Christophe a écrit :...- bref plein de dépenses dont je pourrais très bien me passer si je ne vivais pas dans une société de consommlation:
Y'a combien de citoyens qui en sont conscients ?
Christophe a écrit :... Celle à laquelle on pense un peu moins: en baissant les prix ce qui revient finalement au même (voir mieux puisque je n'ai pas à travailler "plus"). Croyez vous que le libéralisme sarkosiste soit compatible avec une régulation à la baisse des prix?
La baisse des prix peut se faire de différentes façons :
1-le producteur ou fabricant baisse ses marges et/ou son coût de production en délocalisant ou en automatisant sa production. Au final c'est l'employé qui est perdant.
2-l'intermédiaire, le revendeur,...etc baisse ses marges. Nous sommes dans une société dans laquelle c'est ce type de commerce qui prévaut car il permet de créer de l'emploi direct et indirect, de dégager des recettes pour l'Etat mais bien évidemment au détriment du pouvoir d'achat des citoyens.
3-la baisse de la TVA. Dans ce cas comme pour les autres recettes de l'Etat, le calcul à faire pour déterminer ce qui profite le plus au pouvoir d'achat est éminement complexe. Car les recettes fiscales permettent de faire profiter à certains de subventions, ou de construire des routes, de faire toutes sortes d'aménagements routiers, urbains, de faire des crèches, des médiathèques, de rénover des écoles,...etc. Donc elles sont censées profiter à tous et si elles n'existaient pas (bien qu'on se passait facilement de la TVA avant Giscard), le pouvoir d'achat serait certes plus élevé mais il faudrait sans doute mettre la main à la poche plus souvent pour des choses/activités prises en compte par les administrations.
Donc la baisse des prix ne peut dépendre, à mon avis, que de la catégorie 2 sans que cela ne nuise aux employés. Mais il serait aussi bon que les recettes fiscales ne soient pas dispersées pour des futilités du style indemnités de député ou de sénateur, frais de voyage en tous genre, ...etc.
Je n'aborderais pas le cas des assurances, réassurances, réréassurances et autres organismes bancaires qui s'y entendent pour plumer le citoyen lambda en diminuant son pouvoir d'achat au profit du leur.
Christophe a écrit :..Je pense que la situation spéculative de l'immobilier est actuellement une HONTE en France (et ailleurs d'ailleurs comme à Londres).
La spéculation est-elle artificielle ou liée au marché ? Elle peut être artificielle au départ mais tant qu'il y a de la demande et globalement + que d'offres, les prix restent élevés. Les acquéreurs pourraient faire le choix d'acheter moins cher en campagne, par exemple, et certains le font mais pas la majorité. Quand je vois les nombreuses maisons qui se construisent par chez moi, je suis effaré du coût que ça représente en terrain + construction. En plus les gens en veulent toujours plus, plus grand, plus chic, plus moderne, plus automatique,...etc. C'est la course au +, la course à la consommation. De ce fait il est normal que l'immobilier monte, et le pire est que les gens sont prêts à s'endetter pour 50 ans !

.
Alors certains agents s'en foutent plein les poches mais les consommateurs soutiennent indirectement le système en le cautionnant.
Christophe a écrit :...les rentes et la spéculation rapportent plus que le travail (au sens industriel) alors pkoi travailler? Or ce qui créé réellement des richesses c'est la création de produits pas la spéculation... .
+1