Pour faire simple
S'enrichir en vendant au pauvre
Le seuil "pauvre potentiel" a été atteint
Reste le "très pauvre"
Attends je réfléchis ... quelle réponse au pouvoir d'achat face à la réelle accumulation de richesse ... capitalisée ... pas redistribuée ...
Acummulation qui sert à qui, à quoi
Ah, et une petite pub pour la dernière voiture verte
"Tant va la cruche à l'eau ... qu'à la fin elle se casse"
Ciao
Nos dirigeants auraient-ils compris ??
- ex-océano
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Comme indiqué dans la vidéo, il faut une quantité I/(I+P) de personnes à saisir...
Donc ces pauvres qui vont être saisis font partie intégrante, voire sont nécessaire au systême et à son bon fonctionnement.
Donc ces pauvres qui vont être saisis font partie intégrante, voire sont nécessaire au systême et à son bon fonctionnement.
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Zieute mais n'en pense pas moins...
Peugeot Ion (VE), KIA Optime PHEV, VAE, pas encore de moto électrique...
Zieute mais n'en pense pas moins...
Peugeot Ion (VE), KIA Optime PHEV, VAE, pas encore de moto électrique...
Salut
Dans un des post précédents j'ai du dire l'ineptie suivante au sujet des sub_primes
"le système s'est ecroulé par manque de pauvres ... "en évoquant le sytème PYRAMIDAL de vente immobilière
Tu paies les intérêts pendant 3 ans
Avant ces 3 ans tu revends avec plus-value
Et ... tu recommences
Pas belle la vie !!!!
MERDE y plus de pauvres
Ciao
Dans un des post précédents j'ai du dire l'ineptie suivante au sujet des sub_primes
"le système s'est ecroulé par manque de pauvres ... "en évoquant le sytème PYRAMIDAL de vente immobilière
Tu paies les intérêts pendant 3 ans
Avant ces 3 ans tu revends avec plus-value
Et ... tu recommences
Pas belle la vie !!!!
MERDE y plus de pauvres
Ciao
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PIF PAF POUM
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Ben moi je ne suis pas fan des bulles que ce soit dans l'Internet, l'immobilier ou dans les énergies vertes. En effet, une bulle comme son principe l'indique consiste à gagner beaucoup d'argent rapidement sans trop faire attention au contenu et à la finalité globale. Et par principe, ces bulles ne sont pas régulées !!!Remundo a écrit :Qu'est-il resté de la bulle internet ? Rien de plus que si elle n'avait pas eu lieu (des ordis et le réseau Internet et des webservices).
De même sur les subprimes, qu'en reste-t-il ? Des bâtiments, qui seraint maintenant là de toute façon même sans spéculation.
Par exemple, lors de la bulle Internet, il suffisait de dire "je veux faire un site Web sur le vent" pour lever des millions d'Euros. Ni les concepteurs ni les gens qui finançaient ne se souciaient du contenu et de son fonctionnement l'objectif était de revendre le site assez vite pour s'en mettre plein les fouilles. C'est ainsi que l'on a vu des sites de vente en ligne se créer alors qu'ils n'avaient pas de produits en stock, que l'on a vu des sites sans contenu dire qu'ils seraient rentables dans 5 ans sans avoir fait de réel business plan.
C'est à cause de tout ça que l'on a vu des sociétés créer des sièges sociaux dans des quartiers chics de Paris avec des coins repos, des masseurs qui venaient détendre les programmeurs... alors qu'il n'y avait rien derrière.
Bien sur il y a eu l'émergence de google, d'ebay et d'autres sites qui étaient bien pensés et avec une organisation "normale" mais globalement on a assisté à un chaos social avec beaucoup de gens au chômage du jour au lendemain, des sociétés solides se sont retrouvées en difficulté par ce qu'elles avaient acheté des sociétés bidons....
Et finalement lorsque la deuxième génération de société du net est arrivée, mieux pensées, mieux organisées et sans la folie des grandeurs, cela a été très dure pour elles de trouver des financements.
Lorsque l'on regarde aujourd'hui les subprimes, ce que je constate c'est surtout des logements vides car invendables avec juste à côté des familles entières à la rue.
Toutes les bulles amène son lot de catastrophes humaines et il en sera de même avec une bulle environnementale !!!!
