J'ai voulu tenter l'aventure avant de cracher mon venin comme certains qui n'ont jamais poser leur derrière dans une voiture électrique et qui nous font une explication de texte de ce qu'ils ont lu.
Dans le récit épique de mon voyage de la Suisse vers la Bretagne avec une voiture électrique, je me suis retrouvé plongé dans un tourbillon d'aventures aussi étonnantes que tumultueuses.
Arborant avec fierté une autonomie de 300 kilomètres, ma voiture électrique promettait une épopée sans encombres à travers les paysages pittoresques de la France. Cependant, dès les premiers tours de roues, je me suis vite rendu compte que ce voyage ne serait pas aussi lisse que le revêtement de nos autoroutes modernes.
Sur l'autoroute, les bornes de recharge semblaient être parties en vacances, me laissant avec une autonomie qui dégringolait plus vite que Trump à la bourse de New-York . Même en adoptant une allure sage de 110 kilomètres par heure, mon énergie fonda comme neige au soleil, ne me laissant qu'une maigre réserve de 120 kilomètres avant la panne sèche, sans parler de mon immaturité à presser sur le bouton Power pour mettre un gifle à la GT3 qui est à côté de moi au péage et à qui j'ai donné une leçon de vie les 300 premiers mètres avec mon armoire normande électrique.
Et que dire du coût exorbitant de ces recharges forcées ? C'était comme si chaque kilowatt-heure coûtait son pesant d'or, dépassant allègrement le prix d'un plein de carburant pour une voiture classique. Mais bon, qui a dit que l'innovation était bon marché ?
Arrivé en Bretagne, terre de légendes et de mystères, je pensais trouver le répit tant attendu. Mais c'était sans compter sur la malice des bornes de recharge locales, qui semblaient avoir choisi ce jour-là pour faire grève. Sauf bien sûr celles de la pittoresque ville de Cancale, qui avaient décidé de se joindre à la fête de la panne. Désolé les bornes sont provisoirement hors service !
C'est là que l'humour de la situation a pris le relais. En désespoir de cause, j'ai sollicité l'aide des habitants, qui, du haut de leurs fenêtres, ont généreusement partagé leur électricité avec moi. C'était comme si j'étais devenu le Robin des Bois de la recharge électrique, volant de l'énergie pour le bien commun.
Le retour s'annonçait tout aussi mouvementé, avec un épisode digne des plus grands films d'action. Les bornes de recharge à l'aire de Beaune avaient apparemment décidé de jouer les pyromanes, car elles avaient brûlé. Un camion de dépannage est venu à ma rescousse, me transportant tel un héros moderne jusqu'à une station où les bornes étaient, miracle, en état de marche.
Et c'est ainsi que se termine mon périple, entre galères électriques, solidarité inattendue et rebondissements à la chaîne. Mais au final, n'est-ce pas dans les imprévus que se cachent les plus belles histoires de voyage ?
A part cela moules au curry et le crêpes bretonnes ont adoucis mon séjour.
Mais je ne regrette pas l'expérience car aujourd'hui je peux dire "Je l'ai fait ! "
De retour dans la vraie vie me voici retourné dans ma thermique que j'aime encore plus qu'avant.
Mais
Imaginez-vous, fier propriétaire d'une maison dans un trou comme le #jurabernois avec une voiture électrique dans cette région où la bourgeoisie vient juste de découvrir l'essence sans plomb et où l'électricité ne coûte pas plus cher qu'un café au bistrot du coin.
Avec un coût de seulement 2.50 CHF pour chaque cent kilomètres avec votre borne privée, vous avez l'impression de rouler sur un tapis volant magique.
Cependant, la joie est de courte durée car dès que vous envisagez de faire un petit saut chez votre grande tante en Valais c'est là que les ennuis recommencent, tel un mauvais feuilleton dont vous êtes l'acteur malheureux. Vous pouvez prévoir une heure supplémentaire à votre trajet aller, histoire de faire une pause-café et quelques vocalises pour tromper l'ennui, car sur l'autoroute, c'est de nouveau la même histoire.
Et puis, n'oublions pas le moment où vous allez devoir vous arrêter pour recharger en cours de route. Vous avez mieux intérêt à prévoir un budget pour cette petite séance de "fisting" que vont vous infliger les bornes de recharge publiques. Car soyons honnêtes, elles ne sont pas réputées pour être des partenaires douces et attentionnés.
Alors, si vous êtes prêt à affronter ces petits désagréments pour profiter des joies de la conduite électrique, c'est à vos risques et périls. Mais n'oubliez pas d'emporter une bonne dose de second degré avec vous, car c'est souvent la meilleures manière pour surmonter les obstacles de la route voir de la vie !
Ma conclusion ? Si vous vous servez d'une voiture électrique juste pour vous rendre au travail et aller faire vos courses tout en fumant la plupart des sportives sur le chemin je pense que c'est le bon plan. Si vous aimez partir en week-end il faudra peut-être réfléchir à rouler thermique avec une deuxième voiture que vous prétexterez avoir acheté pour faire passer le permis à fiston.
Pour ce qui est de l'aspect écologique je ne me prononce pas car je n'ai pas été voir sur place et il y a longtemps que j'ai arrêté de croire aux miracles.
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