Reservé aux plus de 18 ans ;)
Publié : 17/05/13, 19:05
Dix curiosités sexy
Les meilleures raisons de faire l’amour
La taille du pénis en érection
Le point G, et A, P, C…
20 minutes, préliminaires compris
Faire l’amour le matin ou le soir?
Le sexe oral : on aime ou on n’aime pas
Les bons et les mauvais côtés de la masturbation
Les aphrodisiaques : entre les deux oreilles?
De petites différences entre hommes et femmes
À la recherche de l’amour platonique
Références
Quand il est question de sexe, il existe nombre d’idées reçues, rarement remises en question. Ayant toujours le souci de donner l’heure juste à ses lecteurs, PasseportSanté.net a enquêté sur un certain nombre d’entre elles. Voici, sur fond d’humour, les résultats parfois surprenants de nos recherches.
Les meilleures raisons de faire l’amour
On a d’abord cru que les humains étaient essentiellement poussés aux rapports sexuels par instinct de reproduction et par recherche du plaisir physique. Mais voici que les résultats d’une étude américaine, publiés dans la revue scientifique Archives of Sexual Behavior du mois d'août 2007, indiquent que les motivations invoquées sont autrement plus nombreuses que ce que l’on croyait : les chercheurs ont en effet dénombré pas moins de 237 raisons différentes de faire l’amour.
Allant du pur désir charnel à la recherche de Dieu, les sujets ont invoqué des raisons d’ordre affectif, social, économique ou de santé permettant de déboulonner un certain nombre de certitudes qui semblaient jusque-là inébranlables. Notons, par exemple, que parmi les 25 raisons invoquées par le plus grand nombre de sujets, 20 l’étaient autant par des femmes que par des hommes, ce qui met un bémol sur la théorie voulant que les deux sexes diffèrent fondamentalement quant à leurs motivations sexuelles. Soulignons également qu’un plus grand nombre d’hommes que de femmes ont avoué avoir eu des rapports sexuels pour obtenir de l’argent, une promotion ou des faveurs quelconques. Plusieurs répondants ont même dit faire l’amour pour soulager leur migraine, ce qui jette un doute ombrageux sur un vieux prétexte tenace employé pour se soustraire au devoir conjugal.
La taille du pénis en érection
Dix curiosités sexyBien que les dimensions du pénis au repos puissent varier considérablement d’un homme à l’autre, une fois en érection, leur taille diffère beaucoup moins. Les plus petits grossissent davantage que les plus gros. Leur longueur varie de12,5 cm à 15 cm en érection . Mais attention, ceci est une moyenne. Outre les marchands de produits, dispositifs et exercices « secrets » visant l’allongement du pénis, nous n’avons trouvé aucun expert sérieux qui accordait foi à la nécessité d’avoir un gros pénis pour donner ou recevoir du plaisir. On n’a d’ailleurs pas encore réussi à démontrer l’efficacité d’aucune des méthodes largement publicisées. Même les interventions chirurgicales visant l’allongement pénien laisseraient à... désirer.
Le point G, et A, P, C…
Dans son livre Le traité des orgasmes, le médecin et sexologue français Gérard Leleu prétend que les parois de la cavité vaginale portent une véritable constellation de points érogènes. Il y a bien sûr le point G, mais aussi les points A, P et C. Il décrit avec précision leur emplacement, leur texture et les réactions que leur stimulation provoque. Ainsi, la stimulation patiente et assidue du fameux point G provoquerait un orgasme plus intense que l’orgasme clitoridien. Bien que ce point soit connu des Orientaux et des civilisations sud-américaines depuis des millénaires, l’Occident moderne n’en a entendu parler que vers la fin de la décennie 1940.
Les obstétriciens et gynécologues d’aujourd’hui hésitent encore à se prononcer à ce sujet et estiment que, pour l'instant, rien ne prouve l'existence concrète d'un point G particulier. Récemment, une vaste étude a révélé que 56 % des femmes prétendent posséder un point G. Mais les chercheurs affirment tout de même que son existence physiologique n’est toujours pas prouvée. Quoi qu’il en soit, les femmes qui prétendent l’avoir trouvé se moquent des études scientifiques et affirment haut et fort qu’il ne s’agit pas d’un effet placebo!
