Mode plaisanterie ON:
En installant dans au milieu de ces ecole une centrale d'incinération des ordures menagére qui servirait de chaufferrie vous gagneriez meme de l'argent...Pour completer la chauffe deux trois antennes relais implantées dans les cours et vous rechauffez les momes au micro onde...
j'suis plus là....................
[Chaudière] Equivalence consommation différentes énergies
Apparté : Merci Macro :-)
Bonjour,
Avoir peur de présenter une solution granulés parce qu'il n'y a pas d'étude prospective sur leur prix, pour proposer à la place une solution combustibles fossiles, je dois dire que cela me surprend !
Si une chose est sûre, c'est que pour la même énergie thermique, les combustibles fossiles sont déjà nettement plus chers que le bois, et cela ne va manifestement pas changer de direction, surtout si la taxe carbone se met en place... une jour peut-être...
"moderne" accolé à fuel/gaz me parait antinomique. Et basse température existe aussi en bois, le problème c'est qu'il faut alors redimensionner tous les échanges au niveau des radiateurs...
Baser un choix stratégique à 20 ans sur une économie d'impôt initiale me parait déséquilibré. Surtout que les solutions granulés et solaires bénéficient aussi des même économies d'impôts, normalement, voire devraient bénéficier de plus...
Ne plus avoir de combustible, c'est tout de même le mieux...
Si il s'agit d'un toit terrasse en dur, ce doit être assez simple à installer. Le plus dur devrait être l'installation du circuit d'eau, en partant de capteurs sous vide, qui permettent des températures plus hautes et un meilleur rendement, surtout par temps froid, là où c'est le plus utile.
Pour avoir des ordre de grandeur de prix rapidement, je connais :
cette offre grand public
et cette offre plus professionnelle
En faisant la moyenne, tu devrais avoir un bon ordre de grandeur pour l'aspect matériel...
Il y a peut-être d'autres prix disponibles sur le net, mais les professionnels du secteurs chauffage sont plutôt... frileux sur l'affichage des prix ;-) [note : j'essaye de battre Macro !]
Bonjour,
johnD a écrit :Effectivement. Le problème c'est qu'il manque un travail de prospective sur le prix des granulés pour la proposer comme une solution entière actuellement sur une installation telle que celle-ci.
Avoir peur de présenter une solution granulés parce qu'il n'y a pas d'étude prospective sur leur prix, pour proposer à la place une solution combustibles fossiles, je dois dire que cela me surprend !
Si une chose est sûre, c'est que pour la même énergie thermique, les combustibles fossiles sont déjà nettement plus chers que le bois, et cela ne va manifestement pas changer de direction, surtout si la taxe carbone se met en place... une jour peut-être...
johnD a écrit :La solution que je veux proposer est une solution moderne type basse température fuel/gaz
"moderne" accolé à fuel/gaz me parait antinomique. Et basse température existe aussi en bois, le problème c'est qu'il faut alors redimensionner tous les échanges au niveau des radiateurs...
johnD a écrit :sur laquelle des économies d'impôt sont possibles.
Baser un choix stratégique à 20 ans sur une économie d'impôt initiale me parait déséquilibré. Surtout que les solutions granulés et solaires bénéficient aussi des même économies d'impôts, normalement, voire devraient bénéficier de plus...
johnD a écrit :Bon ceci dit, ça peut être intéressant comme cas 3.
Ne plus avoir de combustible, c'est tout de même le mieux...
johnD a écrit :Savez-vous où je peux trouver des informations relatives au coût d'installation d'une solution solaire thermique? Je pense à une installation en terrasse technique (le toit). Les façades entraînant des calculs trop complexes selon l'orientation pour obtenir les temps de production. En terrasse on peut approcher le temps de fonctionnement à 8h00 par jour je pense, sans trop fausser la chose.
Si il s'agit d'un toit terrasse en dur, ce doit être assez simple à installer. Le plus dur devrait être l'installation du circuit d'eau, en partant de capteurs sous vide, qui permettent des températures plus hautes et un meilleur rendement, surtout par temps froid, là où c'est le plus utile.
Pour avoir des ordre de grandeur de prix rapidement, je connais :
cette offre grand public
et cette offre plus professionnelle
En faisant la moyenne, tu devrais avoir un bon ordre de grandeur pour l'aspect matériel...
Il y a peut-être d'autres prix disponibles sur le net, mais les professionnels du secteurs chauffage sont plutôt... frileux sur l'affichage des prix ;-) [note : j'essaye de battre Macro !]
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A bientôt !
