Attention, je ne méprise personne.
... et son contraire :
Mais je veux bien admettre que les gens sont conditionnés, ou qu'ils le restent par faiblesse ou habitude, parce que le changement fait peur, pas qu'ils sont "idiots".
Je n'hésite pas à me compter parmi eux, j'ai pendant des années tergiversé avant de "sauter le pas". Ce que j'ai découvert m'a ouvert les yeux.
Tout le monde serait pareil, mais il y ceux qui sont conditionnés et le restent par faiblesse ou habitude, et ceux qui osent comme Citro.
Pour ma part je ne méprise personne. Je pense que les gens qui refusent un véhicule électrique ne sont pas plus conditionnés ni par faiblesse, ni par habitude, ni par peur, ni par aveuglement, que ceux qui l'adoptent.
Leurs actes sont aussi la conséquence de choix éclairés, rationnels, de bon sens : un véhicule électrique est de peu d'autonomie et bien trop long à charger. Le véhicule classique, plus pratique, moins de contraintes, le surclasse sauf cas particuliers, donc c'est ce dernier qu'ils achètent. Le mépris est bien de les prétendre conditionnés et d'affirmer qu'ils n'osent pas, alors que c'est qu'ils jugent de façon pertinente mais sur des critères différents, sur une échelle de valeur différente mais tout aussi légitime, et à laquelle chacun a droit sans avoir à se faire traiter de timoré aveuglé.
Enfin, si la voiture électrique n'est, selon toi, pas un marché mature, c'est parce que l'on s'efforce à le maintenir dans cet état.
C'est faux. C'est tout simplement que techniquement et économiquement, elle n'est pas encore assez performante.
Le véhicule électrique avec batteries amovibles existe depuis plus d'un siècle. Je maintiens que la normalisation de batteries amovibles dans le soubassement aurait grandement facilité l'avènement de ce mode de déplacement.
Ce n'est pas en répétant les mêmes voeux pieux face aux objections que j'ai soulevées, que cela les lèvera et fera une réalité. Les faits te démentent.
J'ai expliqué pourquoi la normalisation des batteries et des systèmes de charge sont prématurées, pourquoi il n'y a donc pas d'investissement massif, et pourquoi aucune théorie du complot n'est à évoquer pour l'expliquer, mais seulement à prendre en compte la cause première : l'absence objectivement justifiée de séduction du grand public pour la voiture électrique pour raisons techniques pratiques. Sauf peut-être en ville, et encore, la voiture électrique a encore bien des progrès à faire pour rivaliser avec les véhicules à essence.