L'inflation des prix depuis l'an 2000 en France
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Il y a peu que nous avons été contraints de renouer avec l'inflation, nous sommes passés par des périodes de déflation et une très longue de stagflation. D'ailleurs il est relativement difficile de savoir dans quelle situation on est exactement.
Pour le reste on est d'accord, mais faut bien répondre avec des paraboles aux vérités premières qui nous sont toujours débitées "du même tonneau" (avec des arguments de "comptables" suivez le pointillé de mon regard...)
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“Le “mal” porte en lui-même sa propre condamnation”
Ministère de la Pravda sous divers second-nez suspects: GuyGadeboisLeRetour,alias: Twistytwik, Plasmanu, GuyGadebois, gfgh64, etc
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A) Bernardd, je comprends pas grand chose à ton lien, t'as pas un autre plus clair?
Ici on parle de produit de consommation donc de l'Indice des Prix à la Consommation de l'INSEE = inflation des prix selon toi non?
MAIS les 3 inflations dont tu parles sont liées. "Tout" est issu de l'inflation monétaire elle même issue de création monétaire (crédit dette, planche à billet...) les 2 autres ne sont que des conséquences.
Plus les taux d'intérets sont hauts, plus l'inflation monnétaire (et donc les 2 autres) est grande. Regardez l'historique des années 80...les taux d'intérêts tâtaient les 10% mais en même temps les gens achetaient leur logement en moins de 10 ans généralement...quasiment impensable aujourd'hui...
Par contre, ce n'est pas parce qu'un commercant monte ses prix qu'il participe à l'inflation de la monnaie, il faudrait que tous le fassent...et encore pas sur que cela ait des conséquences durables. Le probleme c'est qu'un commercant baisse rarement ses prix...même si le prix d'achat a baissé. On va bientôt avoir un bel exemple en pratique avec le prix du pain, lié au prix du blé qui augmente suite aux incendies russes de l'été. Donc au final, comme ressenti pour le consommateur, c'est comme si c'était de l'inflation monétaire.
B) Concernant l'immobilier, si c'était réellement la valeur de la monnaie qui baissait, alors les salaires et pensions auraient du augmenter de la même proportion. Or nous avons trouvé ceci récement:
https://www.econologie.com/forums/la-rentree ... tml#177548
Près de 100% d'augmentation en 10 ans c'est quoi? Surement pas une conséquence de l'inflation, c'est du foutage de gueule de la part des propriétaires (baby boomers pour la plupart...tiens on les retrouve...)...et de l'inconscience (bétise?) de la part des jeunes couples qui achetent avec 30 ou 40 ans de crédit...
En pratique, regardez autour de vous: n'importe quel propriétaire qui l'est devenu avant 2000 a gagné plus d'argent sur la spéculation immobilière de son bien que par l'épargne de son travail. C'est le genre de truc qui devrait plaire à Xaveco ca
Si l'immobilier n'est pas pris en compte dans le calcul de l'inflation c'est surtout pour ne pas avouer publiquement une inflation des prix à 2 chiffres...en temps de "crise immobiliere" comme ca l'est depuis 10 ans...
C) Concernant l'evolution des prix depuis 98, j'ai trouvé ceci: http://www.france-inflation.com/graphiq ... c-1998.php qui illustre bien ce que j'ai dis plus haut:
La courbe du logement est sans doute minorée par les loyers des locataires et logements sociaux qui ne peuvent pas augmenter de la même manière que la côte de l'immobilier en achat/vente.
Allez y sur ce site, il y a différent indices intéressants. Par contre ce n'est pas de l'inflation monétaire mais de l'inflation des prix (ca te va bernard?)
Retrouvé ceci aussi: https://www.econologie.com/forums/nous-conso ... t8452.html
Ici on parle de produit de consommation donc de l'Indice des Prix à la Consommation de l'INSEE = inflation des prix selon toi non?
MAIS les 3 inflations dont tu parles sont liées. "Tout" est issu de l'inflation monétaire elle même issue de création monétaire (crédit dette, planche à billet...) les 2 autres ne sont que des conséquences.
Plus les taux d'intérets sont hauts, plus l'inflation monnétaire (et donc les 2 autres) est grande. Regardez l'historique des années 80...les taux d'intérêts tâtaient les 10% mais en même temps les gens achetaient leur logement en moins de 10 ans généralement...quasiment impensable aujourd'hui...
Par contre, ce n'est pas parce qu'un commercant monte ses prix qu'il participe à l'inflation de la monnaie, il faudrait que tous le fassent...et encore pas sur que cela ait des conséquences durables. Le probleme c'est qu'un commercant baisse rarement ses prix...même si le prix d'achat a baissé. On va bientôt avoir un bel exemple en pratique avec le prix du pain, lié au prix du blé qui augmente suite aux incendies russes de l'été. Donc au final, comme ressenti pour le consommateur, c'est comme si c'était de l'inflation monétaire.
