Bon, en même temps sans théorie et sans logique (qui doivent forcément se rejoigndre avec la pratique) un
«professionnel de terrain» devrait être en mesure de répondre aux question de base!?
On dirait que certains parlent des armatures comme des trous dans le fromage d'Emmental...! Et puis dans un château où sont les murs en B.A.?
Il faut d'abord savoir que dans le bâtiment, le principal danger vient de ce que les hommes y font! C'est un des lieux de travail les plus accidentogènes, tant en gravité qu'en fréquence...
Raison pour laquelle il est très important de ne pas improviser, ni dire n'importe quoi lorsque l'on cherche à faire un lien entre:
Cause/s probable/s —> dans des de problème/s intrinsèques à des défauts de construction, potentiellement en mesure de mettre en péril sa structure, du type:
— cancer éventuel du béton et sa dégradation.
— fissure/s éventuelle/s mettant à jour les armatures et la structure même du béton et provoquant dans de rares cas, une accélération de sa dégradation et une fragilisation par corrosion des armatures.
Et effets:
— mise en danger réelle de la structure.
Si tant est que ce scénario soit avéré, il faudrait savoir dans quelle mesure la structure est atteinte et quelle partie est en danger et «à traiter» sans délai... Pour ça il faut faire des mesures de résistance à l'aide d'un dynamomètre. C'est le b_a ba.
Mais avant il faudrait peut-être commencer à se demander pourquoi on utilise du béton armé dans la construction et pourquoi on y place des armatures et à quel endroit précisément?
1) le béton est utilisé de prime abord parce qu'il résiste extraordinairement bien et par nature aux charges verticales, soit à la "compression" (donc aucun danger de problème avec des armatures dans les murs, ce ne sont absolument pas elles qui
"font le travail").
2) les armatures sont là — notamment — pour répartir les charges statiques et absorber/contenir les efforts de traction/extension (précisément le point faible du béton). Et ce principalement dans les dalles vers les appuis sur mur et en leur centre pour éviter le "flambage" et bien sûr les semelles de fondations (je laisse volontairement de côté les ouvrages de génie civil — travaux publiques — ponts et chaussées, qui sont des cas spécifiques).
Moralité: le danger de défauts intrinsèques au B.A. sont quasi nuls (tels que fissures dans les murs dûs
à la nature même du béton, et non à des causes exogènes qui devraient être réglées par un bon draînage). Tant que vous n'avez pas de fissures qui apparraîssent au centre des dalles (côté plafond) ou vers les appuis murs (côté plancher)... il n'y a pas vraiment de quoi s'inquiéter pour la structure du bâtiment (encore faut-il que ces zones soient directement accessibles/visibles côté ciment brut...). Le mieux restant les mesures aux endroits
ad hoc, faites au densito... (Il existe aussi d'autres techniques selon les cas, telles que les photos infrarouges, le laser... etc). Par contre une dégradation du ciment/béton dans les murs est un indice éventuel d'un mauvais mélange ou d'un béton mal pervibré. Et alors il faut examiner le problème pour voir si d'autres parties de la construction ne sont pas fragilisée à cause de ça. Ce n'est pas un problème à prendre à la légère.
Sous réserve des mesures faites sur la construction pour s'assurer de sa résistance, tout ceci me dit que dans le cas de murs porteurs, en aucun cas un problème de fragilisation de l'enrobement des armatures seraient au centre d'un problème présentant un danger (et si il s'agissait des dalles, c'est un cas très rare puiqu'étant hors contact avec toute humidité directe, idem pour les fondations qui sont toujours surdimensionnée et bien protégées du gel et de l'humidité par les drains qui sont autour).
Donc il n'y a à priori pawdé pwoblem...
Ah, et participer à un forum voire consulter des «sites pros» pour y poser des questions, ne fait pas de nous des
«professionnels». Un «pro» est soit form par "compagnonnage" dans le terrain par des «compagnons confirmés» (si tant est que cela existe en B.A. j'en doute...) ou par une formation sanctionnée par un diplôme. Ce qui n'enlève rien aux mérites de ceux qui gagnent leur vie dans le bâtiment grâce à leur expérience. Sécurité d'abord: ill faut juste bien connaître quels sont ses domaines d'expertise et être assez sage pour s'y cantonner... La formation professionnelle continue est aussi une bonne voie pour adapter ses connaissances en fonction de l'évolution des techniques. Bonne journée!