Salut, un petit up sur ce sujet
Appel d'offre pour 3000 MW d'éolienne Offshore
L’énergie en mer est sur le point de s’implanter sur le territoire. Si jusqu’ici, la France faisait pâle figure dans le paysage européen mené par le Royaume-Uni (1.341 MW) et le Danemark (854 MW), aujourd’hui, elle bien compte se frayer une place dans ce tableau en s’appuyant sur ses compétences en ingénierie et logistique, ses infrastructures portuaires ainsi que ses atouts géographiques.
Ainsi, Nicolas Sarkozy a donné, mardi, le coup d’envoi d’un vaste programme comprenant l’installation d’environ 1.200 éoliennes off shore, soit 6.000 MW à l’horizon 2020. Un plan ambitieux dont le montant avoisine les 20 milliards d’euros.
[]Des constructions dès 2015
Les premières zones, soit 533 km2, à bénéficier de cette opération ont été sélectionnées pour produire une puissance maximale de 3000 MW. Il s’agit de Tréport (Seine-Maritime, Somme) - 110 km2, pour une puissance maximale de 750MW ; Fécamp (Seine-Maritime) - 88 km2, pour une puissance maximale de 500MW ; Courseulles-sur-Mer (Calvados) - 77 km2, pour une puissance maximale de 500MW ; Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) - 180 km2, pour une puissance maximale de 500MW ; Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) - 78 km2, pour une puissance maximale de 750MW.
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Selon le quotidien Le Figaro, plusieurs entreprises sont intéressées par ces différents projets parmi lesquelles l’Allemand EON et le suédois Vattenfall, mais aussi des groupes français dont EDF Energies Nouvelles et Alstom qui s’associeraient pour répondre à un appel à projet. GDF Suez compte aussi faire entendre sa voix à travers sa filiale La compagnie du vent. .
Source : Bâti ActuA mettre en parallèle de l'amendement Ollier.
Reprenons. L'un des alinéas de l'article 34 du projet de loi Grenelle 2 précise :
« Ces installations doivent constituer des unités de production d’une puissance installée au moins égale à 15 mégawatts et composées d’un nombre de machines électrogènes au moins égal à cinq, à l’exception de celles pour lesquelles une demande de permis de construire a été déposée avant la date de publication de la loi n° du portant engagement national pour l’environnement ; ».
En clair, cette disposition prévoit qu'un parc éolien ne peut être autorisé qu'à deux conditions : si sa puissance installée est au moins égale à 15 MW et s'il compte au moins 5 machines. Ces deux conditions sont assez redondantes. Sauf que la deuxième est pire que la première car 5 éoliennes peuvent représenter, grâce à l'évolution des techniques, une puissance importante, conversion que ne manqueront pas de faire les anti éoliens.... Conclusion : le retrait de la première de ces deux conditions n'a aucun effet car le principe d'un seuil minimal subsiste pour les futurs parcs éoliens.
source : Blog Arnaud Gossemet
Seuls les énormes groupes peuvent porter des projets aussi démesurés car on interdit les sites de moins de 15 MW.
Pour l'appel d'offre, le prends le pari dès aujourd'hui que EDF EN se taillera la part du lion.
L'amendement Ollier fonctionne à plein.
@+