L'abandon de la charrue dans l'agriculture
C'est vrai en zone tropicale bien pourvue en pluies ou irrigable, dans les limons fertiles des bassins fluviaux par exemple, là ou il y avait la foret. Dans ces conditions chaudes et humides, les mauvaises herbes sont des pestes, qui étouffent les cultures. Si le sol n'est pas propre au semis, les plantules de la culture n'ont que peu de chance de survivre à la concurrence., d'où le labour, ou le fossoir à main. Le non-labour exige un désherbage chimique. Dans le cas contraire, le sol est bouleversé soit par le feu, soit par le fossoir, et ce n'est plus réellement un non labour.
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Ibis a écrit :C'est vrai en zone tropicale bien pourvue en pluies ou irrigable, dans les limons fertiles des bassins fluviaux par exemple, là ou il y avait la foret. Dans ces conditions chaudes et humides, les mauvaises herbes sont des pestes, qui étouffent les cultures. .
Bon là, on commence à sauter du coq à l'âne.
Si c'est pour savoir qui a raison, au prix du n'importe quoi, je sors mon drapeau blanc.
Je précise donc ma pensée :
Il faut comparer labour et TCS dans un système de cultures donné : donc même exportations (paille, graines...), sous un même climat.
Ce que je disais s'entendait système céréalier en France. C'était ce qui était évoqué au départ.
A Citro : les TCS réduisent un peu le temps pour installer une culture, c'est clair. Mais ce n'est pas aussi tranché : "TCS / plusieurs cultures posisbles, sans TCS, c'est pas possible". Non, c'est un peu plus compliqué.
Pour les cultures dites "dérobées", et particulièrement pour les engrais verts, la logique est toute autre : coût minimal, la culture est destinée à être enfouie, donc ce serait idiot de labourer deux fois... Donc oui, culture dérobée va de paire avec TCS pour ces raisons là, davantage que pour la quetsion du temps (qui joue aussi, bien entendu).
Avec la "puissance de frappe" de nos agriculteurs (le tracteur le plus vendu en France en 2008 est un 180 CV !), cependant, en version labour, il n'y a que quelques heures de différence. En revanche, le bilan énergétique, le bilan carbone ne sont pas du tout les mêmes...
En contrepartie, oui, "champs sales" (un obstacle oh combien rédhibitoire pour une agriculteur du point de vue du regard des voisins !), risque de mycotoxines si on reste sur une monoculture ou sur de la céréaliculture pure, bien sûr...
Enfin bref, on retrouve là des bons vieux principes de l'agronomie (rotation, respect de vie du sol, etc) , oublié sous l'ère Monsanto, pschit pschit, tout est magnifique ! Même dans l'agriculture dite classique !
Je n'ai pas les chiffres en tête, mais dans l'établissement où je travaille, on a une demi-douzaine d'années de recul, avec des expérimentations, 3 systèmes de cultures dont un en TCS, avec un protocole, enregistrement du temps de travail, observation de l'évolution de la flore adventice...
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Did67 a écrit :Bon là, on commence à sauter du coq à l'âne.
Si c'est pour savoir qui a raison, au prix du n'importe quoi, je sors mon drapeau blanc.
Je te trouve bien désagréable (et superficiel) inutilement. Je répondais à Citro qui disait
citro a écrit :Cette technique permet des rotations plus rapides (2 voire 3 récoltes annuelles sur une même parcelle.
Par exemple céréales puis haricots dont les racines profondes "remonterons" les nutriments azotés enfouis trop profondément.
Tu conviendras avec moi que sous nos climats, 2 cultures ne sont possibles que sous irrigation (semer des haricots en juillet sans irrigation est trop aléatoire) et que trois cultures, c'est en maraîchage, pas en agriculture.
Tu n'as quant à toi pas argumenté aux réponses que je te faisais plus haut. Qui veut avoir raison ?