- elephant
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Je voudrais ajouter de l'eau( chaude) au moulin de Dik Pitt, bien que ce soit un peu hors sujet.
Dans une école, il est très rentable d'étudier son régime de chauffe, quitte à installer des solutions partielles.
Je m'explique:
Dans certaines écoles, les enfants sont accueillis en garderie dès 6h30 jusqu'à 8h30 et de 15h30 à 18h00. Ce local à lui seul mérite d'être chauffé séparément, de m^me que la salle d'étude s'il y en a une. Par contre, si les cours finissent à 15h30, il est impératif de couper le régime de chauffe dès 15h15.
D'autres locaux méritent attention: bureau direction, secrétariat, salles de réunion.
Si la salle de gymnastique est louée ou prêtée à des clubs sportifs, son chauffage mérite d'être géré séparément, éventuellement par télécommande.
Plusieurs solutions existent: vannes de zone, vannes thermostatiques commandées ( un moteur coûte 50 euros et peut s'adapter sur certaines vannes existantes, mais attention: ne pas placer de nouvelles VT sur un vieux chauffage: la boue les colmaterait rapidement ) chaudière auxiliaire, préposé, systèmes de télécommande.
Bien sûr: démonter les radiateurs des couloirs, effectuer une surveillance draconienne des régimes vacances, week end et jours fériés.
Dans une école, il est très rentable d'étudier son régime de chauffe, quitte à installer des solutions partielles.
Je m'explique:
Dans certaines écoles, les enfants sont accueillis en garderie dès 6h30 jusqu'à 8h30 et de 15h30 à 18h00. Ce local à lui seul mérite d'être chauffé séparément, de m^me que la salle d'étude s'il y en a une. Par contre, si les cours finissent à 15h30, il est impératif de couper le régime de chauffe dès 15h15.
D'autres locaux méritent attention: bureau direction, secrétariat, salles de réunion.
Si la salle de gymnastique est louée ou prêtée à des clubs sportifs, son chauffage mérite d'être géré séparément, éventuellement par télécommande.
Plusieurs solutions existent: vannes de zone, vannes thermostatiques commandées ( un moteur coûte 50 euros et peut s'adapter sur certaines vannes existantes, mais attention: ne pas placer de nouvelles VT sur un vieux chauffage: la boue les colmaterait rapidement ) chaudière auxiliaire, préposé, systèmes de télécommande.
Bien sûr: démonter les radiateurs des couloirs, effectuer une surveillance draconienne des régimes vacances, week end et jours fériés.
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éléphant: suprême éconologue honoraire..... pcq je suis trop frileux, pas assez riche et trop paresseux pour économiser vraiment le CO2 ! http://www.caroloo.be
Merci Macro, c'est une bien belle idée que je vais glisser au fin fond de mes annexes en te citant bien sûr .
bernardd : finalement j'ai opté pour une solution basse température à gaz. Le but de ma réflexion est de balayer différentes sources d'énergie. J'ai mis de côté le solaire car trop complexe au niveau des calculs. Mais je suis tout à fait d'accord avec toi. Mais ayant évoqué les incertitudes liées au prix des granulés de bois, difficile d'ensuite proposer une solution totalement basée sur cette énergie. C'est juste histoire de suivre une certaine logique dans un mini mémoire qui reste très théorique.
elephant : mince tu fous en l'air tout mon travail . Merci pour toutes ces précisions! Ca risque de me servir vu que j'suis à la recherche d'un stage dans le bâtiment dans le domaine des PPP / performance énergétique ;).
Merci à vous.
bernardd : finalement j'ai opté pour une solution basse température à gaz. Le but de ma réflexion est de balayer différentes sources d'énergie. J'ai mis de côté le solaire car trop complexe au niveau des calculs. Mais je suis tout à fait d'accord avec toi. Mais ayant évoqué les incertitudes liées au prix des granulés de bois, difficile d'ensuite proposer une solution totalement basée sur cette énergie. C'est juste histoire de suivre une certaine logique dans un mini mémoire qui reste très théorique.
elephant : mince tu fous en l'air tout mon travail . Merci pour toutes ces précisions! Ca risque de me servir vu que j'suis à la recherche d'un stage dans le bâtiment dans le domaine des PPP / performance énergétique ;).
Merci à vous.
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Pour info, voici mon calcul correspondant :
Les calculs :
C'est un peu expéditif et j'en suis pas très fier mais bon...
• En investissant dans une chaudière moderne basse température :
Contrairement à une chaudière classique, elle fonctionne à une température plus basse et s’adapte à la température extérieure. Les brûleurs fonctionnent avec une intensité modulable permettant une meilleure économie d’énergie. Elle optimise la consommation de combustible, et permet ainsi des gains de consommation de l’ordre de 20 à 30% par rapport à une chaudière classique de plus de 15 ans5.
