Fabriquer de la terre (humus) à partir de rien!
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Fabriquer de la terre (humus) à partir de rien!
Nan nan, c'est pas une blague...Je me suis posé la question suivante l'autre jour: est-il possible de fabriquer de la Terre à partir de "rien".
Je veux dire par la: en partant d'une culture hors sol d'une plante (bien productive en feuille si possible) et en compostant à chaque cycle les fleurs et les feuilles, est-il envisageable de pouvoir créer de l'humus? La réponse doit sans doute être oui mais j'ai bien envie de tenter l'expérience pour voir combien de temps il faudrait pour créer 100 grammes de "terre"
Est ce que cela intéresserait d'autre personne de lancer une telle expérience (à long terme)
Je veux dire par la: en partant d'une culture hors sol d'une plante (bien productive en feuille si possible) et en compostant à chaque cycle les fleurs et les feuilles, est-il envisageable de pouvoir créer de l'humus? La réponse doit sans doute être oui mais j'ai bien envie de tenter l'expérience pour voir combien de temps il faudrait pour créer 100 grammes de "terre"
Est ce que cela intéresserait d'autre personne de lancer une telle expérience (à long terme)
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- zac
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Re: Fabriquer de la terre (humus) à partir de rien!
Christophe a écrit : La réponse doit sans doute être oui mais j'ai bien envie de tenter l'expérience pour voir combien de temps il faudrait pour créer 100 grammes de "terre"
100gr ou 100tonnes c'est pas différent; encore que 100tonnes ça risque d'allez plus vite. plus yen à mieux c'est
ici avec un composteur , en plastique beurk, 2 à 3mois chez toi compte 18 mois.
le temps varie du simple au triple suivant que tu controles l'hygrométrie et que tu touilles ou non.
@+
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C'est pas parce que je suis con que j'éssaye pas de faire des choses intélligentes.
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Re: Fabriquer de la terre (humus) à partir de rien!
zac a écrit :Christophe a écrit : La réponse doit sans doute être oui mais j'ai bien envie de tenter l'expérience pour voir combien de temps il faudrait pour créer 100 grammes de "terre"
100gr ou 100tonnes c'est pas différent; encore que 100tonnes ça risque d'allez plus vite. plus yen à mieux c'est
ici avec un composteur , en plastique beurk, 2 à 3mois chez toi compte 18 mois.
le temps varie du simple au triple suivant que tu controles l'hygrométrie et que tu touilles ou non.
@+
Un bon système "parait-il",est de faire un composteur avec un tonneau;le principe,est de faire tourner le tonneau de temps en temps,et le résultat est très rapide...3 semainespour avoir du compost??(l'humididé est gardée,bref le processus est accéléré)les rats ne savent pas se servir...
J'ai dans la tete d'en faire un,mais il me faudrait un tonneau en polyethylène..
A+ Alain
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goodeco a écrit :Pourquoi pas, as tu une sur la ou les plantes
Je pense au papyrus ou au bambou mais pour le cycle du composte ça risque d être long.
Non justement aucune idée de la plante.
L'idée était de partir de vraiment rien du tout et de faire un suivi via une webcam (1 ou 2 images par jour par exemple)...donc sans composteur "externe". J'aurais voulu suivre le processus "sur place" sans rien toucher (sauf arroser de temps en temps).
Dans le même genre d'idée (un peu loufoque), j'aimerais faire des essais de simulation de jours racourcis pour voir comment les plantes se comportent (faire des jours de 4 h par exemple) afin de peur être accélérer leur développement ??...
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Christophe a écrit :[L'idée était de partir de vraiment rien du tout et de faire un suivi via une webcam (1 ou 2 images par jour par exemple)...donc sans composteur "externe". J'aurais voulu suivre le processus "sur place" sans rien toucher (sauf arroser de temps en temps).
Pour l idée de partir de rien (juste d'une graine), je pense que l'on aura une jeune pousse mais cette dernière risque de ne pas pousser très longtemps car si j'ai bien compris le principe des graines, elles se comportent un peu comme le principe d'un oeuf qui a une partie nutritive embarquée avec lui. Puis une fois la partie nutritive consommée elle tire ses besoins (potassium fer etc….) dans la terre.
Christophe a écrit :Dans le même genre d'idée (un peu loufoque), j'aimerais faire des essais de simulation de jours racourcis pour voir comment les plantes se comportent (faire des jours de 4 h par exemple) afin de peur être accélérer leur développement ??...
Pour l'idée de la mettre à quatre heures de luminosité, je pense qu'elle risque de ne pas pousser car si j'ai bien compris le système de la croissance d'une plante, plus la luminosité est croissante, plus la plante pousse.
Et plus la luminosité est décroissante, la plante passe en mode de reproduction et graine.
Mais pour quelle puisse pousser il lui faut un minimum de lumière et 4 heures c’est presque le pole nord en luminosité.