20 minutes, préliminaires compris
On estime généralement à une vingtaine de minutes la durée d’une relation sexuelle moyenne, préliminaires compris. Ce serait un peu court pour la plupart des femmes tandis que bien des hommes se contenteraient volontiers de séances plus brèves, selon le médecin et sexologue Gérard Leleu, qui est aussi l’auteur du succès de librairie Le traité des caresses. En fait, ce qui détermine généralement la durée d’un rapport sexuel, c’est l’éjaculation, qui sonne souvent la fin de la récréation. Les séances tendraient donc à se prolonger lorsque les partenaires s’intéressent à autre chose qu’à la seule pénétration. Bonne nouvelle cependant, vers la quarantaine, les hommes éjaculeraient moins rapidement et deviendraient ainsi de meilleurs amants.
Faire l’amour le matin ou le soir?
Lorsque les partenaires connaissent bien leurs moments préférés pour faire l’amour, les occasions d’avoir des rapports sont plus nombreuses. Selon le sexologue québécois Yvon Dallaire, chaque personne possède son horloge biologique sexuelle spécifique : certaines sont plus excitables le matin, d’autres en fin soirée ou en début d’après-midi. Selon une étude de l’Institut national français de la santé et de la recherche médicale (INSERM), tant les femmes que les hommes auraient en moyenne 9 rapports sexuels par mois (7 chez les 50 ans et plus).
Le sexe oral : on aime ou on n’aime pas
Les résultats d’une enquête menée par DurexMD (fabricant de condoms, vibrateurs et lubrifiants) ayant porté sur le bien-être sexuel (Sexual Wellbeing Global Survey), indiquent que 75 % des Canadiens pratiqueraient le sexe oral. Cette pratique serait toutefois jugée tout à fait inacceptable par 46 % des Québécois de plus de 55 ans, selon un sondage Crop - La Presse. Ce n’est toutefois pas le cas d’une majorité d’adolescents canadiens (68 %) pour qui le sexe oral semble être pratique courante, autant chez les filles (68 %) que chez les garçons (67 %), selon un sondage pancanadien sur la sexualité des jeunes de 14 ans à 17 ans.
Par ailleurs, un médecin a fait remarquer que le fait d’avaler le sperme pourrait... faire grossir. La lactance des hommes ne renferme en effet que 5 % de spermatozoïdes, le reste étant constitué d’acides gras à longues chaînes, de protéines, d’acide citrique, de fructose, de sodium et de chlorure.
Les bons et les mauvais côtés de la masturbation
Les mythes non fondés : la pratique de la masturbation affaiblit l’homme, fait pousser du poil dans les mains, donne des boutons, peut rendre sourd, aveugle, stérile ou fou, fait grossir le clitoris et rapetisser les petites lèvres.
La réalité : les sexologues pensent qu’elle permet d’apprendre à mieux se connaître, de découvrir diverses formes d’autostimulation, d’expérimenter en toute intimité, de maintenir une activité sexuelle en période de disette relationnelle et de relâcher des tensions. Attention toutefois : la masturbation excessive peut inciter à vivre la sexualité relationnelle comme une course à l'orgasme, à oublier le plaisir sexuel non génital, à être incapable d’abandon en présence d’un partenaire ou à trouver la sexualité relationnelle trop compliquée.
Les aphrodisiaques : entre les deux oreilles?
Les substances censées stimuler la vigueur sexuelle ont toujours été populaires, mais les données scientifiques probantes manquent souvent pour documenter leur efficacité. D'autant plus que le commerce regorge de cocktails qui renferment souvent 3, 4 et parfois même jusqu'à 10 ou 12 ingrédients différents : l'innocuité et l'efficacité de telles préparations sont impossibles à déterminer. L’ensemble de la documentation scientifique à cet égard nous enseigne que l’aphrodisiaque le plus efficace est gratuit et qu’il se trouve... entre les deux oreilles.
Quant aux Viagra®, Cialis®, Levitra® et autres pilules miracles encore à inventer, signalons que, contrairement à la croyance populaire, ces médicaments de la pharmacopée moderne ne sont pas des aphrodisiaques à proprement parler. Chez l’homme, par exemple, ils ne causent pas directement l’érection, mais ils lui permettraient de faciliter et de prolonger une érection acquise par d’autres bons offices.