Le modèle que nous avons retenu fonctionne au gaz, les brûleurs modulant de 25% à 100%. La puissance de l’équipement est de 348kW.
L’évaluation du coût total doit prendre en compte l’installation de la chaudière et le dépôt de l’ancienne. La mise en service étant offerte par le constructeur.
En se plaçant dans le cas le plus défavorable, l’économie de combustible s’élève à 20% par rapport à notre chaudière de 1981.
Le coût de l’équipement s’élève à 20 000€.
Pour l’installation et le dépôt de l’ancienne chaudière, nous estimons à 4 le nombre de techniciens nécessaires sur 5 jours.
Le remplacement de la chaudière coûte donc à 28 700€.
En nous rendant sur le site de Gaz de France, pour une collectivité locale, notre consommation correspond à un abonnement Tarif B2S (350 000 kWh/an et moins de 5 GWh/an).
Au total, la consommation de gaz, avec Tarif B2S, est de 19 213,11€
Soit : 28 700 + 19213,11 = 47 913,11€.
Au total, la chaudière à basse température revient à 47 913,11€ la première année.
En supposant l’abonnement et le prix du kWh fixe, 19 213,11€ la deuxième année.
L’opération est donc rentable dès la deuxième année.
Notons pour finir que depuis le 1er janvier 2009 et l’article 109 de la loi de finances pour 2009, ce type d’équipements n’est plus éligible au dispositif du crédit d’impôt.
Les détails des calculs figurent en fin d’Annexes.
Les calculs :
• En investissant dans une chaudière moderne basse température :
Le coût de l’équipement s’élève à 20 000€.
Pour l’installation et le dépôt de l’ancienne chaudière, nous estimons à 4 le nombre de techniciens nécessaires sur 5 jours.
Soit 10 (2 techniciens par véhicule) déplacements et 160 heures de travail ce qui revient à :
10*150 + 160*45 = 8 700€
La mise en service est offerte.
Le remplacement de la chaudière coûte donc à 28 700€.
Pour la partie consommation de combustible, nous admettons l’équivalence suivante :
1 litre de fuel correspond à 1m^3 de gaz naturel.
Consommant initialement 60 000 litres, le remplacement entraîne une réduction de 20%. Ainsi notre consommation se limite alors à 48 000 litres, soit 48 000 m^3 de gaz naturel.
La conversion usuelle donne (ATEE) :
1m^3 de gaz naturel = 10,54 kWh.
Nous obtenons ainsi dans le cadre de notre installation :
48 000 * 10,54 = 505 920 kWh
En nous rendant sur le site de Gaz de France, pour une collectivité locale, cela correspond à un abonnement Tarif B2S (350 000 kWh/an et moins de 5 GWh/an).
Abonnement : 929,16€ (au 1er Avril 2009).
Prix du MWh : 36,14€ (au 1er Avril 2009).
Soit 505,920 * 36,14 = 18 283,95€.
Au total, la consommation de gaz, avec Tarif B2S, est de 19 213,11€
Soit : 28 700 + 19213,11 = 47 913,11€.
Au total, la chaudière à basse température revient à 47 913,11€ la première année.
En supposant l’abonnement et le prix du kWh fixe, 19 213,11€ la deuxième année.
L’opération est donc rentable dès la deuxième année.
C'est un peu expéditif et j'en suis pas très fier mais bon...
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Merci pour le calcul, je ne vois pas en quoi il est expéditif, il est important de savoir travailler "à la louche" pour voir les grandes directions.
Par contre, je n'ai pas compris par rapport à quoi cette solution était rentable en moins de 2 ans.
Par ailleurs, pour comparer cette solution à la solution granulés, il faudrait comparer à chaudière équivalente : chaudière basse température gaz comparée à chaudière basse température granulés, et condensation dans les 2 cas bien sûr.
Et il faut comparer aussi le bilan CO2, qui devrait avoir un coût un jour aussi.
Parce qu'avec le rapide calcul, 505 920 kWh à raison de 5KWh/kg et 200€HT/t, on doit être à 20000€HT/an aussi.
Mais on est neutre CO2 et on n'est pas prisonnier d'un seul fournisseur.
Quand à l'ajout de solaire thermique, il peut être fait progressivement en ajoutant des panneaux quand le plus gros investissement est amorti, à condition d'avoir prévu son circuit lors du changement de chaudière.