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En éternel apprentissage
À partir de rien, ce n'est pas possible; à partir de presque rien ça l'est.
Ce sont les vers de terre qui fabriquent la terre en senourrissant de végétaux morts.
Nos amis les vers de terre.
Un monde sous-terrain juste sous nos pieds!
Eisenia foetida, le ver de fumier qui fait mieux.
De la lubricité des lombrics; pas de quoi casser des briques.
T'en coupes un, t'en as deux!?.
Vers deux terrains, choisis les vers.
Un ver terreux vertueux.
Un ver, mille vers, pour la terre.
Trente vers dans un verre, quel univers!
Vers une bonne presse du ver.
Humble parmi les humbles, il finit par nous ressembler. Un petit bout qui bouge, qui est rouge, et très vert.
Une fois que l'on est tombé dans le panneau de s'intéresser à ce petit animal qui a un mode de vie si personnel; la plupart des individus détestant le soleil mais pas les déchets de plantes mortes, se reposant deux fois par an en été et en hiver, se roulant en boule en attendant les saisons intermédiaires, on finit par l'aimer. Il fait 140 cocons par an, soit 350 vertiaux (2 ou 3 vers par cocon).
Il existe bien une quarantaine de sortes de vers (en Europe) en fonction des latitudes, des types de terrains, de la profondeur de la terre traversée. C'est pas juste que ce soit un martyre désigné à la vindicte populaire humaine. Déjà qu'il est victime des pêcheurs, des charrues, des pesticides voire des herbicides, son nombre est passé, avec la monoculture productiviste, de 400 au m2 à moins de 40 en l'espace de quelques années. Les vers de terre n'ont pas été mis là par hasard; les taupes ne s'y sont pas trompées, on a retrouvé des vers mutilés, incapables de bouger dans le garde-manger de ces mammifères.
Considérés comme nuisibles au XVIIIème et XIXème siècle, l'humanité occidentale ne cessa dès lors que de l'éradiquer, jusqu'à aujourd'hui.L'humus fout le camp en même temps que les vers disparaissent, les engrais chimiques n'y font rien.À force de labourer à tout va, l'habitat du ver est démoli et les fumées d'échappement des tracteurs concourent en plus au développement des gaz à effet de serre: kof, kof!
Et pourtant, ils retournent le terrain complètement en trois ans, parfait pour les jachères de l'Europe...
Une autre curiosité du ver de terre, c'est qu'il en crée par ses mucosités argilo-humiques et ses excréments.
Les radicelles des plantes utilisent ses chemins pour pousser, au passage, tous les engrais nécessaires sont proposés, par conséquent, il n'y a qu'à se la couler douce, il suffit de griffer le terrain jusqu'à cinq centimètres ou glisser la pomme de terre le long d'une bêche plate, mulcher (déposer des débris végétaux) par dessus.
On ne commence à vraiment étudier le ver que depuis 1967. Charles Darwin avec son dernier livre: "Rôle des vers de terre dans la formation de la terre végétale" fut pris pour un gâteux en 1881; il n'était pas de taille pour s'interposer à l'industrie des engrais naissante et au virage de l'agriculture hydroponique sans terre.
Non, on n'obtient pas 2 vers en le coupant en deux.
Non, le ver de terre ne mange pas les jeunes pousses.
Oui, il aère et enrichit le substrat des végétaux;
ce qu'on appelle la terre.
Sauvons la terre du désert, sauvons les vers de terre.
L'appel est sérieux, car la terre en certains endroits est saturée de nitrate, de métaux lourds, de polluants divers. La réintroduction de ces petits animaux dans les sols, accompagnée d'une autre manière d'envisager l'agriculture permettra, seule, de réparer tout le mal qu'on a fait à la terre. Renseignez-vous sur ce sujet si vous ne nous croyez pas, puis relayez l'information pour éviter que la situation n'empire.
Des lombricomposteurs (de cuisine) sont en vente chez
http://www.tripandtrip.com/fermeavers.htm
Ce sont les vers de terre qui fabriquent la terre en senourrissant de végétaux morts.
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Humble parmi les humbles, il finit par nous ressembler. Un petit bout qui bouge, qui est rouge, et très vert.
Une fois que l'on est tombé dans le panneau de s'intéresser à ce petit animal qui a un mode de vie si personnel; la plupart des individus détestant le soleil mais pas les déchets de plantes mortes, se reposant deux fois par an en été et en hiver, se roulant en boule en attendant les saisons intermédiaires, on finit par l'aimer. Il fait 140 cocons par an, soit 350 vertiaux (2 ou 3 vers par cocon).
