Christophe a écrit :
a) un apport et obtenir un prêt bancaire
b) être propriétaire d'un bien immobilier
c) avoir une toiture ou un jardin "approprié"
Et c'est déjà pas mal restrictif...
Je pense que si tu n'es plus "trop endetté" pour ta maison, celle-ci vaudra largement garantie auprès d'un banquier...
Je pense...
La logique des banquiers est implacable et sommes toutes très mécanique (une partie de ma carrière a consisté en une aide aux jeunes agriculteurs pour monter des dossiers financiers en partie en vue de l'obtention d'aides, en partie en vue d'obtention de crédits - je parle là d'expérience, même si elle est un peu ancienne).
Le banquier se pose deux questions :
a) est-ce que l'emprunteur pourra rembourser (d'où les seuils de 30 / 35 % maxi du revenu consacré aux mensualité) : dans ce cas, la réponse est oui
b) si l'emprunteur n'est pas sérieux, est-ce que j'ai une garantie (caution, hypothèque, nantissement...) : dans le cas où la maison est déjà pas mal remboursée, elle constituera une garantie suffisante... (un ordre d'idée : prendre la valeur actuelle marchande de la maison, la diviser par deux, retrancher le capital encore dû au titre de l'emprunt : si c'est positif, on peut argumenter ; sinon, cela va être plus dur). A noter que dans ce cas, la première question peut être largement relativisée (j'ai vu des crédits pour des opérations peu rentables parce qu'il y a avait un capital propre suffisant en cas de saisie, donc aucun risque pour la banque ; tant pis si tu te plantes !)