Car avec un investissement de 500€ pour 3m2 de capteurs, cela fait du 167€/m2 avec 60% d'efficacité, soit 600Wc thermique : 0,28€/Wc thermique, c'est 10 fois moins cher que le photovoltaique.
Et avec une équivalent journalier moyen de 2h de production pleine, cela fait 5265KWh thermique dans l'année, avec un coût sur 20 ans de 0,0015€/KWh ou 1,5€/MWh.
Bien sûr, cette production est sur toute l'année et certainement en plus grande partie en été. Mais en imaginant que seulement 1/4 de la production soit en hiver, on reste à 6€/MWh, contre 36€/MWh pour le gaz... Sans même compter l'eau chaude sanitaire alors gratuite en été.
Ce serait tout de même dommage de ne pas dire un minimum la dessus :-)
Par contre, je n'ai pas compris par rapport à quoi cette solution était rentable en moins de 2 ans.
Par ailleurs, pour comparer cette solution à la solution granulés, il faudrait comparer à chaudière équivalente : chaudière basse température gaz comparée à chaudière basse température granulés, et condensation dans les 2 cas bien sûr.
Et il faut comparer aussi le bilan CO2, qui devrait avoir un coût un jour aussi.
Parce qu'avec le rapide calcul, 505 920 kWh à raison de 5KWh/kg et 200€HT/t, on doit être à 20000€HT/an aussi.
Mais on est neutre CO2 et on n'est pas prisonnier d'un seul fournisseur.
Quand à l'ajout de solaire thermique, il peut être fait progressivement en ajoutant des panneaux quand le plus gros investissement est amorti, à condition d'avoir prévu son circuit lors du changement de chaudière.
Car avec un investissement de 500€ pour 3m2 de capteurs, cela fait du 167€/m2 avec 60% d'efficacité, soit 600Wc thermique : 0,28€/Wc thermique, c'est 10 fois moins cher que le photovoltaique.
Et avec une équivalent journalier moyen de 2h de production pleine, cela fait 5265KWh thermique dans l'année, avec un coût sur 20 ans de 0,0015€/KWh ou 1,5€/MWh.
Bien sûr, cette production est sur toute l'année et certainement en plus grande partie en été. Mais en imaginant que seulement 1/4 de la production soit en hiver, on reste à 6€/MWh, contre 36€/MWh pour le gaz... Sans même compter l'eau chaude sanitaire alors gratuite en été.
Ce serait tout de même dommage de ne pas dire un minimum la dessus :-)
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A bientôt !
C'est vrai que c'est tout de même assez important. J'vais en toucher un mot en conclusion.
Pour la rentabilité de l'investissement, c'est toujours des études en différentiel. C'est à dire qu'on prend une situation de référence qui, souvent, est "je ne fais rien".
En l'occurrence, la situation de référence est la situation initiale, où on ne fait rien : chaudière de 1981 & 60 000 litres de fuel consommé par an.
Pour la rentabilité de l'investissement, c'est toujours des études en différentiel. C'est à dire qu'on prend une situation de référence qui, souvent, est "je ne fais rien".
En l'occurrence, la situation de référence est la situation initiale, où on ne fait rien : chaudière de 1981 & 60 000 litres de fuel consommé par an.
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Mais il n'y a pas de comparaison entre les solutions ? Ou les avantages éventuels à les cumuler quand c'est possible ?
En plus pour la solution basse température, si la température de l'eau dans les radiateurs baisse, il va falloir augmenter le débit, et/ou changer les radiateurs pour augmenter leur taille, et cela ne semble pas être prix en compte. A moins que ce qui est nommé basse température ici ne soit pas ce que je pense ?
En plus pour la solution basse température, si la température de l'eau dans les radiateurs baisse, il va falloir augmenter le débit, et/ou changer les radiateurs pour augmenter leur taille, et cela ne semble pas être prix en compte. A moins que ce qui est nommé basse température ici ne soit pas ce que je pense ?
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A bientôt !
bernardd a écrit :Mais il n'y a pas de comparaison entre les solutions ? Ou les avantages éventuels à les cumuler quand c'est possible ?
Comparaison sur les consommations des différentes solutions (donc émissions) et le prix des différentes énergies et l'investissement nécessaire en amont.
bernardd a écrit :En plus pour la solution basse température, si la température de l'eau dans les radiateurs baisse, il va falloir augmenter le débit, et/ou changer les radiateurs pour augmenter leur taille, et cela ne semble pas être prix en compte. A moins que ce qui est nommé basse température ici ne soit pas ce que je pense ?
Quand je disais que c'était expéditif .
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