Réflexions sur l'écologie, la consommation et le bonheur

[lejustemilieu]

Diminuer nos consommations d'un facteur 4 est très facile

Bonjour,
Cette phrase lue sur écono m’interpelle car une idée me trotte dans la tête depuis quelques temps.
Je trouve, que le monde actuel, avec toutes ses technologies, toutes ses facilités, est un monde de gens majoritairement malheureux.
Je vois la réponse fuser directement « parle pour toi ».
Il faut regarder la réalité :
Il y a des signes révélateurs.
Le nombre de divorces
Le nombre de célibataires dans les pays riches
Le nombre de suicides
Le nombre de gens qui fuient leur pays dans des conditions périlleuses pour diverses raisons.
L’invasion des drogues
Le nombre de politiciens véreux, corrompus.
Etc., etc.…La liste est interminable
Pour moi, écologie rime avec justement simplicité de vie.
On nous a créé des besoins inutiles. Inutiles et destructeurs de valeurs sociales.
Hors, ce sont les valeurs sociales qui rendent les gens heureux.
Le plus triste dans l’histoire, c’est que les pays « pauvres économiquement » nous envient ! et sont par conséquent malheureux. (sauf de rares exceptions).
Dans l’autre sens, beaucoup de gens extrêmement riches sont malheureux.
Non, l’argent, la technologie avancée à outrance ne sont pas des facteurs de bonheur, au contraire.
Le plus terrible dans tout ça, c’est que nous sommes presque obligés de suivre ce train de folies, au risque de devenir un paria, un sans abrit.
La voiture est devenue une nécessité, idem pour le pc, les assurances diverses, les frais fixes inévitables et multiples etc.
Alors, comment échapper à ce système destructeur à tous points de vues ? comment revenir à des valeurs saines ?
Je me pose la question.
Je me dis meme qu'il est grand temps de se poser la question.

[Did67]

Allez, dans la même veine :

1) J'ai lu quelque part un résumé d'une recherche qui "prouve" qu'aujourd'hui, avec un niveau de vie "matériel" multiplié par 5 ou 210, on est "moins heureux" (satisafait, content, je ne sais comment cela est défini) que les gens dans les années 50...

2) Cette même étude "prouve" (je mets entre guillemet, c'est moi qui utilise le mot, il faudrait dire "défend le point de vue" ?) que les effets positifs de la consommation matérielle sont très courts (env iron 2 ans) : on ahcète une no_velle voiture, un nouivel;e télé, une nouvelle chauidère, etc... Au bout de deux ans, on n'en est plus content, il faut changer...

En clair, la conosmmation de biens matériels est une addiction pure et simple.

Je propose donc de crére un cercle pour lutter contre la consommation avec les mêmes méthodes que contre les drogues : "les anticonsommateurs anonymes " ???

Et donc se sortir de cette crise de matérialisme addictif par le haut ???

Je suis convaincu qu'on y trouverait beaucoup de bonheur. Et du sens à notre v ie ???

PS : ne pas oublier qu'il peut exister une "consommation verte" ou "consommaton écolo" tout aussi addictive (juste un eu plus tendance) que les autres !!! Avec juste un vernis de "bonne conscuience" en plus, par-dessus...

[lejustemilieu]

1) J'ai lu quelque part un résumé d'une recherche qui "prouve" qu'aujourd'hui, avec un niveau de vie "matériel" multiplié par 5 ou 210, on est "moins heureux" (satisafait, content, je ne sais comment cela est défini) que les gens dans les années 50...

2) Cette même étude "prouve" (je mets entre guillemet, c'est moi qui utilise le mot, il faudrait dire "défend le point de vue" ?) que les effets positifs de la consommation matérielle sont très courts (env iron 2 ans) : on ahcète une no_velle voiture, un nouivel;e télé, une nouvelle chauidère, etc... Au bout de deux ans, on n'en est plus content, il faut changer...

VOILA DID c'est exactement de ça que je parle !
Tu l'a mieux résumé que moi
Ouf! je ne suis pas le seul à penser ce genre de choses

[Ahmed]

Affirmer une telle chose est plus ou moins maladroit:

on est "moins heureux"...()...que les gens dans les années 50...

1- c'est donner un argument aux partisans de la "fuite en avant", en faisant référence à un passé idéalisé et de toute façon révolu.
2- ces années avaient comme objectif le modèle américain et projettaient leur félicitée dans un futur qui est notre présent. Elles contenaient donc, en puissance, les dérives actuelles.

Peut-être, qu'en définitive, la grande différence entre ces deux époques réside dans la perte de l'espoir d'une vie meilleure obtenue "automatiquement" par le simple effet du progrès des sciences et des techniques.
C'est dans cette perte même que je voie la possibilité d'une vision plus lucide, prélude à une réappropriation des changements.

[Lietseu]

+1 Ahmed

Ce qui tue notre société, c'est l'inquiétude, la peur du lendemain qui est...aussi vieille que l'humanité

Ce qui manque à notre monde matérialiste, c'est "un idéal humaniste et fraternel" comme le dirais un chat de mes amis.

Et pour tout dire, une philosophie basée sur les meilleures que la planète et connue, quelque chose de synthétique qui reprendrais la "quintessence de l'enseignement des plus grandes têtes pensantes de notre monde", enfin, c'est mon avis, vous en ferez ce que vous voudrez


Miaou...