De petites différences entre hommes et femmes
Selon le psychologue-sexologue Yvon Dallaire, les femmes auraient besoin d’être dégagées « de toute préoccupation émotive ou de stress physique pour s'ouvrir à la sexualité ». Chez les hommes, l’excitation sexuelle serait davantage à la portée de la main en raison de « taux élevés de testostérone (carburant sexuel) ». Une solution possible pour réconcilier ces différences : un meilleur partage des tâches ménagères, incluant le fait de s’occuper des enfants. Selon lui, le fait de déléguer à l’homme la moitié de ses responsabilités aurait « l'effet d'un coup de fouet » sur la libido de la femme.
Et physiologiquement, qu’on le veuille ou non, la relation sexuelle a tendance à stimuler la femme et à épuiser l’homme, rappelle le sexologue. Généralement, donc, l’homme a le goût de dormir après l’orgasme tandis que la femme reste réceptive aux caresses... et à la conversation.
À la recherche de l’amour platonique
Ceux qui croyaient que la chasteté était l’apanage des prêtres, moines, moniales et autres mystiques illuminés sont désormais confondus. Selon Michel Dorais, auteur de l'essai Éloge de la diversité sexuelle et chercheur au Département de service social de l'Université Laval, après avoir intégré les homosexuels, les bisexuels, les transsexuels et les obsédés du sexe, notre société devra s’habituer aux asexuels. Ceux qui n'ont simplement pas de désirs physiques. Selon le psychologue canadien Anthony Bogaert, 1 % de la population serait asexuelle. Qu'ils soient jeunes ou vieux, célibataires ou en couple, les asexuels sont comme tout le monde, sauf que le sexe n'est vraiment pas leur tasse de thé. Ils ne souffrent d’aucune maladie physiologique, ne sont affublés d’aucune malformation physique et on ne peut leur diagnostiquer aucune maladie mentale. Ils n’ont simplement pas de désirs sexuels. Au grand soulagement des sexologues, ils ne représentent, pour l’instant, qu’une faible minorité. Ils revendiquent cependant le droit absolu à l’amour... platonique. « On peut se passer de sexe, mais pas d'amour et d'affection », conclut Michel Dorais.
Pizarro.
Les meilleures raisons de faire l’amour
La taille du pénis en érection
Le point G, et A, P, C…
20 minutes, préliminaires compris
Faire l’amour le matin ou le soir?
Le sexe oral : on aime ou on n’aime pas
Les bons et les mauvais côtés de la masturbation
Les aphrodisiaques : entre les deux oreilles?
De petites différences entre hommes et femmes
À la recherche de l’amour platonique
Références
Quand il est question de sexe, il existe nombre d’idées reçues, rarement remises en question. Ayant toujours le souci de donner l’heure juste à ses lecteurs, PasseportSanté.net a enquêté sur un certain nombre d’entre elles. Voici, sur fond d’humour, les résultats parfois surprenants de nos recherches.
Les meilleures raisons de faire l’amour
On a d’abord cru que les humains étaient essentiellement poussés aux rapports sexuels par instinct de reproduction et par recherche du plaisir physique. Mais voici que les résultats d’une étude américaine, publiés dans la revue scientifique Archives of Sexual Behavior du mois d'août 2007, indiquent que les motivations invoquées sont autrement plus nombreuses que ce que l’on croyait : les chercheurs ont en effet dénombré pas moins de 237 raisons différentes de faire l’amour.
Allant du pur désir charnel à la recherche de Dieu, les sujets ont invoqué des raisons d’ordre affectif, social, économique ou de santé permettant de déboulonner un certain nombre de certitudes qui semblaient jusque-là inébranlables. Notons, par exemple, que parmi les 25 raisons invoquées par le plus grand nombre de sujets, 20 l’étaient autant par des femmes que par des hommes, ce qui met un bémol sur la théorie voulant que les deux sexes diffèrent fondamentalement quant à leurs motivations sexuelles. Soulignons également qu’un plus grand nombre d’hommes que de femmes ont avoué avoir eu des rapports sexuels pour obtenir de l’argent, une promotion ou des faveurs quelconques. Plusieurs répondants ont même dit faire l’amour pour soulager leur migraine, ce qui jette un doute ombrageux sur un vieux prétexte tenace employé pour se soustraire au devoir conjugal.