Comme je l'ai dit, je pense que les mêmes travers viendront avec une bulle verte.Or il n'en va pas de même sur une éventuelle bulle verte. Car l'urgence est telle qu'il faut bel et bien qu'une "bulle verte" se forme pour laisser des infrastructures d'envergure suffisante pour surmonter la fin des hydrocarbures, et qui ne seront pas présentes sans cet afflux massif de capitaux.
Tu dis qu'il restera des infrastructures d'envergures. Soit mais lesquelles ?? Ce n'est pas parce que l'on aura des financements que l'on peut considérer qu'ils seront bien utilisés.
Imagines que cette bulle soit apparu avec le développement des agrocarburants ?? Que se serait-il passé ??
Le principe de la bulle c'est qu'elle se développe de manière anarchique, sans contrôle et surtout sans logique l'objectif c'est s'enrichir rapidement.
Est-il souhaitable que des installations énormes de panneaux solaires PV s'installent en Bretagne ou en Normandie ?? je ne le crois pas pourtant c'est sur que des petits malins réussiront à faire croire à des élus et des investisseurs que c'est intéressant.
Est-ce souhaitable même pour l'environnement ?? Que ferons-nous de ces panneaux construits en Chine avec des produits dangereux et polluants ?? Qu'en ferons-nous lorsque la société aura fermée et qu'il faudra démanteler le site ?? Est-ce que ce sera à la société de s'en charger ??
Maintenant si un mouvement vers les énergies vertes nous permettait d'obtenir des financements pour développer Laigret je serais le premier content mais j'ai la faiblesse de croire que Laigret va dans le bon sens du développement durable.
La question c'est combien de Laigret contre combien de projets farfellus ??
Il n'y a pas besoin de bulle pour ça malheureusement.Maintenant, il y aura sûrement de la spéculation et des faillites, même sur le marché des EnR. La bêtise humaine imposera ces (ses ?) convulsions, comme par le passé.
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- Remundo
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C moa a écrit :C'est à cause de tout ça que l'on a vu des sociétés créer des sièges sociaux dans des quartiers chics de Paris avec des coins repos, des masseurs qui venaient détendre les programmeurs... alors qu'il n'y avait rien derrière.Comme je l'ai dit, je pense que les mêmes travers viendront avec une bulle verte.Or il n'en va pas de même sur une éventuelle bulle verte. Car l'urgence est telle qu'il faut bel et bien qu'une "bulle verte" se forme pour laisser des infrastructures d'envergure suffisante pour surmonter la fin des hydrocarbures, et qui ne seront pas présentes sans cet afflux massif de capitaux.
Tu dis qu'il restera des infrastructures d'envergures. Soit mais lesquelles ?? Ce n'est pas parce que l'on aura des financements que l'on peut considérer qu'ils seront bien utilisés.
Imagines que cette bulle soit apparu avec le développement des agrocarburants ?? Que se serait-il passé ??
Le principe de la bulle c'est qu'elle se développe de manière anarchique, sans contrôle et surtout sans logique l'objectif c'est s'enrichir rapidement.
Je pense pour la France, par ordre croissant d'importance :
- au développement de l'éolien sur la façade Ouest et Nord-ouest
- au développement de la petite hydraulique
- à la création de structures de collecte et valorisation de la biomasse
- à la modernisation du réseau électrique accueillant des productions décentralisées de chaque foyer
- à un développement du solaire thermodynamique offshore sur la Méditerranée
Et pour l'Europe et ses grands voisins (Méditerranée + Proche Orient), des projets comme DESERTEC.
Sinon, je suis assez d'accord avec toi, mais j'aimerais apporter une nuance de taille.
"bulle" n'est pas toujours synonyme de crach et de modèles économique biaiseux et hypochrites
Les bons à rien de financiers définissent la bulle comme:
"Flambée du prix des actifs (actions, immobilier) sans rapport avec la valeur réelle des biens concernés."
Parce que c'est à chaque fois ce qu'ils en font pour s'en mettre plein les poches. Ce sont des clowns qui pourrissent tout ce qu'ils touchent. A la base, le secteur internet et l'immobilier sont vraiment utiles et ont été saccagés, même s'ils s'en remettent à chaque fois car ils sont utiles, voire même absolument nécessaires.
Or à la base, une bulle, c'est:
"Augmentation du prix des actifs sans rapport avec la valeur actuelle des biens concernés."
Comme tu le décris, quand les biens n'ont aucune valeur car adossés à des modèles non viables, c'est le crach.
