par nlc » 13/04/11, 10:23
Bon tu ne sais définitivement pas à quoi servent ces 2 constantes et pourquoi les moteurs sont bobinés de telle ou telle façon pour avoir des constantes différentes selon les applications.
Un moteur brushless à aimant permanent, quel qu'il soit, roue ou pas roue à une plage d'utilisation maximum, point. Ca va de 0rpm à la vitesse max qu'il peut atteindre par rapport à sa tension d'alim, et de 0Nm au couple max en fonction du courant max qu'il peut supporter.
Pour étendre cette plage il faut soit monter le voltage d'alim (ce que j'ai confirmé être possible plus haut, demande à forhorse), mais c'est pas si simple que ça en a l'air, car soit on monte la tension batterie + contrôleur ce qui n'est pas sans conséquence sur le coût et la fiabilité, soit on augmente pas le voltage batterie, et il faut un convertisseur boost. Dans le cas d'un moteur CC à balais, on peut utiliser un seul hacheur buck-boost (qui sait faire les 2), mais l'inductance voit le plein courant moteur et on parle de centaines d'ampère dans le cas une application voiture électrique, ce qui rend la dimension de l'inductance monstrueuse. Et dans le cas d'un brushless, il faut un convertisseur boost en amont du hacheur qui génère les tensions sinus des phases, donc à la fois le même problème d'inductance, de complexité et de fiabilité.
Et pour ton article sur la Tesla (que je connais bien, j'ai eu l'occasion de faire un tour avec), il détaille le rendement de conversion de son contrôleur, qui est de 98%. Oui et alors ? Tous les contrôleurs ont un rendement de cet ordre de grandeur, même ceux que j'ai développé et que je développerai dans le futur, y a rien d'exceptionnel à ça !
Le contrôleur de la tesla peut transiter environ 200kW à travers le contrôleur, avec le rendement de 98% (très standard je le répète!), ça veut dire qu'il dissipe quand même 4kW en pertes, ça fait déjà un bon chauffage hein ? Heureusement que le rendement n'est pas inférieur.
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