Une grosse enc**de pro nucléaire de plus ce bouquin!! (tiens pourquoi j'ai ,re-vu ça juste en 30 secondes???)
Il n'y a qu'à juste lire la conclusion...
L'auteur Mr Gerondeau s'auto proclame héritier de Descartes? Héritier de Rothschild ou de Louis XVI plutôt !!
Mr Gerondeau tu es un lobbyiste, payé pour gerber ce bouquin...
La France est belle et pleine de ressources mais les gens comme toi la pourrissent et la salissent! L’escroc c'est bien toi et tous tes potes autour de toi...
Le nucléaire ne contribue quasi pas à réduire les émissions de ges au niveau planetaire...
Visez ma tête ou mon cœur, je me tairais pas!
CONCLUSION
Oui, la planète est menacée. La concentration de gaz à effet de serre dans son atmosphère ne cesse de s'accroître à vive allure, avec des conséquences que nul ne peut prévoir. Et l'humanité ne fait rien d'efficace pour lutter contre ce qui pourrait être un jour un fléau catastrophique. Notre pays a pourtant montré ce qu'il fallait faire. Avec 6 tonnes de rejet de gaz carbonique par an et par habitant contre
12 pour la moyenne des pays développés, la France donne l'exemple. Si le reste du monde faisait comme elle, les risques de changement climatique pourraient être écartés pour l'essentiel. Mais les écologistes s'opposent à la principale solution qui permet d'afficher ce bilan exceptionnel et qui est la seule aujourd'hui disponible à l'échelle du problème. Ils rejettent avec acharnement l'énergie nucléaire, et sont ainsi les ennemis de
l'écologie car ils ne proposent que des leurres inefficaces. Électricité éolienne, solaire, biocarburants ne sont que des paravents qui masquent la construction à un rythme sans cesse accéléré de centrales thermiques à charbon ou à gaz qui, du point de vue du climat, sont de véritables catastrophes puisqu'elles rejettent à elles seules près de la moitié du gaz carbonique d'origine humaine. Sans aucun résultat positif pour l'évolut
ion de la planète, cette politique est en outre ruineuse. Selon les responsables du programme «Environnement» des Nations unies, les investissements consacrés au mythe des énergies renouvelables ont représenté 70,9 milliards de dollars en 2006, et ils excéderont 100
milliards avant 2010. Pour rien. Ils sont consacrés à l'électricité éolienne (38 %), aux biocarburants (26 %), à l'énergie solaire (16 %) et à la biomasse. Encore ces sommes ne constituent-elles qu'une partie minoritaire des montagnes d'argent dépensées de par le monde au nom ou
au prétexte de la sauvegarde de la planète.
Pour notre seul pays, qui n'aurait pourtant aucune raison de céder au politiquement correct qui inspire cette manière d'agir, le total des dépenses inutiles atteint au moins25 milliards d'euros par an et ne cesse de s'accroître.
Il serait pourtant possible de réduire celles-ci à court terme d'une dizaine de milliards par an, sans qu'il en résulte le moindre impact négatif sur nos émissions. À un moment où le nouveau gouvernement veut mettre fin aux dépenses inutiles, il y a là un chantier qui s'impose.
Mais il est très difficile de lutter contre le politiquement correct. En juin 2007, le nouveau ministre en charge de l'environnement et des transports déclarait vouloir mettre fin à «l'écologie incantatoire», et il avait raison. Mais, tout aussi-tôt, il faisait exactement l'inverse en se fixant comme objectif «de reporter au moins un quart du trafic routier vers le rail et la voie d'eau». Lorsqu'on sait que le transport des marchandises par la route représente plus de vingt fois le fret ferroviaire, ceci signifie qu'il faudrait multiplier ce dernier par cinq au moins, ce qui est physiquement impossible et serait en tout état de cause ruineux. Certaines évaluations n'indiquent-elles pas qu'obtenir ce résultat pénaliserait beaucoup plus notre économie que les 35 heures ? Les exemples de dépenses injustifiées dans le secteur des transports abondent déjà et les potentiels d'économies représentent un nombre insoupçonné de milliards d'euros. Il n'y a aucun domaine où il soit possible d'économiser autant et si facilement, à condition de résister au terrorisme écologique.
Parmi d'autres, n'est-il pas sérieusement prévu de construire autour de l'île de la Réunion un tramway qui n'est qu'une suite de viaducs gigantesques pour un coût d'un milliard et demi d'euros, alors que tous les Réunionnais ont une voiture. N'y a-t-il vraiment rien de plus utile à faire pour eux
?
Dans le concert des nations, la France a pourtant vocation à faire entendre la voix de la raison et à jouer un rôle majeur pour promouvoir une politique mondiale nouvelle de lutte contre l'aggravation de l'effet de serre, qui parte des faits et non des idées reçues, et cesse d'être déconnectée de la réalité. Notre pays est le seul qui ait le droit de parler haut et fort, puisque, seul, il donne l'exemple au reste de la planète. Ce que nous pourrions proposer tient en quelques points. Comme l'a tardivement compris la communauté internationale, il faut tout
d'abord mettre la Chine et l'Inde autour de la table pour discuter sérieusement. Sans le concours de ces deux géants, rien n'est possible, puisque les pays développés ont à peu près maîtrisé leurs émissions et que c'est ailleurs que le problème est en train de littéralement exploser.