Il existe bien une quarantaine de sortes de vers (en Europe) en fonction des latitudes, des types de terrains, de la profondeur de la terre traversée. C'est pas juste que ce soit un martyre désigné à la vindicte populaire humaine. Déjà qu'il est victime des pêcheurs, des charrues, des pesticides voire des herbicides, son nombre est passé, avec la monoculture productiviste, de 400 au m2 à moins de 40 en l'espace de quelques années. Les vers de terre n'ont pas été mis là par hasard; les taupes ne s'y sont pas trompées, on a retrouvé des vers mutilés, incapables de bouger dans le garde-manger de ces mammifères.
Considérés comme nuisibles au XVIIIème et XIXème siècle, l'humanité occidentale ne cessa dès lors que de l'éradiquer, jusqu'à aujourd'hui.L'humus fout le camp en même temps que les vers disparaissent, les engrais chimiques n'y font rien.À force de labourer à tout va, l'habitat du ver est démoli et les fumées d'échappement des tracteurs concourent en plus au développement des gaz à effet de serre: kof, kof!
Et pourtant, ils retournent le terrain complètement en trois ans, parfait pour les jachères de l'Europe...
Une autre curiosité du ver de terre, c'est qu'il en crée par ses mucosités argilo-humiques et ses excréments.
Les radicelles des plantes utilisent ses chemins pour pousser, au passage, tous les engrais nécessaires sont proposés, par conséquent, il n'y a qu'à se la couler douce, il suffit de griffer le terrain jusqu'à cinq centimètres ou glisser la pomme de terre le long d'une bêche plate, mulcher (déposer des débris végétaux) par dessus.
On ne commence à vraiment étudier le ver que depuis 1967. Charles Darwin avec son dernier livre: "Rôle des vers de terre dans la formation de la terre végétale" fut pris pour un gâteux en 1881; il n'était pas de taille pour s'interposer à l'industrie des engrais naissante et au virage de l'agriculture hydroponique sans terre.
Non, on n'obtient pas 2 vers en le coupant en deux.
Non, le ver de terre ne mange pas les jeunes pousses.
Oui, il aère et enrichit le substrat des végétaux;
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L'appel est sérieux, car la terre en certains endroits est saturée de nitrate, de métaux lourds, de polluants divers. La réintroduction de ces petits animaux dans les sols, accompagnée d'une autre manière d'envisager l'agriculture permettra, seule, de réparer tout le mal qu'on a fait à la terre. Renseignez-vous sur ce sujet si vous ne nous croyez pas, puis relayez l'information pour éviter que la situation n'empire.
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Brûler des bagnoles dans les banlieues, ce n'est après tout que de l'autodestruction:
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Si je reprends bien l'énoncé de départ "fabriquer de l'humus", le lombric, d'un point de vue pédologique, ne fabrique pas de l'humus qui est uniquement de la matière organique dégradé.
Le lombric digère des végétaux morts dans le sol et forme après des terricules, mélange de terre et de MO.
Par contre, il existe bien des vers (non des lombrics) dans les amas de végétaux morts exclusivement (fers de fumiers par exemple).
Le lombric digère des végétaux morts dans le sol et forme après des terricules, mélange de terre et de MO.
Par contre, il existe bien des vers (non des lombrics) dans les amas de végétaux morts exclusivement (fers de fumiers par exemple).
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grenouille
Ben en fait, le ver de terre (le lombric étant le ver des grandes profondeurs) fabrique la terre; ses déjections sentent l'humus.
C'est pour cela qu'il n'y a pas d'odeur dans ces fermes à vers de terre.
A condition bien sur qu'on ne leur donne pas des matières décomposées ailleurs et qui sentent. Il leur faudra alors un peu plus de temps pour que l'odeur disparaisse: ils ne remplissent pas le rôle "d'Air Wick"!
Le ver de fumier est une espèce qui s'est spécialisée dans la digestion de cette matière organique (eisenia foetida). Fabriquer de la terre à partir de rien et avec rien d'autre que de la matière organique me parait être un peu bête, alors que c'est le rôle du ver de terre d'en fabriquer.
Il suffit de lui procurer un habitat adéquat dans nos cités bétonnées, près du lieu de production des déchets de cuisine (épluchures de végétaux).
C'est pour cela qu'il n'y a pas d'odeur dans ces fermes à vers de terre.
A condition bien sur qu'on ne leur donne pas des matières décomposées ailleurs et qui sentent. Il leur faudra alors un peu plus de temps pour que l'odeur disparaisse: ils ne remplissent pas le rôle "d'Air Wick"!
Le ver de fumier est une espèce qui s'est spécialisée dans la digestion de cette matière organique (eisenia foetida). Fabriquer de la terre à partir de rien et avec rien d'autre que de la matière organique me parait être un peu bête, alors que c'est le rôle du ver de terre d'en fabriquer.
Il suffit de lui procurer un habitat adéquat dans nos cités bétonnées, près du lieu de production des déchets de cuisine (épluchures de végétaux).
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07/12/11, 12:04Un sujet posté dans le forum : Laboratoire éconologique: expériences diverses pour l'éconologie
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