(je vous donnerez des pistes si, cela vous tente)

[Did67]

1) Je me suis mal exprimé. Tout ça, c'est de mémoire. C'est sans doute pas "heureux", mais "satisfait". J'imagine qu'ils ont administré un même questionnaire ???


Berf, avec le recul, consommer 4 ou 5 fois plus ne se traduit pas une satisfaction supérieure.

2) Clair que la morosité ambiante tient beaucoup à la croyance dans l'avenir. Je me souviens avoir fait mes études sans réfléchir au chomage du tout... C'était juste mon choix... C'est juste un exemple...

[ex-océano]

Voilà, pourquoi consommer plus ?
J'ai trouvé un forfait avec moitié moins d'heures et j'économise entre 15 à 20€ par mois.
Ma voiture a 14 ans et plus de 250 000 km.
Nos PC portables ont plus de 3 ans, avec un bête Celeron M360 et un DD de 40Go et consomment peu. Pour nos utilisations pas besoin de plus.
Etc, etc, etc...
Mon téléphone portable est un Nokia 6020 qui a 3 ans et je n'en ai pas changé depuis.
Soit on décide de consommer soit on se contente de ce que l'on a et ce n'est ni le dernier modèle de PC, de voiture ou de GSM qui me rendra plus heureux...

[Ahmed]

Non, Did67, tu ne t'es pas mal exprimé, je rebondissais simplement sur ton propos pour faire cette remarque.

Après la guerre, époque de privations, il y eu un désir d'abondance qui se conjugua avec une grande désillusion vis à vis des grandes idéologies misent à mal par toutes les guerres récentes et les péripéties de l’histoire.
Cependant une partie de l’opinion était encore suspendue à l’espoir représenté par l’URSS. Fourvoiement intellectuel, mais utile contrepoids à l’économie de marché: la période fut assez prospère, du moins à l’intérieur de l’Europe et le déclin du tiers monde était comme une justification à contrario de ses qualités.

Dès la désintégration de l’URSS, les contradictions internes du libéralisme, libérées par son triomphe même, assurent un succès grandissant à un nihilisme résigné ou à un cynisme calculateur.
Comment pourrait dès lors s’instaurer un débat d’idées, puisque tout contribue à rendre les idées confuses et contradictoires (c’est même devenu la politique nationale !)?

- La taxe carbone veut imposer aux citoyens un comportement "responsable" et vise à économiser l’énergie dans une économie fondée sur le gaspillage !
- Les organismes financiers sont récompensés de leurs spéculations malheureuses (en étant indemnisés), tout en étant priés (mollement) de modérer leurs appétits.
- Les responsables (sic !) politiques faisant du marché le début et la fin de toutes choses, signent l’insignifiance de leur fonction et la fin du politique.

- Paradoxe plus fondamental encore (et lourd de conséquences), du libéralisme qui fait de l’égoïsme la condition du bien-être de la communauté, de la cupidité celle du bien commun. Paradoxe tempéré jadis par la concurrence des autres courants de pensée, mais aujourd’hui bien visible dans son universalisme.
La vision néolibérale est un retour aux origines les plus violentes de cette utopie désormais sans obstacles et sans modérations.

Bien que tous ces éléments ne soient pas perçus toujours très clairement, ce sont eux qui expliquent le peu de confiance ou d’espoir en l’avenir : il est clair que les côtés positifs de la période des 30 glorieuses avaient su faire oublier certains aspects qui l’étaient beaucoup moins, la période actuelle ne propose plus rien, qu’un monothéisme fondamentaliste et totalitaire.

PS : un livre intitulé : "La politique de l’oxymore", vient de sortir, je ne l’ai pas encore lu, ça ne saurait tarder !

[nlc]

Did67 : tu lis pas tes messages PV ? J'ai répondu depuis longtemps à ton message !

Pour le sujet de ce sujet :

Vous avez vu Matrix 1 ? Ca ne vous rappelle rien ?

[Lietseu]

Pôvre lejuste...

Il semble que le monde ne soit pas encore prêt, pour les réformes humanistes que tu appelle de tes vœux...

Pour moi, a l'évidence, Econologie l'association, sera l'une d'entre-elles et si nous ne restons pas 8 ou 9 à espérer et construire un changement de mentalité...ça va bouger dans les chaumières.!!!

On pourrais aussi parler des préceptes de Eckart Tolle et de son livre ou, il parle de ce que nous sommes et quels sont nos véritable but, mais peut être vais-je trop vite en besogne

Attendons et voyons, l'avenir sera spirituel et moins matérialiste ou il ne sera pas...


Attention, ne vous méprenez pas sur le sens de ses mots car alors, vous partiriez dans le jugement "a l'emporte pièce" typique de notre âge de déraison....& par conséquent, tomberiez dans le piège tendu par les médias que vous décriez, mais écoutez notablement, suivant ainsi la voie toute tracée par les maître à penser de la pub et du marketing Roi

Miaou

(je précise que ses affirmation sont le reflet de mes propres convictions-et pas celle d'éconologie-je suis et reste aux yeux du monde, "un rêveur" ou un "foulosophe" contraction de philosophe et de fou-de-dieu ) et cela dans le sens le plus raisonable de l'affirmation-quoique -je me demande en quoi la raison aide le monde