A mon avis, elle peinera à séduire les automobilistes tant qu'elle ne proposera pas une carrosserie étanche.Avant tout destinée aux automobilistes fréquentant les grands axes mais qui n’osent pas acheter un scooter, la Twizy a en effet l’avantage d’être passe-partout et plus sécurisante qu’un deux roues.
Gaston a écrit :A mon avis, elle peinera à séduire les automobilistes tant qu'elle ne proposera pas une carrosserie étanche.
D'autant qu'elle n'est pas aussi "passe-partout" qu'un vrai deux roues (impossible par exemple de remonter les files de voitures arrêtées).
nlc a écrit :Oui une smart allégée électrique ça marcherait bien plus que ce truc qui a tous les désavantages de la voiture (difficile de se faufiler) et de la moto (t'es à peu près à l'abri mais tu te gèle les miches).
nlc a écrit : Ou vraiment c'est fait exprès, ils se font financer la R&D par des aides de l'état et ils pondent un truc qui doit surtout pas trop se vendre !?
Christophe a écrit :Mais nlc, toi comme moi, on sait qui tient les commandes et donc on peut se foutre de la gueule des gens en disant "on a proposé, mais vous n'en voulez pas"...
La SWATCHMOBILE de Nicolas HAYEK était une voiture électrique équipée de moteurs/roue.Christophe a écrit :Probable mais cela se discute: la smart comme le C1 auraient pu (dû !!) être électriques il y a plus de 10 ans...
Mais nlc, toi comme moi, on sait qui tient les commandes et donc on peut se foutre de la gueule des gens en disant "on a proposé, mais vous n'en voulez pas"...
Renault prévoit une année 2012 difficile pour l'électrique
BOULOGNE-BILLANCOURT, Hauts-de-Seine, 20 décembre (Reuters) - Le véhicule électrique n'échappera pas aux difficultés qui s'annoncent l'an prochain sur le marché automobile, a déclaré mardi Carlos Tavares, numéro deux de Renault.
Ces difficultés ne devraient pas pour autant contrarier le déploiement en 2012 de l'ensemble de la gamme non thermique du constructeur au losange, a-t-il toutefois ajouté.
Renault lancera au printemps le scooter à quatre roues Twizy fabriqué en Espagne et, à l'automne, la citadine Zoé produite à Flins (Yvelines). La commercialisation de la berline Fluence, assemblée en Turquie, et du Kangoo électrique, domicilié à Maubeuge (Nord), vient quant à elle de débuter.
"Malheureusement, nous sommes confrontés à une année 2012 qui s'annonce difficile, et ce n'est pas spécifique du tout au véhicule électrique, c'est un contexte où le consommateur doit retrouver sa confiance", a déclaré à Reuters Carlos Tavares, directeur général délégué de Renault.
"L'année 2012, au niveau de l'Europe, s'annonce en légère décroissance par rapport à 2011, et c'est à cela qu'il va falloir faire face", a-t-il ajouté en marge de l'inauguration d'une piste d'essai pour véhicules électriques sur l'île Seguin, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).
Malgré ce contexte, le numéro deux de Renault a assuré que les capacités annoncées pour la gamme ZE (Zéro Emission) demeuraient d'actualité.
La capacité industrielle initiale au moment de la commercialisation est fixée à 240.000 unités par an - 30.000 pour Kangoo, 30.000 pour Fluence, 30.000 pour Twizy et 150.000 pour Zoé. Renault pourra si nécessaire doubler ces capacités en 12-18 mois.
"Il n'y a pas de modification par rapport à ce qui a été annoncé", a déclaré Carlos Tavares.
L'USINE PORTUGAISE DE BATTERIES ANNULÉE
Renault-Nissan est l'un des plus fervents promoteurs du véhicule électrique, à qui le PDG Carlos Ghosn promet une part de marché de 10% à l'horizon 2020.
Mais le report de deux ans par l'alliance de l'ouverture de l'usine de batteries de Flins, et l'annulation la semaine dernière du projet d'usine de batteries au Portugal, ont été interprétés comme une révision à la baisse des prévisions pour ce nouveau marché.
"L'entreprise a décidé que les usines britannique, américaine, française et japonaise seront en mesure d'approvisionner l'alliance grâce à la productivité de ces sites", a expliqué à Reuters un porte-parole de Nissan.
L'usine portugaise ne voyant pas le jour, la capacité totale à terme de production de batteries de l'alliance se retrouve toutefois ramenée à 450.000 unités par an, contre 500.0000 jusqu'ici.
"Pour l'instant, il n'y a aucun problème en terme de capacités, puisque à la fois du côté de la fourniture des batteries comme du côté de l'assemblage des véhicules, vous n'avez strictement aucune difficulté", a poursuivi Carlos Tavares.
Malgré le maintien en France d'un bonus de 5.000 euros pour l'achat d'une voiture électrique, l'austérité ambiante peut décourager les automobilistes de tenter l'aventure avec un produit aussi nouveau.
La dégradation de la conjoncture économique a également un effet plus inattendu: elle s'accompagne d'un tassement des prix à la pompe, alors que la hausse du prix de l'essence constitue un critère de choix pour abandonner les véhicules thermiques traditionnels.
"Il ne flambe pas aujourd'hui parce que nous sommes en crise", a souligné Carlos Tavares. "Dès l'instant que la croissance mondiale va repartir, vous pouvez vous attendre à ce que le prix du carburant reparte fortement à la hausse. A ce moment-là, les avantages du véhicule électrique seront encore plus évidents qu'aujourd'hui."
Gilles Guillaume et Laurence Frost, édité par Benjamin Mallet
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