bernardd a écrit :citro a écrit :- En prix, elles sont juste SURFACTUREES comme les batteries de mes Peugeot 106 qui reviennent à moins de 2.000 € à Saft mais sont facturées 8.000€ par PSA qui a l'EXCLUSIVITE du produit.
Si cela s'avèrait vrai, toute ressemblance avec une stratégie purement commerciale pour éviter qu'une autre technologie ne vienne marcher sur les plates-bandes des moteurs à combustion interne ne serait que pure coincidence.
Cette démarche est la même dans tous les domaines : les batteries des téléphones sont plus chères quand elles portent une marque que quand elles sont "no-name".
Le propriétaire d'une marque joue dessus pour se faire du blé, ce n'est pas spécifique aux véhicules électriques.
Je te parie également que si tu vas chez le fabricant du réservoir d'essence, tu vas payer moins cher ton réservoir que si tu l'achètes chez le concessionnaire ! Quelle surprise !
Alain G a écrit :Regarde toutes les compagnies qui ont acheté le droit de fabriquer ces batteries et après on se demande pourquoi GM est dans le trou, s'il avait gardé les droits il aurait fait beaucoup de $$$$$$
[...]
Donc ta conclusion, c'est qu'ils ont acheté une licence pour fabriquer les batteries, mais ne veulent surtout pas les vendre, c'est ça ?? Pourquoi acheter cette licence ??
lejustemilieu a écrit :Une histoire concrète sur les mangeurs de brevets:
C'est celle de l'inventeur de l'aspirateur sans sacs.
Heureusement que sa femme l'a soutenu, et qu'il avait des nerfs d'acier:Brevet et Justice
Sachez que le Dual Cyclone n’a failli pas voir le jour à cause des couts de dépôt de brevet. Durant les premières année de développement James Dyson a été au bord de la faillite. Mais finalement son génie la récompensé.
Durant toutes ces années Dyson a du batailler dur pour protéger ses brevet.
Premièrement en 1997 avec Electrolux commercialisant des aspirateurs avec sac à poussière, intente un procès contre Dyson à la cour d’appel de Paris. Cette dernière a retenu le « caractère dénigrant en relevant que, lors d’un salon professionnel, l’auteur du prétendu dénigrement avait exposé sur son stand différents sacs d’aspirateur mentionnant le nom de l’entreprise s’estimant victime, et avait mis à disposition des clients des documents qui comparaient l’appareil de cette société avec ceux des trois marques leaders d’aspirateurs à sac ». Electrolux réclame donc des dommages-intérêts. Finalement, la décision de justice est inversée par la Cour de Cassation en juin 2001, « le dénigrement étant insuffisamment établi du point de vue des clients ».
En 1999, c’est le tour de Hoover, qui a empiété sur l’un des brevet de Dyson et celui ci après 18 mois de procès a du retirer l’appareil « Le Triple Vortex» .
En 2004, Siemens y met de son grain, contestant le slogan utiliser par Dyson « sans perte d’aspiration » dans ses communications, mais Dyson prouve l’authenticité du slogan et Siemens est débouté.
http://www.lerangetout.net/?p=127
Cela montre bien que quand une innovation est considérée comme étant bonne, tout le monde fait tout pour l'exploiter.
Le problème de la voiture électrique, c'est que les constructeurs n'ont pas confiance dans celle-ci (à tort ou à raison, ce n'est pas le souci du moment). Pas de conspiration. Ils pensent juste qu'ils ne rentreront pas dans leurs frais. Si les clients avaient montré un fort intérêt pour la REVA, tous les constructeurs auraient lancé leur modèle électrique.
Les clients sont autant coupables que les fournisseurs.