La production de l'électricité est alors la première question qu'il faudra mettre à l'ordre du jour. Tant que se poursuivra dans le monde entier et à marche forcée la construction de centrales à gaz naturel ou à charbon, rien ne sera possible.
L'adoption par la communauté internationale d'une résolution prévoyant la cessation dans un délai à définir — une vingtaine d'années au plus de la construction de toute centrale électrique de moyenne ou de grande puissance rejetant du gaz carbonique dans l'atmosphère est l'objectif premier à atteindre, sans lequel tout le reste ne serait que littérature. Dans l'état actuel des techniques, ceci implique la généralisation de la solution française, c'est-à-dire du recours au nucléaire associé à l'hydroélectricité quand c'est possible, en attendant la mise au point éventuelle de technique de captation et de stockage du gaz carbonique pour les centrales thermiques classiques à un prix abordable.
Nous pourrions de même nous mobiliser pour que les autres pays soient aussi vertueux que nous pour leurs voitures, que les États-Unis cessent de produire des modèles aux consommations absurdes, et que l'Allemagne limite enfin la vitesse sur ses autoroutes. Un autre volet de l'action que nous pourrions proposer concerne l'adoption par la communauté internationale d'un montant commun pour la somme qu'il
est justifié de dépenser pour épargner le rejet d'une tonne de gaz carbonique dans l'atmosphère.
Ce montant pourrait être de 25 dollars, comme le propose l'Agence internationale de l'énergie. Il pourrait éventuellement être deux ou trois fois plus élevé, comme d'autres le suggèrent, sans que cela change d'ailleurs beaucoup les choses. Mais il faut surtout qu'il existe
pour éviter les gaspillages inefficaces qui ont lieu aujourd'hui à très grande échelle sur la planète. Une telle manière de faire permettrait d'avoir une approche rationnelle du secteur des transports. Elle met trait tout d'abord en évidence que la voie de la taxation n'est pas la bonne
pour réduire les émissions de ce secteur, car il faudrait que celle-ci atteigne des niveaux prohibitifs pour être efficace. La taxe sur
les carburants routiers atteint déjà l'équivalent de près de 300 euros par tonne de gaz carbonique émise en Europe
sans que cela dissuade les Européens d'avoir recours à leur voiture et les entreprises au camion. Taxer l'aviation au niveau de
25 euros par tonne de gaz carbonique émise comme c'est parfois envisagé aboutirait pour sa part à accroître le prix moyen
du billet de environ, et n'aurait donc rigoureusement aucun effet sur le volume des émissions.
La seule solution réaliste pour réduire les émissions des transports repose non sur d'imaginaires «transferts modaux», mais sur l'accélération du progrès technique des véhicules, et sur d'éventuelles réglementations destinées à réduire ou à interdire l'usage des matériels le
s plus consommateurs et donc les plus polluants. Aversion du nucléaire et phobie de la voiture, du camion et de l'avion sont
bien les deux mamelles du politiquement correct écologique. Dans les deux cas, les écologistes proposent des alternatives irréalistes et rui-
neuses auxquelles nous pourrions consacrer toutes nos ressources sans aucun résultat significatif. Ils nous conduisent sur la voie de gaspillages sans fin et nous empêchent d'agir vraiment pour l'écologie.
Au lieu de chercher à réduire les inconvénients réels ou supposés des seules solutions possibles, ils les récusent, et
il ne reste alors que des problèmes. Le succès actuel de l'écologisme ne peut enfin s'expliquer que si l'on en revient aux deux visions du monde qui, depuis plus de deux siècles, partagent l'humanité en deux camps opposés. Les uns ont une perception optimiste de
l'homme. Ils font confiance au progrès. Ils voient l'histoire comme une marche en avant de la civilisation. Les au-
tres professent une vision pessimiste de l'humanité et sont persuadés que tout progrès a nécessairement un coût caché,
de telle sorte que, même lorsque le monde semble avancer, il régresse en réalité. Dans notre pays, ce sont eux qui
ont jusqu'à présent largement gagné le combat des idées. Ils ont réussi à imposer une véritable loi du silence, une omertá écologique.
Car tous les faits qui ont été cités dans ce livre sont connus. Mais nul n'ose les dire. Les dirigeants de nos grandes entreprises du secteur de l'énergie, des transports et de bien d'autres encore savent parfaitement ce qu'il en est. Mais tous se considèrent obligés de mentir face au rouleau compresseur du terrorisme écologique. Et ils gaspillent alors par milliards notre argent. Réveillons-nous. Comment se fait-il que nous nous soyons laissés égarer à ce point par des concepts qui ne viennent pas de chez nous? Comment se fait-il que nous ayons
perdu tout bon sens, au point d'écouter sans réagir les sirènes de ceux qui nous conduisent sur des voies sans issue?
C'est que nous avons été dirigés pendant un quart de siècle par des responsables qui ont accordé aux idées et aux opinions plus d'importance qu'aux faits et aux chiffres.
Telle est sans doute la racine du politiquement correct qui continue à sévir sans partage dans le domaine de l'écologie. Il n'est que temps de nous souvenir que nous sommes les héritiers de Descartes, et que la vocation de notre pays est de porter au monde la voix de la raison
et du bon sens, et non de nous perdre dans des brumes venues d'ailleurs.