Selon France Info, le gouvernement s'apprête à annoncer l'instauration d'un bonus écologique plus restrictif. Beaucoup de véhicules entre 95 g et 100 g de CO2 par km aujourd'hui subventionnés ne le seraient plus.
Instauré fin 2007, le bonus écologique avait pour objectif de pousser les consommateurs à acheter des véhicules moins émetteurs de CO2. Il était prévu que chaque année, le bonus serait plus restrictif par tranche d'émission de gaz carbonique du véhicule. En 2009, aucune mesure de réduction n'avait été prise, mais cela va changer en 2010.
Beaucoup moins de véhicules concernés par le bonus
Première mesure, selon France Info: la limite pour obtenir un bonus ou écoper d'un malus serait abaissée de cinq grammes de gaz carbonique par kilomètre. Autrement dit, au lieu de commencer à 160 g, le malus débuterait désormais à 155 g. Le bonus de 1000 euros, accordé jusqu'ici à l'achat de voitures émettant moins de 100 g de CO2, serait dorénavant réservé aux véhicules émettant moins de 95 g. Cette dernière mesure se révèle la plus contraignante. Ces dernières années, les constructeurs automobiles avaient rivalisé pour produire des véhicules citadins (Seat Ibiza, Peugeot 207, etc.) plus propres, émettant entre 96 à 99 g de gaz carbonique par kilomètre. Ils ne seront donc plus concernés par ce bonus de 1000 euros, mais par le bonus inférieur.
Un système qui n'a pas fait ses preuves
Alors que le système de bonus-malus ne devait rien coûter à l'Etat, France Info affirme qu'il a coûté 600 millions d'euros par an. En cause, les calculs prévisionnels: le bonus a été prévu selon les ventes de véhicules avant l'application de la prime écologique. Or, le bonus écologique a bel et bien changé les comportements à l'achat de véhicules: les ventes des voitures à fortes émissions de CO2 ont chuté de plus de 50%. Conséquence: le malus de ces grosses voitures, qui devait financer le bonus des voitures plus respectueuses de l'environnement, n'a pas été suffisant.
l'express news source