izentrop a écrit :Sauf que là bas, c'est le gouvernement qui a créé la société en charge d'exploiter, la compagnie publique Yacimientos de Litio Bolivianos (YLB). Le pays a besoin de devises et de travail, pas de critiques sans fondement.GuyGadebois a écrit :izentrop a écrit :https://m.20minutes.fr/amp/a/2603327
Mais bien sûr. des technologies "propres". Propres à enrichir les multinationales.
Sauf que là bas:
"Toutes les offres de partenariat, notamment celles du français Bolloré et du japonais Mitsubishi, ont été repoussées. Seuls les Chinois sollicités pour y construire une fabrique de potassium ont eu le droit de mettre un pied dans ce lieu hautement stratégique.........N’empêche, le gouvernement a dû se rendre à l’évidence : en décembre 2018, la firme nationale YLB (société de lithium publique bolivienne) a signé un accord de coopération avec une entreprise allemande, puis en janvier dernier avec une société chinoise."
Sauf que là bas:
"A la désillusion s’ajoutent l’inquiétude et, maintenant, la colère. Produire du lithium exige de puiser d’immenses quantités d’eau. Or, la région est aride : pas une goutte de pluie de mars à décembre. L’extraction risque d’aggraver la pénurie d’eau douce dont souffrent les villageois. Deux rivières débouchent dans le désert, et le lit du Rio Guapay est pratiquement à sec. Les récentes sécheresses ont déjà coûté une année de récolte de quinoa. Au Chili, on a découvert que l’extraction nécessitait 200 litres d’eau par seconde, et non 100 litres comme l’avaient affirmé les responsables. La communauté indienne de l’Atacama s’est mobilisée et a fini par obtenir une faible indemnisation. En Argentine aussi, des conflits opposent les populations locales et les entreprises autour de l’utilisation de l’eau."
https://www.parismatch.com/Actu/Environ ... ie-1629146