Bou diou !!!!...
Je vois que le sujet reprend du poil de la bête et dérive vers des considérations bien éloignées du sujet de départ !
J'ai lu en diagonal les commentaires (je relirai plus attentivement ce soir), et voici quelques réponses en vrac :
- le volant d'inertie n'a pas trop d'intérêt car il restitue l'énergie tout de suite après. En plus, compte tenu du poids à déplacer (charrette + passagers ou chargement) le poids d'un système efficace serait bien trop important.
- le cout d'entretien d'un cheval d'attelage (cheval de trait ou non) : c'est très variable et dépend de plusieurs facteurs. La dépense la plus importante (hormis les couts liés à l'achat ou la location des espaces (terrains agricoles) pour parquer les équidés), est l'alimentation. En ce qui mes chevaux, ils ne sont nourris qu'au foin (foin n'est besoin d'autre chose
). Cela me coute environ 100 euros par mois de foin pour 2 équidés (1 gros ceval de trait et 1 poney moyen).
Détail du calcul : 2 repas par jour par équidé, soit 2/3 de botte de foin par jour. 4,5 euros la botte soit 3 euros par jour, donc pour le mois x30 jours, soit 90 euros mensuels : 60 euros pour le cheval de trait et 30 pour le poney.
A cela il faut ajouter quelques frais vétérinaires (vaccin, visite régulière annuelle, et quelques fois quelques petits soucis comme pour nous !). Les frais de véto sont très variables mais restent minimes lorsque les équidés sont rustiques et laissés dehors en parc (les chevaux en boxes se fragilisent beaucoup).
Cela n'empêche pas la malchance d'un blessure ou d'une maladie qui entraine des fais véto plus importants, un peu comme une panne ou un accrochage en voiture.
- Le crottin sur la route : le problème est effectivement réglé avec les sac de récupération. En revanche, un point intéressant c'est que le crottin de cheval est très recherché comme engrais de jardin (fleurs ou potager). Par exemple, je vends le crottin de mes chevaux à des particuliers (10 euros le sac de 100 litres) et mes "clients" viennent m'en acheter régulièrement. Imaginez un peu que vous revendiez le CO2 de votre voiture !
Une autre anecdote amusante : avant j'habitais dans un petit village rural et lorsque je sortait avec mon cheval d'attelage, les riverains attendaient avec un seau et une pelle dans l'espoir de pouvoir récupérer un crottin aléatoire tombé sur la chaussée pour faire de l'engrais... Maintenant c'est FINI : tout se vend !
- Adhérence du cheval sur le goudron : c'est effectivement un point délicat. En général la solution consiste à fixer des petite pointes de tungsten sous le fer pour bien accrocher sur le goudron. Régulièrement on entend parler de fer en caoutchouc mais cette solution ne prend pas pour l'instant. Pourtant je pense que ce serait une bonne solution. D'ailleurs pour ceux qui ont regardé le défilé du 14 juillet, les chevaux de la Garde Républicaine ont été "équipés" de plaque de caoutchouc sous les sabots pour leur défilé.
- Pour la viande de cheval : c'est un sujet banni pour tout passionné et propriétaire de chevaux. C'est un peu comme si vous pensiez recycler votre animale de compagnie, chien, chat, canarie, en chair à saucisse quand il est en fin de vie !
- Plus généralement, pour revenir au sujet de base, construire un véhicule hybride (traction animale et propulsion électrique) n'a pas pour vocation de remplacer les véhicules à moteur.
C'est plus pour apporter une petite pierre écologique originale à l'édifice du développement durable.
C'est aussi un moyen de moderniser une vielle activité traditionnelle pour la remettre au gout du jour.
Ceci dit, tant que les (gros) véhicules électriques ne seront pas vraiment au point, le cheval en ville peut présenter une solution avantageuse qui a aussi une image de prestige et symbolique qu'il est difficile de valoriser.