Ce genre de discours est très pervers et tente de noyer le poisson (nous):
Exnihiloest a écrit :Si on va par là, les déchets d'une centrale nucléaire aussi, sont mortels.
Mais pas plus qu'on n'entasse chez soi des déchets nucléaires, on ne se branche le pot d'échappement (du véhicule, ne nous méprenons pas) sur la trachée artère. Et puis "1 Kg de pollution/mn", c'est une manipulation, une voiture ne peut pas rejeter en polluant plus que son poids de carburant. Disons 1 Kg d'air pollué, oui. Restons raisonnables.
Je n'ai pas repris l'introduction sur les gaz à effet de serre dont l'H2O gazeux...
Le déchets nucléaires (ou autres) sont un problème que l'on gère par
La méthode du confinement et de la
non prolifération.
L'automobile thermique fait tout le contraire.
La manipulation c'est justement de réduire la pollution au seul CO2.
Une voiture ne consomme pas que du pétrole, et c'est cela le gros problème. Elle prélève pendant son fonctionnement des quantités phénoménales d'air respirable pour rejeter des
gaz d'échappements ou résidus de combustion
C'est un mensonge que d'appeler ce qui est rejeté "de l'air pollué" car il ne reste rien de respirable dedans.
Une voiture rejette donc plus de pollution, en masse et en volume que la masse de pétrole qu'elle consomme car on "oublie" l'air consommé...
L'automobile thermique sera tolérable le jour ou elle emportera ses propres réserves d'air et ou elle stockera ses propres résidus de combustion au lieu de les jeter sur la voie publique.
Mais même en utilisant de l'air comprimé (comme dans des bouteilles de plongée), une automobile thermique aurait moins d'autonomie qu'une voiture électrique.
Imaginez donc, une bouteille assurant 1 heure de plongée ne permettrait à un moteur de ne fonctionner que 2 minutes.
Et cela ne résoudrait pas le problème de la pollution puisqu'il faudrait collecter, comprimer et stocker dans d'autres réservoirs embarqués les gaz mortels générés...
Concernant l'air entrant dans notre trachée artère, je suis au regret de te dire que c'est ce que l'on fait de façon plus ou moins discrète... Plus la densité de véhicules augmente et plus la congestion du trafic est importante, moins l'air respirable parvient à nos poumons. Les automobilistes englués dans les bouchons en sont les premières victimes.
Cela est difficilement décelable pour les automobilistes thermiques car ils baignent dans la pollution bien répartie par leur système de ventilation. Seule la pellicule grasse qui se dépose
à l'intérieur du pare brise en est un indice. Quand à l'odeur, les sièges et garnitures en sont imprégnés et l'on ne remarque plus...
Nous avons tous constaté le lendemenain d'une fête dans un lieu enfumé combien nos vêtements sentaient le tabac... C'est la même chose avec les odeurs de gaz d'échappement.
Depuis 6 ans que je roule électrique en scooter, en voiture, en vélo, ma sensibilité aux gaz d'échappement est devenue remarquable. Je détecte un cyclo 2 temps qui me précède avant de le voir ou l'entendre, idem pour les diesel...
Malgré des trajets en 2 roues étudiés pour "nager le moins possible dans le bouillon", je suis obligé de me mettre en apnée plusieurs fois par jours quand j'ai le malheur de suivre ou croiser un "poêle à mazout sur roues" qui m'envoie dans les poumons son noir panache.