Or si les biens n'ont pas encore franchement de valeur actuelle (actuellement, les EnR ne sont pas compétitives avec le pétrole, le gaz, et encore plus le charbon), mais auront à coup sûr une grande valeur future car fondées sur un modèle économiquement viable (dans 30 ans), alors la bulle n'éclate pas.
C'est en cela que je pense qu'une bulle EnR ferait affluer suffisamment de capitaux, et serait quand même salutaire vu l'urgence de construction d'infrastructures énergétiques pérènes et écologiques, avec un retour garanti sur investissement à moyen et long terme.
Une bulle est ce qu'on en fait : modérément gonflée et bien lancée, elle prend son envol, trop gonflée, elle éclate lamentablement.
@+
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le temps du retrait est venu
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Remundo a dit:
Je regrette, comparaison n'est pas raison! Une métaphore peut servir à illustrer une démonstration, non à remplacer une analyse.
Sans doute, en ce qui concerne l'urgence, mais quelles chances ont des infrastructures construites dans un but spéculatif et/ou sous l'effet de pressions diverses de répondre aux besoins réels?
"Une bulle est ce qu'on en fait : modérément gonflée et bien lancée, elle prend son envol, trop gonflée, elle éclate lamentablement."
Je regrette, comparaison n'est pas raison! Une métaphore peut servir à illustrer une démonstration, non à remplacer une analyse.
" …et serait quand même salutaire vu l'urgence de construction d'infrastructures énergétiques pérennes et écologiques."
Sans doute, en ce qui concerne l'urgence, mais quelles chances ont des infrastructures construites dans un but spéculatif et/ou sous l'effet de pressions diverses de répondre aux besoins réels?
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
quoiqu'il en soit, ça n'a rien d'une "nouveauté" comme on essaie de nous le faire croire.
le système essaie juste de se refaire du fric dessus, avec des taxes et ses lobbies associés.
le problème de l'eau et du réchauffement climatique existent depuis longtemps et quasiment rien n'a été fait, c'est pas en spéculant des emplois et du fric que ça va changer, juste de la poudre aux yeux de campagne électorale.
le système essaie juste de se refaire du fric dessus, avec des taxes et ses lobbies associés.
le problème de l'eau et du réchauffement climatique existent depuis longtemps et quasiment rien n'a été fait, c'est pas en spéculant des emplois et du fric que ça va changer, juste de la poudre aux yeux de campagne électorale.
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@ Remundo:
Je vais essayer de répondre* à ta laconique question: "Que proposes-tu?"
Examinons d'abord ta question (tu sais que je m'intéresse nettement plus aux questions qu'aux réponses!).
Ce que tu cherches c'est un moyen de pallier à l'épuisement inéluctable des sources actuelles d'énergie, dans le but de continuer à vivre aussi bien, voire mieux, que ce qu'elles ont permis.
Là, je vais être très net, il n'y a aucune solution, pas de plan "B". Pourquoi?
C'est une simple question de mesure, ou plutôt de démesure (tu te souviens de l'Hybris des grecs que tu jugeais dépassé?); l'énergie servant à transformer le monde, il y a 2 points à considérer: l'entrée (quantité d'énergie) et la sortie (modification de l'environnement, consommation de ressources naturelles hors énergie, pollutions…).
Pour une quantité faible en entrée, la conséquence en sortie est marginale; en revanche, dans le cas contraire on se heurte aux deux limites. Par conséquent, résoudre le problème de l'entrée (input), c'est aggraver le problème de sortie (output).
Après cette rapide synthèse, il faut aller plus loin dans l'analyse de la question, car nulle question n'est innocente.
A mon sens, les graves problèmes écologiques qui sont unanimement reconnus (bien qu'à des degrés divers), quoique légitimement préoccupants, ne sont pas ce qu'il y a de plus grave puisque ce ne sont, en fin de compte, que des conséquences, des symptômes.
La cause ou les causes ultimes sont sans doute très complexes et peut-être qu'un gros ouvrage n'en épuiserait pas les significations.
Cependant, je m'en tiendrais au plus évident et qui m'a frappé en lisant un résumé de la thèse d'un économiste anglais (un auteur allemand publia une variante de la même veine peu de temps après), selon lui, il est possible d'évaluer le prix des dégradations de notre environnement. Par ex. les coûts qui résulteront de l'absence de mesures de lutte contre le RC, en matière de frais médicaux, de dégâts climatiques, baisse de production agricole, etc…
Il apparaissait très clairement que passer de l'idéologie** écologique à la comptabilité économique, était la condition préalable à la reconnaissance officielle et à la respectabilité des enjeux environnementaux.
