Je m'appelle Alexandre Tornel. Je suis employé à la mairie de Cahors, au service des Finances. Je suis un pragmatique. Chez moi, 1 + 1 ont toujours donné 2.
Quand j'ai lu les premiers textes sur le dopage à l'eau (je n'aime pas du tout cette expression de "dopage" empreinte d'une idée négative), j'étais assez septique. C'était au début de 2002. Je ne me suis toutefois pas arrêté à cette première impression car il était souvent fait mention de vieux brevets liés au monde automobile.
(J'oubliais de vous préciser que je suis un grand -et le mot est faible- passionné par l'automobile et son histoire)
J'ai donc découvert et étudié plusieurs dizaines de brevets approchant plus ou moins le principe du dopage à l'eau, lu des dizaines de rapports d'expériences plus ou moins heureuses d'inventeurs et autres bricoleurs doués, lu des centaines de pages disponibles sur le Net.
Je me suis fais ma propre opinion et j'ai surtout voulu éviter de suivre aveuglement les moutons qui ne faisaient que recracher certaines imbécillités d'autres moutons qui n'ont pas pris le soin d'étudier ce concept. (et Dieu sait qu'on trouve beaucoup de moutons sur le Net !)
Bien sûr, j'ai lu, entre autres, les expériences de Jean Louis Naudin, les pages simples et dépouillées mais très efficaces du groupe « réaction directe » et suivi quelques forums dont ceux d'éconologie de Monsieur Martz (hé c'est nous les gars!!)
Il n'y a pas de magie avec le dopage à l'eau. Il y a la science. Un point c'est tout.
Fin 2007, j'ai pu convaincre le maire de l'époque de tester le projet.
Inutile de vous dire que la plupart des élus m'ont pris pour un doux dingue. Je sais que certains étaient contre ce projet. « Ce n'était pas sérieux, du grand n'importe quoi, si cela fonctionnait cela se saurait, etc etc. »
Peu importe. Le premier magistrat de la commune m'a soutenu. Et grâce à lui, le projet a pu se faire.
J'ai contacté Alexandre Grégoire de l'association La Pierre Angulaire car le montage qu'il proposait me semblait le plus abouti et le plus réfléchi en matière d'efficacité et de sécurité pour le moteur. La ville de Vitry sur Orne avait d'ailleurs fait appel à ses connaissances et son expérience dans ce domaine. (plus d'infos: dopage à l'eau à Vitry)
Janvier 2008, j'ai constitué une équipe de trois techniciens qui
souhaitaient participer à cette expérience : le responsable de l'atelier de mécanique et deux spécialistes des soudures et travaux délicats. Puis, une Peugeot 306 diesel de 1998 de fonction nous a été allouée pour l'expérience.
En quatre jours et demi, nous avons pu appréhender le principe du dopage à l'eau et équiper la 306.
Les premiers résultats, positifs, ne se sont pas faits attendre. Nous avons retrouvé les résultats habituels : 25 % de réduction de consommation de carburant et 70 % de réduction des émanations polluantes.
Aujourd'hui, en août 2009, ce véhicule roule toujours. Il est un des
véhicules du pôle déplacement et est utilisé quotidiennement.
Qu'avons-nous déduits de cette expérience ? Que penser du dopage à l'eau ?
L'idée est bonne. Le principe est tout à fait valable. Il y a de réelles
économies de carburant. Il y a de réelles réductions de la pollution.
Le système est efficace quand le moteur est chaud. Il est donc préférable de l'installer quand on sait qu'on va rouler quotidiennement plus de dix minutes et que le circuit d'échappement va monter en température.
Inutile de prévoir une installation si on utilise sa voiture seulement pour aller chercher son pain à 500 mètres : le système n'aura pas le temps de chauffer et avouez que la marche à pied, cela fait du bien et dans ce cas là, c'est mieux pour l'environnement !
Le système fonctionne sans "taxes carbones" ajoutées qui donnent la bonne conscience à ceux qui continuent de polluer. Il n'est pas hypocrite et n'utilise pas de produits dangereux.
Si vous voulez en savoir plus sur notre opération, je vous propose d'aller rendre visite au site de Quercy Energie. Vous trouverez des dossiers complets faits par la mairie de Cahors et par Quercy Energie qui fut aussi partenaire de cette aventure.
(voici la page en question)
Si vous souhaitez des informations complémentaires, écrivez-nous !
Merci.
Monsieur Martz, encore merci pour le travail formidable que vous faites depuis quelques années (Merci, ca fait chaud au coeur!)
Si vous voulez me demander des détails, n'hésitez pas !
Au plaisir de vous lire.
Alexandre Tornel
b) 3 documents à télécharger
- Dopage à l'eau à la Mairie de Cahors, plaquette de présentation (2 pages)
- Résultats et analyses sur la 306 diesel de Cahors dopée à l'eau (12 pages)
- Dossier technique complet: peugeot 306 dopée à l'eau (56 pages)
Plus d'infos techniques:
source
VILLE DE CAHORS - DOPAGE A L' EAU DES MOTEURS
Janvier 2008, des agents municipaux de la ville de Cahors ainsi qu'un technicien de Quercy Energies, expérimentent au cours d'une formation, un procédé atypique « le dopage à l'eau des moteurs».
L'objectif de la formation : adapter un véhicule municipal, une 306 Diesel au procédé de « dopage à l'eau des moteurs » .Une technique qui reste peu répandue, mais dont l'existence est pourtant connue depuis longtemps grâce notamment aux expérimentations de Paul PANTONE (inventeur / breveteur). Une formation qui s'inscrit dans le programme d'action de l'agenda 21 local mené par la ville de cahors. Après un an de fonctionnement les résultats sont très concluants...
Le principe observé est une optimisation du rendement d'un moteur : on profite de la chaleur, normalement perdue de l'échappement pour transformer de la vapeur d'eau en gaz de type « vue_de_dessus_du_moteur.jpgplasma » que l'on injecte alors dans les chambres de combustion du moteur au niveau de l'admission d'air. On obtient ainsi une amélioration du bilan énergétique du moteur tout en limitant son usure, ses consommations et rejets.
Résultats constatés d'après les observations des agents techniques municipaux:
Après 1 an de fonctionnement : 25 % en moins de consommation, et 70 % d'émissions de gaz d'échappement évités !
Etonnant que ce système soit encore si confidentiel ! Chacun peut suggérer sa propre explication, à commencer par une trop forte influence du lobby pétrolier voire nucléaire, et d'autre part une timidité des motoristes qui expérimentent tout de même ce système sur des prototypes.
Dans un contexte de crise énergétique, ce type d'opération est un signe fort envoyé à la population, aux industriels de l'automobile et représente un intérêt certain pour l'environnement, les économies financières générées, c'est pourquoi la municipalité entend poursuivre les études sur cette démarche.
Pas sur que cela soit confidentiel, pour preuve ce brevet de renault sur l'injection d'eau posé récemment évoqué dans ce sujet...on dirait que chez Quercy, ils ont eu des infos sur certaines expérimentations?