1 allégation requiert 1 preuve si on plaide à charge, Exnihiloest!
Oui que de confusions Janic en effet. Je me permet une modeste réponse avec un autre angle...
Exnihiloest a écrit :janic a écrit :...
La réelle dimension est donc spirituelle car dans un monde matérialiste, sans espérance d’un au-delà de, il faudrait être irréaliste pour ne pas profiter de l’instant présent et des possibilités...
Aïe ! Bas les cartes
donc, nous y voilà, je me disais aussi...
Pour commencer il faudrait prouver une intentionnalité malveillante de quoi que ce soit de la part de Janic... Je ne vois pas qu'il "
cacherait un jeu..." le «
donc» est faux, mais pas le sien!
J'en viens directement à la conclusion pour une fois. Les règles, les lois, les normes: avant-même d'avoir été inspirées par les Codes napoléoniens, la Bible, le Coran ou le Talmud (et bien d'autres livres), étaient déjà inspirés par "autre chose" (souvent encore d'autres écrits, d'autres ébauches, d'autres usages... Les lois et leur interprétation ne sont …«
que l'état d'une société à un moment "T"», rien n'est figé tout est perfectible). Ainsi a contrario de ce que dit Janic, alléguer «
qu'il n'y aurait PAS de "dimension spirituelle"» doit être étayé et non pas suggérer implicitement que «
ce serait mal» (ou «
bien» d'être fondé!)
Ironiquement, partant de ce simple constat,
avoir un jugement de valeur («bien» VS «mal») implique déjà un entendement, peu importe de quel entendement il soit...! Alors d'où vient-il ? (J'ai bien une petite idée
ça ne vient pas de quelqu'un ici, c'était là "avant", c'est tout ce que j'en dirais à ce stade...)
Exnihiloest a écrit :D'abord le "donc" est illogique. Un "monde matérialiste", même allégué "sans espérance", n'implique nullement qu'on doive se tourner vers un paradis artificiel appelé "spiritualité", et encore moins qu'on devrait tenir pour réalité la "dimension spirituelle", en fait ce fatras de paranormal issu des élucubrations psychologiques de cerveaux qui veulent se rassurer sur leur devenir après la mort.
Ce serait faire fi de tout ce qui a fait l'avènement dudit "
paradis matérialiste" (quel bel euphémisme!) qui nous est proposé de façon sous-jacente (et si tant est que l'on veuille l'opposer à toute forme de spiritualité, ce qui en soit serait la preuve de l'existence des deux concepts, de par leur simple dualité déjà...et en admettant qu'elle existe).
De quoi parle-t-on? De symbolisme/s, de dualité (matérialisme VS [?])
Sur quoi se basent-ils? Sur des normes et des règles sociales.
Où naît cette socialisation? Dans les bouquins de sagesse ci-dessus et qui ont aboutit aux codes dont se réclament les humains (besoin de contrainte de Masslow) et qui se transmet de façon transgénérationnelle et intergénérationnelle. Mais d'abord partant du cercle familial, de l'éducation des enfants et de la relation de dualité dans le couple. Ça c'est à sa plus simple expression dirais-je. Tout cela est tiré de concepts parmi les plus complexes à définir, puisque chaque individu doit avoir les siens (matérialité VS spiritualité) chacun "sa façon" de voir le monde au travers de différents "modèles" (porte ouverte vers l'épistémologie, la sociologie, etc). Mais simplifions un peu...
Que nous dit la définition du mot qui dérange Exnihiloest: SPIRITUALITÉ
>>>On ne peut donc pas en déduire quoi que ce soit à la simple évocation de ce mot, non-plus. Tant les interprétations sont riches et variées! (Janic en a donné quelques unes, je crois que chacun pourrait avoir les siennes. Toi on connaît la tienne...) Mais avant l'avant de l'avant, il y a
la famille et la coutume. C'est la base de la cellule de la société. On ne peut pas dire ex nihilo que c'est un paradis artificiel et encore moins dénué d'aucune espérance! Et nous sommes alors tous "menteurs" (de dire à nos enfants que "l'avenir sera beau" alors que nous savons que comme nous, ils finiront...là où nous finiront) quant à être "
voleurs", ce mot n'a de sens que par rapport au monde matérialiste précisément...
Exnihiloest a écrit :Pourtant, après la mort, c'est cool, c'est comme avant la naissance. Se plaint-on de son avant-naissance ?
Pourquoi donc vouloir nous fournir des utopies de paradis éternel et nous aveugler jusqu'à ce que notre conscience disparaisse, sous terre ou en fumée avec les neurones et les synapses qui la générait ?
Avoir conscience d'une conscience c'est déjà faire la différence entre l'esprit et le corps, c'est donc déjà de facto admettre cette notion d'esprit, donc de spiritualité. CQFD.
Exnihiloest a écrit :la mort est vue comme une épée de Damoclès qu'on supporte mal [...] surtout chez les croyants, ils doivent s'inventer des dieux.
Pourquoi un pluriel? Pour des divisions?
La conscience de cette mort, implique "la conscience" (tout court.)
La conscience donc du fait que nous sommes en mesure de perdre cette conscience... C'est pas une exclusivité d'une frange quelconque de la population que tu étiquettes "croyants".
Et qui craint quoi sinon précisément ceux qui n'ont pas «
d'espérance»? A vrai dire, si tes interrogations sont bonnes à quelque part, leur réponses dépassent de très très loin l'aspect réducteur de la spiritualité et/ou de la croyance (spiritualité qui existe même en dépit d'une absence de croyance, puisque la simple conscience suffirait).
Exnihiloest a écrit :La réponse est simple : la mort est vue comme une épée de Damoclès qu'on supporte mal, surtout chez les croyants, ils doivent s'inventer des dieux. Alors autant prendre le problème à bras-le-corps : éradiquons-la.
Tu voudrais "
éradiquer" la mort ! En voilà une riche symbolique...!
Exnihiloest a écrit :Même s'il est peu probable que la réussite soit à la portée de notre génération, ni même sans doute des générations futures proches, il n'y a aucun empêchement de principe à réussir l'exploit. Et ce sera toujours plus altruiste de chercher cette voie et d'apporter de l'espérance par cette voie pour l'humanité future, que de se résigner à vivre soi-même égoïstement dans ses illusions.
Alors ?
Alors, tu es encore plus utopiste que le plus fervent des croyants?