Auriez-vous zappé les réponses ci-après que je me permet de rappeler. Il ne me semble pas que vous y ayez répondu, ou alors (même si c'est involontaire) ça ressemble à un enfumage de formules dont l'électronicien lambda comme moi, ne comprends pas grand chose...:
Gaston a écrit :OUIdirk pitt a écrit :danielj a écrit :..... Cela ne changera rien au rendement maximal THEORIQUE de charge du condensateur, soit 50 % ! ! ! !
oops, le cas cité dans l'exemple n'est absolument pas un cas général mais un cas de circuit RC à tension constante.
Gaston a écrit :dirk pitt a écrit :la charge d'un condensateur à courant constant voit la tension augmenter de manière linéaire. pareil pour la décharge.
Exact.
Ce qui conduit à un rendement de 50%, c'est la charge à tension constante.
Il est amusant de constater que ce rendement ne dépend pas de la valeur de la résistance série (qui peut être une véritable résistance ou simplement la résistance des câbles de connexion, voire la résistance interne du générateur).
En fait, au tout début de la charge, la tension du condensateur (vide) est de 0, l'intensité est alors uniquement limitée par la résistance qui dissipe la quasi totalité de la puissance fournie par le générateur.
L'intégration de cette puissance dissipée sur la durée de la charge montre que quelle que soit la valeur de la résistance, la moitié de la puissance fournie par le générateur est dissipée dans la résistance.
Pour bien se représenter ce qu'il se passe, il faut imaginer les cas de résistance très faible ou très forte :Au total, les pertes seront toujours les mêmes (50% de l'énergie fournie par le générateur) si le générateur impose une tension constante.
- Si la résistance est très faible, le condensateur se charge très vite avec un courant au début très important (on suppose que le générateur est capable de fournir n'importe quel courant sans chute de tension) et donc des pertes élevées mais durant un temps court.
- Si la résistance est importante, au contraire, le condensateur se chargera lentement avec des pertes dans la résistance faibles mais durant une durée longue.
dirk pitt a écrit :la confusion vient peut-etre du fait que la formule de l'energie emmagasinée (en Joules) dans un condo parfait est:
W=1/2 CxU²
mais l'energie a la decharge est la même chose au signe prêt.
donc dans un condo parfait, le rendement de charge/decharge est de 100% et pas 50%.
apres il faut bien sur tenir compte de la resistance serie interne au condo mais c'est une autre histoire.
un autre inconvenient du condensateur (et d'ou vient peut-etre aussi la confusion) est que c'est un resevoir dont on ne peut que difficilement utiliser la totalité de la capacité. en effet si on veut exploiter la totalité des 1/2xCU², il faut le faire dans la plage totale de tension (de U à 0) hors, on sait qu'il est difficile de faire fonctionner un montage quel qu'il soit lorsque la tension devient faible. Si par exemple, pour des raisons pratique, on exploite le condensateur entre U et U/2 seulement, le rendement theorique sera toujours de 100% dans cette zone mais on deduit facilement de l'equation que l'energie emmagasinée sera de seulement 75% de l'energie disponible si on etait descendu jusqu'a zero volt. déjà que les condo n'ont pas une grosse capacité embarquée, i lfaut essayer de maximiser la part utilisable et donc la plage de tension.
Donc merci de bien vouloir le faire sans détour. Crdt.
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De mon point de vue et sur le fond, je pense — un peu comme Citro ... — que des pertes même si elles devaient être chiffrées éventuellement jusqu'à 50% (mais ce point vous est fortement contesté) ne seraient pas bien grave, puisque tirées d'une source d'énergie "gratuite et non polluante pour la biosphère" comme le solaire thermique. En effet le moindre mal (comparé aux énergies fossiles, nucléaire inclu).
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Sur le fond:
D'abord parce que la perte dans le solaire thermique (et même PV) ne porte aucune conséquence du moment que le rayonnement solaire inutilisé est perdu à jamais: alors là il faudrait chiffrer le pourcentage de l'énergie solaire "inutilisée" et je pense que dans ce cas ça doit se compter en part pour 1 mio (ou que sais-je...). Bien qu'au fond, toute l'énergie qui nous parvienne soit "utile"!
Ensuite parce que de part le fait que sa "possession" n'est pas aussi exclusive que le pétrole ou l'uranium: les enjeux géostratégiques- "militaropolitiques" ne prévaudraient plus (tiens, tiens, on se demande bien pourquoi il fallait un tel zèle à la CIA et à ses alliés pour déstabiliser complètement la région sud-est méditerranéenne si ce n'est pour mettre un coup de frein au solaire-thermique, dangereux pour les valeurs pétrolières...?). Et même si c'est un moindre mal, le fait de mettre en évidence ces pertes, ne résout pas le problème de fond de dilapidation des autres ressources minières de la planète.
Or il y a fort à parier que la maîtrise de l'approvisionnement énergétique à bas coût pour d'autres système socio-économiques en devenir et qui seraient plus respectueux du choix légitime des peuples à s'autodéterminer sur les choix environnementaux autant que sociopolitiques — mais hors dictature du consumérisme — serait pénalisante principalement pour cette dernière (et n'aurait donc pas intérêt à émerger, du point de vue de ses concepteurs/spéculateurs? Puisqu'au risque de faire disparaître des superprofits, autant que la disparition de l'idéologie de la "globalisation à tout prix" (entendez par là, "système de prédation iatrogène"), pour imposer le modèle théorique du consumérisme à tout les étages et sous contraintes des Organisations Internationales dont la puissante OMC, avec en toile de fond le déni de remise en question de ce qui guide l'occident... Autant que paradoxalement, éventuellement d'autres dictatures probablement encore plus sanguinaires...)
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MAIS: le stockage dans des ultracondensateurs au graphène, permet d'affirmer qu'on peut résoudre les problèmes énergétiques en résolvant leur talon d'achille: le stockage — et partant de là le fait d'utiliser l'argument de «l'utopie» pour dénier la recherche "d'autres solutions" et/ou l'utilité de la restreinte du gaspillage des ressources minières — n'est plus opposable!
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Demeure subsidiairement — puisqu'il faudra bien d'abord produire cette électricité, avant de la stocker — les questions: comment(?) et surtout (plus en aval alors qu'elle devrait se situer en amont): pourquoi?