Animation terrestre des gaz à effet de serre CO2 et methane

Le réchauffement et les changements climatiques: cause, conséquences, analyses...Débat sur le CO2 et autres gaz à effet de serre.
Christophe
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par Christophe » 25/03/08, 12:30

Remundo a écrit :Le coup de chaud estival a peut-être une influence en déstabilisant les chouches supérieures de (CH4;H20) ; le CH4 se dégraderait ensuite dans l'atmosphère, la concentration rebaisse en hiver.

En tout cas, si cette hypothèse se révèle exacte, cela fait froid dans le dos car on serait au bord de l'emballement climatique. Le relarguage de méthane est un phénomène à rétroaction positive. Cad plus il en sort, et plus cela en fait sortir à nouveau... :cry:


Non je pense pas que les saisons influent sur la libération des hydrates de gaz des océans...à la différence d'un réchauffement global....

Mais oui pour ceux des permafrost...

Sinon oui aussi pour l'emballement: https://www.econologie.com/les-hydrates- ... -1642.html

Le probleme sur ces 2 animations c'est qu'on ne voit pas la valeur "normale" je suppose que c'est la médiane mais...
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par rescwood » 25/03/08, 14:53

Remundo a écrit :Le coup de chaud estival a peut-être une influence en déstabilisant les chouches supérieures de (CH4;H20) ; le CH4 se dégraderait ensuite dans l'atmosphère, la concentration rebaisse en hiver


Christophe avait déjà répondu à cette question

Christophe a écrit :Oui je pense pareil: + de chaleur = + d'activité biologique = + de méthane (et de CO2 mais compensé par le capatage des plantes apparement).


Le méthane est produit par dégradation anaérobie de matière organique et la production est d'autant plus importante que la température est élevée (dans les limites de la biologie). Si, effectivement, les conditions optimales sont réunies en permanence dans le tube digestif de tout être vivant à sang chaud, cela n'explique pas les variations saisonnières.

Par contre toutes les matières fermentescibles accumulées (fumier, dépôts de matières organiques, ...) vont dégager du méthane à une vitesse d'autant plus importante que la température extérieure sera élevée.

Le permafrost contient des quantités importantes de matières organiques dont la dégradation est suspendue par le gel. Le jour ou le climat se sera suffisemment réchauffé pour dégeler les pergélisols, des quantités importantes de méthane seront libérées dans l'atmosphère et augmenteront d'autant plus l'effet de serre.
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par martien007 » 25/03/08, 17:16

Le permafrost contient des quantités importantes de matières organiques dont la dégradation est suspendue par le gel. Le jour ou le climat se sera suffisemment réchauffé pour dégeler les pergélisols, des quantités importantes de méthane seront libérées dans l'atmosphère et augmenteront d'autant plus l'effet de serre.

Voilà voilà c'est bien ce que je disais.

Certains de vos scientifiques pensent que le méthane est beaucoup dangereux pour l'effet de serre et le réchauffement de planète terre que le CO2, beaucoup plus, car le CO2 peut être réintégré dans les océans et la végétation pour peu que les humains ne bétonnent ou ne rendent pas désertique pas toute la surface des terres emmergées..
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par Remundo » 25/03/08, 17:51

Je prends acte de vos remarques sur la fermentation anaérobie sous l'effet de la chaleur. Mais cela est-il exclusif d'une action sur les hydrates de méthane :?:
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par highfly-addict » 25/03/08, 18:04

Remundo a écrit :Je prends acte de vos remarques sur la fermentation anaérobie sous l'effet de la chaleur. Mais cela est-il exclusif d'une action sur les hydrates de méthane :?:


Je ne comprends pas le sens ....

En tout cas, Christophe a raison, les variations saisonnières (de surface) ne concernent absolument pas les zones d'accumulation des hydrates de méthane, situées suffisament en profondeur.

Il y a évidemment un risque de rétroaction positive mais seulement quand la masse d'eau océanique se sera suffisament réchauffée (et vue l'inertie thermique du machin, c'est pas pour tout de suite!)
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par Remundo » 25/03/08, 18:19

Je voulais dire que les 2 phénomènes ne s'excluent pas mutellement et peuvent a priori se cumuler. 8)

Tiens, ce serait pas mal de calculer la profondeur caractéristique de pénétration dans l'eau d'une onde thermique de 180 jours...
Dernière édition par Remundo le 25/03/08, 18:39, édité 1 fois.
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par Remundo » 25/03/08, 18:28

Après calcul elle serait de 0.84 m.

Donc ma thèse est infirmée... Car les hydrates sont au moins à 2000 m.

Ce serait alors les plantes et la biologie qui produisent CH4 de manière intense en été... Comme le dit Christophe !

@+
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par martien007 » 26/03/08, 00:25

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Précisions




par rescwood » 26/03/08, 09:07

Remundo a écrit :...sur la fermentation anaérobie ...


Une fermentation est par définition un processus anaérobie

Remundo a écrit :...Ce serait alors les plantes et la biologie qui produisent CH4 ...