B) Concernant l'immobilier, si c'était réellement la valeur de la monnaie qui baissait, alors les salaires et pensions auraient du augmenter de la même proportion. Or nous avons trouvé ceci récement:
Savez-vous qu’en 1958 un logement valait en moyenne 70 loyers et que 40 ans plus tard, en 1998, il fallait dépenser en moyenne 133 loyers pour devenir propriétaire ? Savez-vous qu’en 2008, au plus haut de la bulle, un logement coutait en moyenne 262 loyers et que les prix étaient surestimés de 80% ?
https://www.econologie.com/forums/la-rentree ... tml#177548
Près de 100% d'augmentation en 10 ans c'est quoi? Surement pas une conséquence de l'inflation, c'est du foutage de gueule de la part des propriétaires (baby boomers pour la plupart...tiens on les retrouve...)...et de l'inconscience (bétise?) de la part des jeunes couples qui achetent avec 30 ou 40 ans de crédit...
En pratique, regardez autour de vous: n'importe quel propriétaire qui l'est devenu avant 2000 a gagné plus d'argent sur la spéculation immobilière de son bien que par l'épargne de son travail. C'est le genre de truc qui devrait plaire à Xaveco ca
Si l'immobilier n'est pas pris en compte dans le calcul de l'inflation c'est surtout pour ne pas avouer publiquement une inflation des prix à 2 chiffres...en temps de "crise immobiliere" comme ca l'est depuis 10 ans...
C) Concernant l'evolution des prix depuis 98, j'ai trouvé ceci: http://www.france-inflation.com/graphiq ... c-1998.php qui illustre bien ce que j'ai dis plus haut:
La courbe du logement est sans doute minorée par les loyers des locataires et logements sociaux qui ne peuvent pas augmenter de la même manière que la côte de l'immobilier en achat/vente.
Allez y sur ce site, il y a différent indices intéressants. Par contre ce n'est pas de l'inflation monétaire mais de l'inflation des prix (ca te va bernard?)
Retrouvé ceci aussi: https://www.econologie.com/forums/nous-conso ... t8452.html
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Obamot a écrit :Il y a peu que nous avons été contraints de renouer avec l'inflation, nous sommes passés par des périodes de déflation et une très longue de stagflation. D'ailleurs il est relativement difficile de savoir dans quelle situation on est exactement.
Tu parles pour qui. La Suisse ou l'Europe?
Ah sur le site france inflation j'ai trouvé un truc marrant: l'impact des Soldes sur l'IPC puisqu'on voit bien les creux en début et mi d'année (soldes de janvier et d'été) :
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Obamot a écrit :Il y a peu que nous avons été contraints de renouer avec l'inflation, nous sommes passés par des périodes de déflation et une très longue de stagflation. D'ailleurs il est relativement difficile de savoir dans quelle situation on est exactement.
Sur quoi te bases-tu pour dire qu'il y a eu déflation ?
Parles-tu de l'inflation totale, ou seulement de l'inflation des prix ?
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A bientôt !
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Question subsidiaire: pourquoi les économistes et politiques craignent-ils tant la déflation? Pourtant synonyme d'augmentation du pouvoir d'achat pour le consommateur non?
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Ton post précédent est tellement long et dense, que je ne sais pas par où commencer...
Je crains que cette déflation ne fasse référence qu'à la diminution des prix, non ?
En général, diminution des prix correspond à diminution de la consommation, donc moins de crédits, donc moins d'augmentation de la masse monétaire.
Or si la masse monétaire n'augmente pas assez dans le fonctionnement actuel, il n'y a plus assez de monnaie pour rembourser les crédits en cours et le capital des crédits arrivant à leur fin : on est dans une pyramide, un schéma de ponzi pour les crédits... et tout s'écroule.
Christophe a écrit :Question subsidiaire: pourquoi les économistes et politiques craignent-ils tant la déflation? Pourtant synonyme d'augmentation du pouvoir d'achat pour le consommateur non?
Je crains que cette déflation ne fasse référence qu'à la diminution des prix, non ?
En général, diminution des prix correspond à diminution de la consommation, donc moins de crédits, donc moins d'augmentation de la masse monétaire.
Or si la masse monétaire n'augmente pas assez dans le fonctionnement actuel, il n'y a plus assez de monnaie pour rembourser les crédits en cours et le capital des crédits arrivant à leur fin : on est dans une pyramide, un schéma de ponzi pour les crédits... et tout s'écroule.
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les gars, vous voulez vraiment me torturer un lundi matin!
Tout ce que je sais c'est que le dollars par rapport au francs suisse a près de 40% d'inflation. Pour l'euro c'est très difficile à calculer pour nous, le 80% de nos exportations se font avec l'Allemagne, qui ont des pratiques de prix de vente qui ne sont pas comparables à ce qu'on trouve en France....
Ne comptez pas trop sur moi pour faire un cours d'économie, vous êtes sûrement mieux qualifiés que moi. L'inflation est un truc tordu, parce qu'il influence le calcul du PIB, qui est "l'outil de travail" pour faire des comparaisons d'un pays à l'autre... Même à l'ONU, les économistes à la Commission économique pour l'Europe ont toujours été largués. Ils arpentaient le hall des pas perdus pour faire des manigances politiques, au lieu d'être dans leur bureau pour essayer d'y voir plus clair... (Je pourrais citer des noms...)
