En ce qui me concerne, je ne suis pas du tout vexé, au contraire, ton intervention est très constructive, en particulier car elle retrace un parcours "historique".
Je trouve ton jugement un peu dur sur eolprocess, bien que les difficultés techniques que tu soulèves soient justifiées. Il fait par ailleurs une erreur d'appréciation en disant que son engin va avoir un rendement extraordinaire par rapport à une tripale, je cite "parce que la tripale laisse passer tout le vent".
En fait, Eolprocess aurait, comme tu le dis, besoin de valider ses calculs de structure et de mécaflux. Le concept n'est pas si mauvais de mon point de vue. Pour autant, on devrait tourner autour de 25% de rendement, je dis ça bien sûr de manière intuitive et peu fondée...
En ce qui concerne les brevets. Je n'en suis pas un fana, loin de là. Il s'agit essentiellement d'obtenir une paternité sur l'invention appuyée par la recherche d'antériorité de l'INPI.
Il y a autant de manière de se servir d'un brevet qu'il y a de déposants. Les stratégies massives internationales ne sont réservés qu'aux grands groupes. Cela est inaccessible et déraisonnable même pour des PME de bonne taille.
Par ailleurs, tous les jours, des jurisprudences et/ ou détournements (les patent-breakers) cassent les brevets, marques et modèles posés à grand frais auprès des usines SGDG (sans garantie du gouvernement) que sont l'INPI et l'OMPI.
Je dis de manière provoquante que s'il y a bien une façon d'être mal protégé, c'est de faire des brevets et uniquement des brevets.
En revanche, le fait de poser un brevet, puis de le divulguer sur des forums, un site internet est beaucoup plus puissant et peu onéreux. Tout ce qui est divulgué n'est plus brevetable ni exploitable, hormi par ceux qui détiennent les droits d'Auteur sur l'invention, constitués de la seule divulgation, et en cas de litige, de la mise à disposition de la justice d'un prototype même non fonctionnel ou inachevé...
Les Grands Groupes, malgré leur puissance financière, craignent le droit d'Auteur, et c'est en général avec ce droit de propriété intellectuelle (et pas industrielle...) que se font les procès les plus retentissants pour des firmes industrielles.
La restriction de la protection au domaine du brevet strico sensu est illusoire : Saint Hilaire est mondialement connu pour être le soi-disant créateur de la Quasiturbine : comme le dis Jean Pierre Ambert, il n'a créé que le nom et pas la machine.
Même Mr Ambert qui a ré-inventé de bonne foi le concept en 1980 s'est vu opposé des antériorités de moteur à losange déformable 4 pales rotatifs dans une enceinte sensiblement elliptique...
La seule chose qu'a fait Saint Hilaire, c'est de tortiller ses revendications, et ça finit par passer, même en rebrevatant en gros exactement la même chose... 4 pales dans une enceinte elliptique: le moteur à losange rotatif !
Petit exemple révélateur de la poudre aux yeux qu'est un brevet (au mépris de la dépense considérable qu'il engendre à l'international), en terme de droit d'exploitation, même pour un grand groupe... un petit bout de papier proche de celui d'un ticket de loto. On peut gagner beaucoup rarement et perdre beaucoup la plupart du temps.

Merci pour tes élogieuses remarques sur les créations de Jam Pascal, Marcel et SYCOMOREEN ; et je dirais que tu n'a pas encore tout vu !