Là était bien le nœud du problème, seule la dimension économique pouvait être prise en compte et ceci montre que plus qu'une addiction au pétrole, simple moyen, nous avons (pas tous, mais beaucoup: occidentaux au sens large, ainsi que tous ceux qui sont tentés de les imiter) développés une formidable addiction à l'économie. A tel point que pour résoudre les problèmes causés par l'économie (et c'est assez flagrant avec la crise financière) l'esprit humain semble incapable d'imaginer autre chose qu'une nouvelle économie, une E. plus "vertueuse" ou encore une E. "verte". Donc, que trop d'économie sera guéri par plus d'économie encore.
Je ne développe pas plus, me contentant ici de suggérer l'idée; j'ajouterais seulement qu'il n'y a actuellement aucune force politique capable de la porter.
La crise future n'est pas énergétique, elle est systémique. Nous sommes dans une civilisation extraordinairement complexe, il en résulte un certain nombre d'avantages mais également un risque grandissant du fait de sa grande fragilité. Il y a, certes, quelques régulateurs, mais trop modestes pour contrôler une situation qui, à partir d'un dysfonctionnement initial pourrait évoluer vers le chaos par effet "domino".
Dès lors le problème pratique de l'énergie serait second par rapport aux besoins vitaux. Nous ne sommes guère préparés à ces situations (que nous tolérons fort bien lorsqu'elles se produisent loin de chez nous), nous qui nous offusquons de la crise financière, alors qu'elle n'affecte pas vraiment (pas encore?) la majorité d'entre nous (je ne dis pas que c'est anodin, seulement qu'il y a bien pire).
Mes choix en matière énergétique (Remundo: enfin!), alimentaire et habitat iraient vers tout ce qui assure une plus grande autonomie des personnes, pas dans le sens d'un repli égoïste, mais du local, du contrôlable directement. Ceci permettrait deux choses: restaurer la dignité des personnes en ne les réduisant plus au rôle "d'agent économiques" et assurerait une plus grande stabilité au modèle.
Villepin déclarait à midi que la solution en Irak et en Afghanistan n'était pas militaire mais politique, de même, la solution aux crises actuelles n'est pas économique mais politique***.
*Comme l'indique ma signature, j'ai horreur des réponses fermées, préférant laisser l'imaginaire des autres réagir à mes propos et suivre leur propre voie. Comme le dit justement cette pensée Zen, que ne renierait pas Lietseu: "Dans le voyage, l'important c'est le chemin".
**ce mot n'a pour moi aucune connotation péjorative.
***ce mot n'est pas pris ici dans le sens de politique politicienne.
Je vais essayer de répondre* à ta laconique question: "Que proposes-tu?"
Examinons d'abord ta question (tu sais que je m'intéresse nettement plus aux questions qu'aux réponses!).
Ce que tu cherches c'est un moyen de pallier à l'épuisement inéluctable des sources actuelles d'énergie, dans le but de continuer à vivre aussi bien, voire mieux, que ce qu'elles ont permis.
Là, je vais être très net, il n'y a aucune solution, pas de plan "B". Pourquoi?
C'est une simple question de mesure, ou plutôt de démesure (tu te souviens de l'Hybris des grecs que tu jugeais dépassé?); l'énergie servant à transformer le monde, il y a 2 points à considérer: l'entrée (quantité d'énergie) et la sortie (modification de l'environnement, consommation de ressources naturelles hors énergie, pollutions…).
Pour une quantité faible en entrée, la conséquence en sortie est marginale; en revanche, dans le cas contraire on se heurte aux deux limites. Par conséquent, résoudre le problème de l'entrée (input), c'est aggraver le problème de sortie (output).
Après cette rapide synthèse, il faut aller plus loin dans l'analyse de la question, car nulle question n'est innocente.
A mon sens, les graves problèmes écologiques qui sont unanimement reconnus (bien qu'à des degrés divers), quoique légitimement préoccupants, ne sont pas ce qu'il y a de plus grave puisque ce ne sont, en fin de compte, que des conséquences, des symptômes.
La cause ou les causes ultimes sont sans doute très complexes et peut-être qu'un gros ouvrage n'en épuiserait pas les significations.