La taille du pénis en érection
Dix curiosités sexyBien que les dimensions du pénis au repos puissent varier considérablement d’un homme à l’autre, une fois en érection, leur taille diffère beaucoup moins. Les plus petits grossissent davantage que les plus gros. Leur longueur varie de12,5 cm à 15 cm en érection . Mais attention, ceci est une moyenne. Outre les marchands de produits, dispositifs et exercices « secrets » visant l’allongement du pénis, nous n’avons trouvé aucun expert sérieux qui accordait foi à la nécessité d’avoir un gros pénis pour donner ou recevoir du plaisir. On n’a d’ailleurs pas encore réussi à démontrer l’efficacité d’aucune des méthodes largement publicisées. Même les interventions chirurgicales visant l’allongement pénien laisseraient à... désirer.
Le point G, et A, P, C…
Dans son livre Le traité des orgasmes, le médecin et sexologue français Gérard Leleu prétend que les parois de la cavité vaginale portent une véritable constellation de points érogènes. Il y a bien sûr le point G, mais aussi les points A, P et C. Il décrit avec précision leur emplacement, leur texture et les réactions que leur stimulation provoque. Ainsi, la stimulation patiente et assidue du fameux point G provoquerait un orgasme plus intense que l’orgasme clitoridien. Bien que ce point soit connu des Orientaux et des civilisations sud-américaines depuis des millénaires, l’Occident moderne n’en a entendu parler que vers la fin de la décennie 1940.
Les obstétriciens et gynécologues d’aujourd’hui hésitent encore à se prononcer à ce sujet et estiment que, pour l'instant, rien ne prouve l'existence concrète d'un point G particulier. Récemment, une vaste étude a révélé que 56 % des femmes prétendent posséder un point G. Mais les chercheurs affirment tout de même que son existence physiologique n’est toujours pas prouvée. Quoi qu’il en soit, les femmes qui prétendent l’avoir trouvé se moquent des études scientifiques et affirment haut et fort qu’il ne s’agit pas d’un effet placebo!
20 minutes, préliminaires compris
On estime généralement à une vingtaine de minutes la durée d’une relation sexuelle moyenne, préliminaires compris. Ce serait un peu court pour la plupart des femmes tandis que bien des hommes se contenteraient volontiers de séances plus brèves, selon le médecin et sexologue Gérard Leleu, qui est aussi l’auteur du succès de librairie Le traité des caresses. En fait, ce qui détermine généralement la durée d’un rapport sexuel, c’est l’éjaculation, qui sonne souvent la fin de la récréation. Les séances tendraient donc à se prolonger lorsque les partenaires s’intéressent à autre chose qu’à la seule pénétration. Bonne nouvelle cependant, vers la quarantaine, les hommes éjaculeraient moins rapidement et deviendraient ainsi de meilleurs amants.
Faire l’amour le matin ou le soir?
Lorsque les partenaires connaissent bien leurs moments préférés pour faire l’amour, les occasions d’avoir des rapports sont plus nombreuses. Selon le sexologue québécois Yvon Dallaire, chaque personne possède son horloge biologique sexuelle spécifique : certaines sont plus excitables le matin, d’autres en fin soirée ou en début d’après-midi. Selon une étude de l’Institut national français de la santé et de la recherche médicale (INSERM), tant les femmes que les hommes auraient en moyenne 9 rapports sexuels par mois (7 chez les 50 ans et plus).
Le sexe oral : on aime ou on n’aime pas
Les résultats d’une enquête menée par DurexMD (fabricant de condoms, vibrateurs et lubrifiants) ayant porté sur le bien-être sexuel (Sexual Wellbeing Global Survey), indiquent que 75 % des Canadiens pratiqueraient le sexe oral. Cette pratique serait toutefois jugée tout à fait inacceptable par 46 % des Québécois de plus de 55 ans, selon un sondage Crop - La Presse. Ce n’est toutefois pas le cas d’une majorité d’adolescents canadiens (68 %) pour qui le sexe oral semble être pratique courante, autant chez les filles (68 %) que chez les garçons (67 %), selon un sondage pancanadien sur la sexualité des jeunes de 14 ans à 17 ans.
