Stocker l'énergie dans un fluide à plus de 400°C: TREC

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Stocker l'énergie dans un fluide à plus de 400°C: TREC




par Obamot » 07/10/09, 12:00

Ici:
http://www.nouvo.ch/s-046

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Dans le cadre de la Transmediterranean Renewable Energy Cooperation (TREC), DESERTEC n'en n'est plus à l'état de projet mais en cours de réalisation accélérée. Et concernant l'équilibre géostratégique, cela constitue une avancée majeure pour apporter des devises à des régions qui sont historiquement instables, dues à leur bas seuils de pauvreté, à un climat rude et à une inexploitation de ressources pourtant abondantes. Les infrastructures de la TREC sont/seront donc à la fois un vecteur de paix dans le monde, une alternative effective au nucléaire civil (qui peut basculer vers le militaire) et une solution pour contrecarer le réchauffement climatique et ses conséquences palpables sur la planète.

Hier soir, dans "Nouvo" (TSR), on y apprend que:
1) Plusieurs centrales solaires sont déjà construites et d'autres en cours de construction.

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2) Que ABB a trouvé le moyen de transporter l'énergie sur des longues distances quasiment sans perte, grâce à un système de conversion aternatif-continu grâce à des batteries de semiconducteurs. Ils produisent actuellement des wafers de silicium dans ce but à un investissement à hauteur d'environ 150 mios.

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3) Que la plus prometteuse de ces centrales ne stocke plus l'énergie dans du silicium ou du sel mais grâce à un fluide (forcément visqueux) à plus de 400° dans des réservoirs, ce qui va directement à la rencontre de certaines idées récemment émises par Christophe (les grands esprits se rencontrent) qui suggérait de stocker la chaleur dans de l'huile:

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Le fluide produit ensuite de la vapeur d'eau sous pression. On connaît la suite, on peut stocker l'énergie de ce fluide dans de gros réservoirs, pendant que l'ensoleillement le permet et le restituer la nuit ou partiellement par temps couvert. La température élevée permet alors de mettre de l'eau sous pression pour faire tourner des turbines et produire de l'électricité. Encore fallait-il y penser...

La dépendance énergétique par rapport à ces régions, serait estimée à 15% à l'horizon 2050. En fait cela pourrait être beaucoup plus ...tout dépendra de l'accueil réservé par les pays limitrophes ...et ils sont nombreux ...ce qui réduira d'autant les risques d'approvisionnement.

Source: Magazine Nouvo.
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par Remundo » 07/10/09, 14:35

Ah intéressant,

peut-être ne pas trop s'emballer quand même, entre la com' et la réalité.

Pour ma part, j'ai proposé de stocker dans la silice quartique, FAQ du 9 novembre 2008ou même le sable.

ça ne manque pas dans le désert :D

c'est sûr que Desertec, en tout cas "son esprit" devrait être une priorité absolue au niveau européen... :|
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le temps du retrait est venu
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par Obamot » 07/10/09, 16:46

Oui Remundo, absolument.

Sur le plan humain et écologique
C'est une entreprise dont il ne faudra pas oublier d'une part la portée locale (refleurir le désert, développer de l'agriculture, élever le niveau de vie) et d'autre part écologique. Pour son côté «énergie pacifique» serait-ce la clé «humaniste» léguée aux générations futures que le monde attend...?

Sur le plan technique
D'après ce que je comprends, la circulation d'un fluide est obligatoire, les réservoirs sont des «tampons énergétiques» directement utilisables, mis en œuvre ou non.

Donc l'un n'empêche pas l'autre, car le circuit collecteur est nécessaire quel que soit la stratégie utilisée. Au début il faudra forcément
— un premier "tampon de stockage lourd" pour la phase nocturne autour de 1650°C et pouvant aisément supporter des chocs thermiques importants sans sourciller et sans baisse perceptible en capacité de production) et
— un deuxième "tampon circulant" à ~400°C allant d'un côté puiser dans le premier tampon et de l'autre échanger sa température pour faire élever la température de l'eau et la mettre sous pression pour les turbines.

Après les sites locaux pourront y mettre des reservoirs (ou non) pour étendre encore la durée de stockage selon les caprices locaux de la météo, donc en fonction des besoins.

Il est à supposer qu'au fûr et à mesure que l'implantation se fera, l'infrastructure globale pourra se passer du "tampon de stockage lourd", notamment pour réduire les coûts de maintenance et ensuite parce qu'il se posera la question de la rentabilité de sa construction.

Car la couverture de TREC (si on y ajoute le parc éolien islandais et le Maroc qui sont en tête de file) s'étendra sur au moins 5 fuseaux horaires (6 avec le Sultanat d'Oman et pourquoi pas l'Iran)...

La conséquence est que ça allonge la période diurne tout en réduisant de facto notablement la période nocturne.

Ça fait quand même réfléchir... [joke :cheesy: ]
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