Pour répondre à Christophe, je dirais que la déflation produit l'effet inverse de l'inflation!
Et la stagflation "consisterais en un ensemble de phénomènes simultanés mêlant une croissance faible (parfois légèrement négative), avec un haut degré d'inflation.
Pour en revenir à mon prof, je crois qu'il avait même de la peine à comprendre ce qu'il tentait de nous expliquer lui-même en cours. (Vous savez que j'ai des questions tordues...) Ces gens là savent très bien la face cachée des choses... Je n'ai passé mon examen que parce que j'avais appris ce cours par cœur. Alors ne me demandez pas "d'expliquer" hein, d'accord? Par contre le lait de chez Lactel...
Tout ce que je sais c'est que le dollars par rapport au francs suisse a près de 40% d'inflation. Pour l'euro c'est très difficile à calculer pour nous, le 80% de nos exportations se font avec l'Allemagne, qui ont des pratiques de prix de vente qui ne sont pas comparables à ce qu'on trouve en France....
Ne comptez pas trop sur moi pour faire un cours d'économie, vous êtes sûrement mieux qualifiés que moi. L'inflation est un truc tordu, parce qu'il influence le calcul du PIB, qui est "l'outil de travail" pour faire des comparaisons d'un pays à l'autre... Même à l'ONU, les économistes à la Commission économique pour l'Europe ont toujours été largués. Ils arpentaient le hall des pas perdus pour faire des manigances politiques, au lieu d'être dans leur bureau pour essayer d'y voir plus clair... (Je pourrais citer des noms...)
Pour répondre à Christophe, je dirais que la déflation produit l'effet inverse de l'inflation!
Et la stagflation "consisterais en un ensemble de phénomènes simultanés mêlant une croissance faible (parfois légèrement négative), avec un haut degré d'inflation.
Pour en revenir à mon prof, je crois qu'il avait même de la peine à comprendre ce qu'il tentait de nous expliquer lui-même en cours. (Vous savez que j'ai des questions tordues...) Ces gens là savent très bien la face cachée des choses... Je n'ai passé mon examen que parce que j'avais appris ce cours par cœur. Alors ne me demandez pas "d'expliquer" hein, d'accord? Par contre le lait de chez Lactel...
Dernière édition par Obamot le 27/09/10, 11:20, édité 1 fois.
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bernardd a écrit :Ton post précédent est tellement long et dense, que je ne sais pas par où commencer...
Merci, merci...ben j'y ai passé presque 30 minutes! Commences par répondre au A) par exemple...
bernardd a écrit :Je crains que cette déflation ne fasse référence qu'à la diminution des prix, non ?
En général, diminution des prix correspond à diminution de la consommation, donc moins de crédits, donc moins d'augmentation de la masse monétaire.
Or si la masse monétaire n'augmente pas assez dans le fonctionnement actuel, il n'y a plus assez de monnaie pour rembourser les crédits en cours et le capital des crédits arrivant à leur fin : on est dans une pyramide, un schéma de ponzi pour les crédits... et tout s'écroule.
- Oui je pensais à celle des prix mais comme pour LES inflations, LES déflations sont liées.
- C'est l'explication donnée dans https://www.econologie.com/forums/qui-fabriq ... t6273.html mais je ne suis pas certain que tout s'écroulerait, un systeme peut être plus sain le remplacerait non?
Dernière édition par Christophe le 27/09/10, 12:10, édité 1 fois.
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Tu as raison de mettre des "pluriels", Inflations, déflations, stagflations... Ce sont des tendances donc c'est difficile à "cadrer". A titre exemplatif il faudrait décortiquer les "produits dérivés" tels que les subprimes et déterminer quels effets réels ils avaient à l'époque pour donner une explication correcte de ce qui se passait avant le crack de 2008 (personne ne l'a fait sauf quelques initiés, raison pour laquelle la bulle à explosé). En réalité on connaît bien les mécanismes qui conduisent à la bulle... Et on sait que le phénomène va (ré)apparaître sous une forme ou sous une autre.
Il n'y a guère que l'hyperinflation que l'on peut bien cadrer, parce que c'est une situation caricaturale.
Il n'y a guère que l'hyperinflation que l'on peut bien cadrer, parce que c'est une situation caricaturale.
Dernière édition par Obamot le 27/09/10, 11:34, édité 1 fois.
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Obamot a écrit :Tout ce que je sais c'est que le dollars par rapport au francs suisse a près de 40% d'inflation.
Si on commence à parler des rapports entre différentes monnaies, cela devient encore plus compliqué ! Les rapports à long terme entre monnaies sont liés à la base aux comparaisons entre le rapport inflation monétaire et les PIB "durables" correspondants.
Mais les décalages temporels et les opportunités politiques viennent tout chambouler à court terme...
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