualité, avec de bons fruits, à 88°c je crois pour séparer l'alcool du reste (de l'eau), il faut un thermomètre en sortie directe des vapeurs.
laisser pisser les premières gouttes c'est du méthanol dangereux, environ 50ml pour 10kg de frutis ?
puis séparer les gouttes qui tombent avec des verres genre n°1, n°2 etc, classées du + fort au + faible en teneur en alcool, en gouttant au fur et à mesure ou avec un alcoolmètre (20€ ?). ainsi on a différentes teneurs en alccol, eau de vie jusqu'à de l'eau, ne pas garder non plus les fins de distillations.
on peut re-distiller plusierus fois.
qu'est-ce qu'on distille ?
prendre des bonnes poires pas abimées, couper les queues et les entasser dans un fut ETANCHE (attention aux couvercles qui ont des petits trous genre fut d'huile végétale usagée nettoyé, acheter du neuf "fut de macération" 50 ou 60L), écraser le tout et laisser macérer. chaque jour, remuer le tout avec un accessoire adéquat fabriqué pour l'occasion, jusqu'à ce que ça ne fermente plus, formation d'une couche noire sur la surface : c'est le moment de distilelr, sinon conserver ETANCHE.
voila, j'ai vu faire un grand-père comme ça qui expliquait 2 ou 3 trucs !
le mieux c'est de voir faire un pro, ceux qui font ça en toute légalité et qui vous montrent volontier !
je ne sais pas si "bouilleur de cru" est dans l'annuaire ;-)
Un plan pour une réalisation pareille ? Je suis en pleine cambrousse, j'ai a ma disposition une cocotte minute assez grande sur laquelle j'ai adapté un tuyau à gaz, le raccord est parfait, j'ai bidouillé un barboteur avec une petite bouteille en plastique, il me reste a essayer de fabriquer un densimètre, je pense utiliser deux seringues dont je supprimerais les becs, que je vais coller l'une à l'autre (avec un pistolet à colle) dans les quelles j'enprisonerais un peu de liquide (si vous avez des conseils à ce propos, ils sont les bienvenus)
Merci d'avance et souhaitez moi bonne chance
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- chatelot16
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fabriquer un densimetre n'est pas facile : si il n'est pas en verre soudé d'une seule piece son volume ou son poid change n'importe comment
solution originale : plonger un poid dans l'alcool a mesurer suspendu par un fil très fin et utilser une petite balance electronique pour mesurer le poid apparent : grace a archimede , la reduction de poid quand c'est immergé permet de calculer la densité
avec une balance electronique assez sensible le poid peut etre tout petit : plus facile pour mesurer des petite quantité
le poid suspendu doit etre parfaitement lisse et non poreux : un morceau d'inox de forme simple
il faut aussi pouvoir l'essuyer pour mesurer facilement son poid non immergé sans etre faussé par une goutte qui y est accroché
il est aussi possible de ne pas faire la tare de la balance dans l'air , mais dans de l'eau pure : on mesure donc la difference de poid entre dans l'eau et dans l'alcool a mesurer : pas besoin d'essuyer
solution originale : plonger un poid dans l'alcool a mesurer suspendu par un fil très fin et utilser une petite balance electronique pour mesurer le poid apparent : grace a archimede , la reduction de poid quand c'est immergé permet de calculer la densité
avec une balance electronique assez sensible le poid peut etre tout petit : plus facile pour mesurer des petite quantité
le poid suspendu doit etre parfaitement lisse et non poreux : un morceau d'inox de forme simple
il faut aussi pouvoir l'essuyer pour mesurer facilement son poid non immergé sans etre faussé par une goutte qui y est accroché
il est aussi possible de ne pas faire la tare de la balance dans l'air , mais dans de l'eau pure : on mesure donc la difference de poid entre dans l'eau et dans l'alcool a mesurer : pas besoin d'essuyer
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chatelot16 a écrit :fabriquer un densimetre n'est pas facile : si il n'est pas en verre soudé d'une seule piece son volume ou son poid change n'importe comment
solution originale : plonger un poid dans l'alcool a mesurer suspendu par un fil très fin et utilser une petite balance electronique pour mesurer le poid apparent : grace a archimede , la reduction de poid quand c'est immergé permet de calculer la densité
avec une balance electronique assez sensible le poid peut etre tout petit : plus facile pour mesurer des petite quantité
le poid suspendu doit etre parfaitement lisse et non poreux : un morceau d'inox de forme simple
il faut aussi pouvoir l'essuyer pour mesurer facilement son poid non immergé sans etre faussé par une goutte qui y est accroché
il est aussi possible de ne pas faire la tare de la balance dans l'air , mais dans de l'eau pure : on mesure donc la difference de poid entre dans l'eau et dans l'alcool a mesurer : pas besoin d'essuyer
Merci beaucoup pour ces précieux conseils, quelqu'un aurait il un plan détaillé pour fabriquer un alambic avec une cocotte minute ?
Merci d'avance
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Un petit alambic en cuivre martelé pour huiles essentielles, découvrir la distillation ou faire des expériences diverses...
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