Cependant, je m'en tiendrais au plus évident et qui m'a frappé en lisant un résumé de la thèse d'un économiste anglais (un auteur allemand publia une variante de la même veine peu de temps après), selon lui, il est possible d'évaluer le prix des dégradations de notre environnement. Par ex. les coûts qui résulteront de l'absence de mesures de lutte contre le RC, en matière de frais médicaux, de dégâts climatiques, baisse de production agricole, etc…
Il apparaissait très clairement que passer de l'idéologie** écologique à la comptabilité économique, était la condition préalable à la reconnaissance officielle et à la respectabilité des enjeux environnementaux.
Là était bien le nœud du problème, seule la dimension économique pouvait être prise en compte et ceci montre que plus qu'une addiction au pétrole, simple moyen, nous avons (pas tous, mais beaucoup: occidentaux au sens large, ainsi que tous ceux qui sont tentés de les imiter) développés une formidable addiction à l'économie. A tel point que pour résoudre les problèmes causés par l'économie (et c'est assez flagrant avec la crise financière) l'esprit humain semble incapable d'imaginer autre chose qu'une nouvelle économie, une E. plus "vertueuse" ou encore une E. "verte". Donc, que trop d'économie sera guéri par plus d'économie encore.
Je ne développe pas plus, me contentant ici de suggérer l'idée; j'ajouterais seulement qu'il n'y a actuellement aucune force politique capable de la porter.
La crise future n'est pas énergétique, elle est systémique. Nous sommes dans une civilisation extraordinairement complexe, il en résulte un certain nombre d'avantages mais également un risque grandissant du fait de sa grande fragilité. Il y a, certes, quelques régulateurs, mais trop modestes pour contrôler une situation qui, à partir d'un dysfonctionnement initial pourrait évoluer vers le chaos par effet "domino".
Dès lors le problème pratique de l'énergie serait second par rapport aux besoins vitaux. Nous ne sommes guère préparés à ces situations (que nous tolérons fort bien lorsqu'elles se produisent loin de chez nous), nous qui nous offusquons de la crise financière, alors qu'elle n'affecte pas vraiment (pas encore?) la majorité d'entre nous (je ne dis pas que c'est anodin, seulement qu'il y a bien pire).
Mes choix en matière énergétique (Remundo: enfin!), alimentaire et habitat iraient vers tout ce qui assure une plus grande autonomie des personnes, pas dans le sens d'un repli égoïste, mais du local, du contrôlable directement. Ceci permettrait deux choses: restaurer la dignité des personnes en ne les réduisant plus au rôle "d'agent économiques" et assurerait une plus grande stabilité au modèle.
Villepin déclarait à midi que la solution en Irak et en Afghanistan n'était pas militaire mais politique, de même, la solution aux crises actuelles n'est pas économique mais politique***.
*Comme l'indique ma signature, j'ai horreur des réponses fermées, préférant laisser l'imaginaire des autres réagir à mes propos et suivre leur propre voie. Comme le dit justement cette pensée Zen, que ne renierait pas Lietseu: "Dans le voyage, l'important c'est le chemin".
**ce mot n'a pour moi aucune connotation péjorative.
***ce mot n'est pas pris ici dans le sens de politique politicienne.
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
Une bulle consiste à faire croire qu'une chose a de la valeur. On appâte les acheteurs on leur faisant croire qu'ils pourront ensuite revendre plus cher. Quand il s'avère que cela n'a pas de valeur, les derniers acheteurs perdent tout, leurs autres se sont enrichi avec l'argent des derniers acheteurs.
Cela explique pourquoi les banques ont vendu à leurs clients des placements basées sur des actions. Elles savaient que ces actions allaient perdre leur valeur. Les banques se sont enrichi au détriment de leurs clients. Mais elles aussi ont fin par se faire avoir, car, dans l'espoir de s'enrichir encore plus, elle ont acheté d'autres produits qui n'étaient que du vent.
La spéculation est immorale car elle se fait toujours aux dépends de quelqu'un.
Cela explique pourquoi les banques ont vendu à leurs clients des placements basées sur des actions. Elles savaient que ces actions allaient perdre leur valeur. Les banques se sont enrichi au détriment de leurs clients. Mais elles aussi ont fin par se faire avoir, car, dans l'espoir de s'enrichir encore plus, elle ont acheté d'autres produits qui n'étaient que du vent.
La spéculation est immorale car elle se fait toujours aux dépends de quelqu'un.
Dernière édition par Cuicui le 06/11/08, 09:48, édité 1 fois.
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