Bossuet."Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes"
L'urgence de l'emploi
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recyclinage a écrit :la science tue dieu
Faits et preuves svp?
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C’est vrai, mais n’enlève rien à ton mérite : pour saisir une perche, encore faut-il être capable de la voir, ce qui, dans le cas présent demandait quelque finesse d’esprit…
Je voudrais revenir au fond du débat : aujourd’hui, il y a une presqu’unanimité, toutes tendances confondues, pour considérer le travail comme positif et souhaiter le retour à un plein emploi. Cette inclination résulte souvent d’excellentes intentions et se comprend par égards à la situation individuelle dramatique des chômeurs.
Cependant, c’est entériner, de façon inconsciente, la logique sous jacente du système économique : seul celui qui travaille a droit à manger.
Dans son énoncé brutal, cela signifie que la vie de ceux qui ne sont pas en mesure de produire de la valeur, n’a, elle-même, pas de valeur.
Oiseautempête propose une vision qui est exacte mais ne rend pas bien compte de l’aspect théorique des phénomènes.
Si l’on veut laisser de côté l’aspect catéchisme et les dérives romantiques du marxisme (celui de Karl, pas celui de Christophe !), ses analyses restent pertinentes : la baisse tendancielle des profits résultant de l’existence de la concurrence, conduit à des prix plus bas : c’est à ce moment qu’intervient le consommateur, en tant qu’arbitre.
Si le matérialisme historique me laisse profondément dubitatif, car trop daté par l’époque de rédaction du "Capital", les bases du raisonnement marxien me semblent un bon outil pour comprendre la situation présente.
Pour faire bref, si l’on considère que la valeur dépend in fine de la quantité de travail contenue dans la marchandise, que celle-ci décroît régulièrement (d’où le chômage lorsqu’il n’y a plus possibilité de transfert d’un secteur à un autre [par exemple de l’agriculture vers l’industrie, de l’industrie vers les bureaux…]), il n’y a plus qu’une possibilité de création de valeur : c’est le crédit (ce dernier est une avance sur un gain futur, hypothétique par définition).
La crise financière résulte moins d’une perversité des banquiers que de la baisse des revenus industriels qui réoriente l’activité sur la marchandise la plus abstraite : l’argent.
On voit donc que cette question de l’emploi est pour le moins ambiguë puisqu’elle réconcilie des partisans de la croissance à tout crin ainsi que ceux qui voient dans la "création d’emploi" un remède d’urgence à un drame intolérable.
PS: reliser le livre du gendre de K.M., "Le droit à la paresse"
Je voudrais revenir au fond du débat : aujourd’hui, il y a une presqu’unanimité, toutes tendances confondues, pour considérer le travail comme positif et souhaiter le retour à un plein emploi. Cette inclination résulte souvent d’excellentes intentions et se comprend par égards à la situation individuelle dramatique des chômeurs.
Cependant, c’est entériner, de façon inconsciente, la logique sous jacente du système économique : seul celui qui travaille a droit à manger.
Dans son énoncé brutal, cela signifie que la vie de ceux qui ne sont pas en mesure de produire de la valeur, n’a, elle-même, pas de valeur.
Oiseautempête propose une vision qui est exacte mais ne rend pas bien compte de l’aspect théorique des phénomènes.
Si l’on veut laisser de côté l’aspect catéchisme et les dérives romantiques du marxisme (celui de Karl, pas celui de Christophe !), ses analyses restent pertinentes : la baisse tendancielle des profits résultant de l’existence de la concurrence, conduit à des prix plus bas : c’est à ce moment qu’intervient le consommateur, en tant qu’arbitre.
Si le matérialisme historique me laisse profondément dubitatif, car trop daté par l’époque de rédaction du "Capital", les bases du raisonnement marxien me semblent un bon outil pour comprendre la situation présente.
Pour faire bref, si l’on considère que la valeur dépend in fine de la quantité de travail contenue dans la marchandise, que celle-ci décroît régulièrement (d’où le chômage lorsqu’il n’y a plus possibilité de transfert d’un secteur à un autre [par exemple de l’agriculture vers l’industrie, de l’industrie vers les bureaux…]), il n’y a plus qu’une possibilité de création de valeur : c’est le crédit (ce dernier est une avance sur un gain futur, hypothétique par définition).
La crise financière résulte moins d’une perversité des banquiers que de la baisse des revenus industriels qui réoriente l’activité sur la marchandise la plus abstraite : l’argent.
On voit donc que cette question de l’emploi est pour le moins ambiguë puisqu’elle réconcilie des partisans de la croissance à tout crin ainsi que ceux qui voient dans la "création d’emploi" un remède d’urgence à un drame intolérable.
PS: reliser le livre du gendre de K.M., "Le droit à la paresse"
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
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je crois avoir plus simple de dire qu'un jour l'humanité ce réveillera avec le devoir d'acceptation des responsabilité envers sont voisin
la paix et la liberté est à ce prix
la paix et la liberté en positivité
le jour ou les gens ce dirons:
je suis responsable de mon voisin
sont bien être ou sont mal être est en partie de ma faute
je ne crois pas obligatoire de pencher pour une tendance politique ou philosophique
je crois simplement que le jour ou l'humain regardera l'autre en ce disant:
il est moi
je suis lui
l'humanité aura grandis
et l'on appellera plus cette planète
la planète des enfants
mais on l'appellera la planète des justes
la paix et la liberté est à ce prix
la paix et la liberté en positivité
le jour ou les gens ce dirons:
je suis responsable de mon voisin
sont bien être ou sont mal être est en partie de ma faute
je ne crois pas obligatoire de pencher pour une tendance politique ou philosophique
je crois simplement que le jour ou l'humain regardera l'autre en ce disant:
il est moi
je suis lui
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et l'on appellera plus cette planète
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mais on l'appellera la planète des justes
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https://www.econologie.com/forums/les-multin ... t8961.html
voici un problème cornélien qui vas de paire avec le sujet ici même traiter
voici un problème cornélien qui vas de paire avec le sujet ici même traiter
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