Les plantes ne produisent pas de méthane.
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par martien007 » 26/03/08, 09:36

Pour le méthane tout est là :

http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thane

Le méthane, gaz à effet de serre
Le méthane est un gaz à effet de serre qui influe sur le climat. Il absorbe une partie du rayonnement infrarouge émis par la Terre, et l'empêche ainsi de s'échapper vers l'espace. Ce phénomène contribue au réchauffement de la Terre.

De plus il contribue aussi indirectement à l'effet de serre en diminuant la capacité de l'atmosphère à oxyder d'autres gaz à effet de serre (comme les fréons). Son utilisation comme combustible émet du CO2 à hauteur de 380 Mt/an (les émissions industrielles avoisinent 6000 Mt/an) et de la vapeur d’eau, autre gaz à effet de serre important.

L'influence du méthane sur le climat est moins importante que celle du dioxyde de carbone mais elle est quand même préoccupante. Une molécule de méthane absorbe en moyenne 23 fois plus de rayonnement qu'une molécule de dioxyde de carbone sur une période de 100 ans, son potentiel de réchauffement global (PRG) est de 23; à échéance 20 ans, le PRG est même de 62. Le méthane est considéré comme le 3e gaz responsable du dérèglement climatique, après le CO2 et les fréons)[3].

Dans le passé, le taux de méthane dans l'atmosphère a varié comme la température. La concentration de méthane a augmenté d'environ 150 % depuis 1750 et atteint aujourd'hui un taux inégalé dans l'histoire. Cette augmentation est principalement due aux activités humaines.

On estime que sans sa présence, la température moyenne de surface de la Terre serait plus basse de 1,3 °C.

Sources de méthane
Globalement, on estime les émissions de CH4 vers l’atmosphère à 500 Mt/an, dont les trois quarts proviennent de sources d’origine anthropique.

Les principales sources sont :

La fermentation anaérobie sous l'eau : 32% des émissions. Elles ont surtout lieu dans les zones humides (naturelles ou artificielles avec en particulier les rizières et barrages hydroélectriques qui ont inondé des forêts ou accumulé une importante charge organique. Il peut aussi s'agir d'estuaires dystrophes ou de n'importe quelle zone d'accumulation de pollution organique).
Les marais, les mangroves tropicales et les rizières sont sujets à l’action de bactéries méthanogènes en milieu anaérobie. La température a une incidence sur les émissions, qui atteignent leur valeur maximale entre 37 °C et 48 °C, d’où une amplification des émissions en cas de réchauffement.


Analyse par satellite montrant les concentrations de méthane (parties par million en volume) en surface (en haut) et dans la stratosphère (en bas).Les énergies fossiles : 21% des émissions
Le gaz naturel est composé à 90% de méthane. Les fuites dans l'atmosphère lors de son extraction, de son transport, de son traitement et de sa distribution pourraient représenter jusqu'à 2% de la production de gaz naturel, les trois quarts de ces fuites ayant lieu chez le client, après le compteur. Le graphe ci-contre montre également l'importance des pertes lors de la production : on distingue clairement certains champs gaziers de grande taille, entre autres la Mer Caspienne et la Sibérie. De même, le gaz piégé dans les filons de charbon lors de sa formation (le grisou) est relâché lors de l’extraction du minerai. Si l'on ne veut pas réduire l’utilisation de ces énergies fossiles et sans un investissement massif dans les énergies alternatives, il faut donc rechercher des solutions pour limiter les fuites.

Les ruminants : 16% des émissions.
Le méthane est un produit de la digestion incomplète lors de la fermentation gastro-entérique des ruminants. Une seule vache peut émettre 100 à 500 litres de méthane par jour. À cela s’ajoutent les déchets émis qui continuent leur décomposition sur le sol. Une seule solution : améliorer le régime de ces animaux et éviter le stockage des déchets, qui ne peuvent pas se dessécher lorsqu’ils sont entassés.

Les déchets humains : 12% des émissions
Les lieux de stockage des déchets fermentent et émettent du méthane ; ce gaz pourrait être réutilisé comme source d’énergie.

La biomasse : 10% des émissions
Le méthane émis provient de la combustion incomplète des végétaux, mais surtout de leur décomposition organique naturelle (comme les feuilles mortes des sous-bois).

Les sédiments et océans : 4% des émissions
Les hydrates contenant du méthane (clathrates) pourraient émettre du gaz en cas de perturbation de la température océanique et/ou du dégel de certains sols riches de la toundra sibérienne et canadienne, mais ces émissions sont limitées actuellement. Toutefois, une augmentation de température entraîne une augmentation de l'émission de CH4 par les clathrates. Cette source pourrait donc constituer une véritable bombe à retardement climatique en cas de réchauffement des fonds océaniques.

Les variations futures de ces émissions restent incertaines, on prévoit cependant une augmentation des apports de l’énergie fossile, des déchets et des sources agricoles, du fait du développement de la population mondiale, de l’industrialisation de certains pays et de la demande croissante en énergie.


........etc le reste est dans wiki
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