sicetaitsimple a écrit :janic a écrit :Pourquoi donc construire des véhicules électriques, alors "kyenavaitpasyacentans"? pose la question aux politiciens, plus qu'aux constructeurs qui y sont soumis
Personnellement, ça ne me pose aucun problème que le politique intervienne fortement dans ce genre de domaine, bien au contraire.
Aux constructeurs de s'adapter, d'ailleurs ils le font, certains en trainant un peu des pieds.
Mais ce n'est ni à Peugeot ( Stellantis) ou à Renault de décider de ce à quoi pourrait ressembler le parc automobile français dans 20 ans (durée moyenne d'une voiture de sa mise sur le marché à sa mise à la casse, hors accidents). Leur boulot c'est de construire en fonction des orientations générales décidées.
"Leur boulot c'est de construire en fonction des orientations générales décidées." ....par les lobby
https://www.greens-efa.eu/legacy/fileadmin/dam/Documents/Studies/Car_lobby/Summary_influencemap_findings_car_lobby_FR.pdf
Summary Influencemap findings car lobby http://www.greens-efa.eu 1
Le lobby automobile et les normes d’émissions de NOx
Une contribution du groupe de travail transparence et démocratie
Le contexte
Le scandale VW a mis en lumière un certain nombre de dysfonctionnements graves dans les
processus décisionnels européens, notamment liés à la transparence des prises de décision et à l’accès
inégal de certains acteurs à ces prises de décisions.
Dans ce contexte, le groupe de travail « transparence et la démocratie » du groupe écologiste au
Parlement européen a décidé de financer un projet visant à établir l’influence du lobby du secteur
automobile sur les prises de décisions concernant la règlementation des émissions de véhicules
automobiles.
Cette étude, réalisée par InfluenceMap est le premier jalon de ce projet. Elle vise à analyser les
positionnements d’un certain nombre d’acteurs clés : gouvernements, industries automobiles, ONG,
institutions et à évaluer leur influence potentielle sur la prise de décision.
Principaux résultats de l’étude
• Les représentants de l'industrie automobiles bénéficient d’un accès privilégié au processus de
décision, notamment à l'élaboration des règlements, des normes et des procédures de test.
• Les lobbies de l'industrie automobile investissent des ressources considérables dans
l'affaiblissement et le retardement de la règlementation européennes sur les émissions des moteurs
automobiles. Ils exercent notamment une influence majeure en détachant du personnel à la
Commission européenne.
• De manière générale, l'industrie automobile a lutté contre une réglementation plus stricte des
émissions en proposant d'affaiblir les normes, de retarder leur mise en œuvre, en faisant valoir le
manque à gagner en matière de compétitivité ou le fait que les émissions de NOx ne seraient pas
réellement dangereuses pour la santé publique (dans le rapport, BMW, Daimler, Fiat Chrysler, PSA
Peugeot Citröen, Volkswagen, Renault et Ford ont été évalués).
• Les États membres seraient fortement influencés par les industries automobiles nationales, ce qui se
traduit par des prises de positions similaires sur la réglementation en matière d’émissions de NOx
(durant la réunion du CTVM du 28 Octobre 2015 notamment). L’Espagne et l'Italie ont été les États
ayant proposé les normes les plus faibles, mais l'Allemagne était apparemment l’État le plus actif
dans la lutte pour des facteurs de conformité élevés, avec le Royaume-Uni et la France (dans le
rapport, la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et le Royaume-Uni ont été évalués spécifiquement)
• En Allemagne, le président de l'association automobile allemande (VDA) a servi dans le
gouvernement aux côtés de Mme Merkel. BMW est un important bailleur de fonds de la CDU.
• La Commission européenne savait déjà que les émissions de NOx en conditions réelles étaient
beaucoup plus élevées que celles relevées en laboratoire et que des dispositifs d'invalidation des tests
existaient.