Capt_Maloche a écrit :J
en effet ce n'est qu'à basse T° que la chaudière permet une rendement optimal, il y a quand même de la récupe avec de l'eau à 60°C, il faut surtout que l'arrivée d'air du brûleur soit raccordée à une ventouse qui permet l'échange, et idéalement, il faut surdimensionner le conduit de fumée (la fameuse ventouse)
mais relativisons, si les radioateurs sont prévus pour être alimentés au max vers les 60°C, c'est quand même une forte économie annuelle à prévoir
Je ne partage pas ton optimisme.
Il y a deux choses, à ne pas confondre :
1) Dans la ventouse, air de combustion et fumées se croisent, ce qui "préchauffe" légèrement l'air de combustion.
2) La chaleur dégagée par la condensation de la vapeur d'eau produite par la condensation. Je n'ai plus les données en tête, mais cette dernière est considérable ! Alors que la chaleur massique de l'air est peanuts (celle "récupérée" par l'air de combustion en se réchauffant au contact de la fumée).
Et désolé, mais à 60 ° C, je me demande même si ça condense. Si oui, au mieux quelques gouttes... A 40 ° C, oui, surement... Et les gains de "jusqu'à 25 %..." annoncé dans les documentations, c'est avec de scircuits basse température (planchers chauffants - avec des départs à 28 / 30 ° et des retours à 23/24 !).
3) Et il y a le problème d ela fiscalité, évoqué par quelqu'un. Donc, on peut installer une condesnation pour le crédit d'impôts. Sans grands gains de rendement. Mais attention, le gaz, il faudra le payer quand même !
Enfin, der de der, on peut avoir cette stratégie fiscale et voir ensuite si on peut pas réduire les températures des circuits en changeant les radiateurs. Les stratégies ne sont pas incompatibles...