Christophe a écrit :D’accord pour les projets lourds...ce n’est pas une raison pour condamner d’office l’usage de l’électricité en aéronautique.
La plupart des avions légers de tourismes essences fonctionnent encore avec des moteurs à carburation avec des technologies des années 60-70,il serait plus logique d'inciter les constructeurs à utiliser l'injection plutôt que de vouloir électrifier le parc.
Quid du recyclage des batteries dans toute ses affaires? De la disponibilité des aéronefs?
Franchement au regard de la taille du parc aéro léger (2500 avions) cela n'a guère de sens de faire dans l'électrique,si ce n'est dans une logique de recherche et développement.
Comme expliqué plus haut ça n'est pas vraiment ce secteur(comme le sport auto-moto) qui doit faire des effort en matière de limitation des GES,il faut agir sur les gros volumes:transport auto,PL,aéronautique lourde,fret maritime,agrochimie,élevage et bâtiment etc...
Je développe depuis 3 ans un paramoteur électrique qui sera présentable dans quelques mois. Suis en TRL6 actuellement et je peux te dire que l’électricité apporte énormément d’avantages pour le paramoteur...
Oui, le paramoteur électrique est très intéressant effectivement,notamment en terme de décibel!
Idem pour les planeurs et les drones.
L'électrique est un excellent moyen pour les dispositif de petites dimensions.
Hors aéro la limite d'échelle de l'elec est semble t-il est celle de l'automobile de tourisme,et la encore la pertinence voudrait plutôt un parc ultra sobre à essence que de l'électricité à tout va.Mais franchement des PL électrique à batteries* c'est un non sens!
*Par contre des PL à caténaires seraient très judicieux.
"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.