Par ailleurs, un médecin a fait remarquer que le fait d’avaler le sperme pourrait... faire grossir. La lactance des hommes ne renferme en effet que 5 % de spermatozoïdes, le reste étant constitué d’acides gras à longues chaînes, de protéines, d’acide citrique, de fructose, de sodium et de chlorure.
Les bons et les mauvais côtés de la masturbation
Les mythes non fondés : la pratique de la masturbation affaiblit l’homme, fait pousser du poil dans les mains, donne des boutons, peut rendre sourd, aveugle, stérile ou fou, fait grossir le clitoris et rapetisser les petites lèvres.
La réalité : les sexologues pensent qu’elle permet d’apprendre à mieux se connaître, de découvrir diverses formes d’autostimulation, d’expérimenter en toute intimité, de maintenir une activité sexuelle en période de disette relationnelle et de relâcher des tensions. Attention toutefois : la masturbation excessive peut inciter à vivre la sexualité relationnelle comme une course à l'orgasme, à oublier le plaisir sexuel non génital, à être incapable d’abandon en présence d’un partenaire ou à trouver la sexualité relationnelle trop compliquée.
Les aphrodisiaques : entre les deux oreilles?
Les substances censées stimuler la vigueur sexuelle ont toujours été populaires, mais les données scientifiques probantes manquent souvent pour documenter leur efficacité. D'autant plus que le commerce regorge de cocktails qui renferment souvent 3, 4 et parfois même jusqu'à 10 ou 12 ingrédients différents : l'innocuité et l'efficacité de telles préparations sont impossibles à déterminer. L’ensemble de la documentation scientifique à cet égard nous enseigne que l’aphrodisiaque le plus efficace est gratuit et qu’il se trouve... entre les deux oreilles.
Quant aux Viagra®, Cialis®, Levitra® et autres pilules miracles encore à inventer, signalons que, contrairement à la croyance populaire, ces médicaments de la pharmacopée moderne ne sont pas des aphrodisiaques à proprement parler. Chez l’homme, par exemple, ils ne causent pas directement l’érection, mais ils lui permettraient de faciliter et de prolonger une érection acquise par d’autres bons offices.
De petites différences entre hommes et femmes
Selon le psychologue-sexologue Yvon Dallaire, les femmes auraient besoin d’être dégagées « de toute préoccupation émotive ou de stress physique pour s'ouvrir à la sexualité ». Chez les hommes, l’excitation sexuelle serait davantage à la portée de la main en raison de « taux élevés de testostérone (carburant sexuel) ». Une solution possible pour réconcilier ces différences : un meilleur partage des tâches ménagères, incluant le fait de s’occuper des enfants. Selon lui, le fait de déléguer à l’homme la moitié de ses responsabilités aurait « l'effet d'un coup de fouet » sur la libido de la femme.
Et physiologiquement, qu’on le veuille ou non, la relation sexuelle a tendance à stimuler la femme et à épuiser l’homme, rappelle le sexologue. Généralement, donc, l’homme a le goût de dormir après l’orgasme tandis que la femme reste réceptive aux caresses... et à la conversation.
À la recherche de l’amour platonique
Ceux qui croyaient que la chasteté était l’apanage des prêtres, moines, moniales et autres mystiques illuminés sont désormais confondus. Selon Michel Dorais, auteur de l'essai Éloge de la diversité sexuelle et chercheur au Département de service social de l'Université Laval, après avoir intégré les homosexuels, les bisexuels, les transsexuels et les obsédés du sexe, notre société devra s’habituer aux asexuels. Ceux qui n'ont simplement pas de désirs physiques. Selon le psychologue canadien Anthony Bogaert, 1 % de la population serait asexuelle. Qu'ils soient jeunes ou vieux, célibataires ou en couple, les asexuels sont comme tout le monde, sauf que le sexe n'est vraiment pas leur tasse de thé. Ils ne souffrent d’aucune maladie physiologique, ne sont affublés d’aucune malformation physique et on ne peut leur diagnostiquer aucune maladie mentale. Ils n’ont simplement pas de désirs sexuels. Au grand soulagement des sexologues, ils ne représentent, pour l’instant, qu’une faible minorité. Ils revendiquent cependant le droit absolu à l’amour... platonique. « On peut se passer de sexe, mais pas d'amour et d'affection », conclut Michel Dorais.
Pizarro.