La plupart des agriculteurs bio l'ont compris, et utilisent les TCS de manière raisonnée, c'est à dire de temps en temps et en fonction de la culture à implanter et des conditions de l'année.
Ils savent que le labour reste la meilleure technique de désherbage.
Ils savent que certes, les premiers centimètres sont plus riches en matière organique, et plus vivant, mais que directement en dessous c'est plus pauvre qu'avec un labour (simple principe du mélange)
Quand à l'usage du roundup je disais
Ibis a écrit :C'est Monsanto qui se réjouit du non-labour.
Un nom labour diminue les litres de fuel par ha et augmentent les litres de roundup par ha.
Le non labour n'enfouissant pas les pailles (et leurs maladies), les fongicides ont la vie belle avec cette technique.
Cette affirmation ne signifie pas que je trouve cela génial, mais c'est une vérité statistiquement incontestable, et qui doit logiquement être comptabilisée comme inconvénient du non-labour.
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Ok pour les arguments avancés ci-dessus.
Concernant Monsanto... il faut boycotter leurs M....ES.
Il existe des alternatives durables et économiquement plus performantes qui en plus sont écologiques...
Je pense à tout l'arsenal du jardinier bio (ortie, consoude...) que les pouvoirs public veulent interdire sous la pression des lobbies dont monsanto fait partie.
Concernant Monsanto... il faut boycotter leurs M....ES.
Il existe des alternatives durables et économiquement plus performantes qui en plus sont écologiques...
Je pense à tout l'arsenal du jardinier bio (ortie, consoude...) que les pouvoirs public veulent interdire sous la pression des lobbies dont monsanto fait partie.
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- renaud67
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C'est Mr. Schauberger qui avait (entre autre) réalisé une étude sur les outils de labourage dont été sortie que des instruments à base de Cuivre étaient bénéfique pour le travail de la terre.
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Les absurdités d'hier sont les vérités d'aujourd'hui et les banalités de demain.
(Alessandro Marandotti)
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Les qualités du cuivre sont bien connues et son utilisation est EXTREMEMENT développée puisque (de mémoire) 8000 tonnes de cuivre seraient déversées sur les cultures chaque années sous forme de "bouillie Bordelaise" (sulfate de cuivre), essentiellement sur les vignes...
On considère aujourd'hui qu'il s'agit d'un problème important non pris en compte (juste quelques mesures de concentrations dans les sols).
On considère aujourd'hui qu'il s'agit d'un problème important non pris en compte (juste quelques mesures de concentrations dans les sols).
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Le cuivre revient à l'honneur Dans les hopitaux contre les maladies nosocomiales.
Pour les sulfites, c'est un conservateur et donc present dans un certain nombre de chose cosommable.
Sans le soufre, pas de vie sur terre
La pollution ne depent souvent pas tant du produit lui même que de la quantité trop importante presente en un lieu .
L'analyse des prélèvements a permis de constater l'action bactéricide des surfaces en cuivre
Pour les sulfites, c'est un conservateur et donc present dans un certain nombre de chose cosommable.
Sans le soufre, pas de vie sur terre
La pollution ne depent souvent pas tant du produit lui même que de la quantité trop importante presente en un lieu .
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"Réfléchir ne devrait-il pas être enseigné à l'école plutôt que d'y faire apprendre par cœur des faits qui ne sont pas tous avérés ?"
"C'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison !" (Coluche)
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- DELAIR
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Re: L'abandon de la charrue dans l'agriculture
SixK a écrit :Un petit article intéressant sur l'abandon de la charrue dans l'agriculture :
http://www.ouest-france.fr/actu/Agricul ... 4_actu.Htm
SixK
il y a des forums plus pointus qu'ici pour parler de cette évenement. Bref, c'est pas nouveau, en Beauce ce phénomène a déja dix ans.
Le problèmes est fonction de de la terre, car certaines n'ont pas besoin de ça...
Mais c'est une bonne solution, car nos terres manque d'humus..
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les hommes précédent la forêt, les désert les suivent" CHATEAUBRIANT
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