Projet pétition z-machine.net
Publié : 12/07/06, 11:59
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Projet pétition z-machine.net au 12/7/06
La « Z machine » des laboratoires Sandia, du Département de l’énergie des USA, a produit plus de deux milliards de degrés lors d’une expérience, courant 2005. Cet équipement unique au monde, comme ses personnels, sont parfaitement fiables, s’agissant d’une technologie éprouvée et de l’élite scientifique de ce domaine.
Ce record de température ouvre une voie de recherche jusqu’alors inenvisageable: la fusion thermonucléaire inertielle par striction magnétique.
Cette nouvelle voie est radicalement différente de celles suivies jusqu’à présent, et notamment de celles retenues par le consortium international ITER, dont le projet de réacteur tokamak expérimental doit être hébergé par la France pour quarante ans à partir de 2008, et par le projet Mégajoule, qui vise la fusion inertielle par laser, en 2010, pour des applications militaires.
Serpent de mer de la recherche nucléaire depuis des décennies, la fusion civile offrirait à l’humanité une chance de lutter efficacement contre la pauvreté, le réchauffement climatique et pour un meilleur environnement. En ce sens, elle intéresse chaque être humain présent et à venir.
L’analyse préliminaire de la découverte des laboratoires Sandia permet pour la première fois d’envisager, à moyen voire court terme, l’industrialisation d’un procédé de production d’électricité peu coûteux, inépuisable à l’échelle humaine, sans radioactivité ni déchet toxique d’aucune sorte. Les technologies envisagées relèvent de l’intégration de concepts déjà existants et du développement d’une ingénierie ad hoc, pour un coût anticipé relativement modique.
Les applications militaires de la découverte de Sandia concourent malheureusement à une relance de la course aux armements nucléaires, avec des conséquences cataclysmiques. Il serait irréaliste d’espérer que la recherche civile puisse bénéficier des avancées militaires dans ce domaine, désormais couvert par le secret.
Nous, citoyens de France, d’Europe et du monde de demain, exigeons de nos pouvoirs publics que cette découverte inopinée soit prise en compte pour ouvrir immédiatement une nouvelle filière de recherche sur la fusion thermonucléaire. Le caractère national ou international du projet nous importe peu, pourvu qu’il soit civil et transparent, doté d’une direction aux compétences scientifiques réelles et du financement adéquat, pensé comme alternatif et concurrent des autres filières.
Nous réclamons spécifiquement la mise à disposition des chercheurs d’un équipement comparable à la «Z machine».
Dans un cadre strictement français, et par souci de bonne gestion, un tel engin pourrait être une version améliorée d’un outil déjà existant, sur le site du Centre d'Etudes de Gramat, moyennant son déclassement militaire. D’autres associations seraient envisageables, telles qu’une implantation sur le site Mégajoule, dont les équipes scientifiques possèdent une précieuse expertise de la fusion inertielle.
Au point de vue international, ces compétences sont également accessibles en Russie. Une collaboration sur le plan théorique et fondamental pourrait s’engager sans délai.
Une nouvelle physique des plasmas est en train de naître, porteuse d’un projet scientifique novateur. Français, nos intérêts politiques et stratégiques commandent que nous n’en soyons pas absents ; en tant qu’habitant de la Terre, c’est notre survie qui est en jeu.
Projet pétition z-machine.net au 12/7/06
La « Z machine » des laboratoires Sandia, du Département de l’énergie des USA, a produit plus de deux milliards de degrés lors d’une expérience, courant 2005. Cet équipement unique au monde, comme ses personnels, sont parfaitement fiables, s’agissant d’une technologie éprouvée et de l’élite scientifique de ce domaine.
Ce record de température ouvre une voie de recherche jusqu’alors inenvisageable: la fusion thermonucléaire inertielle par striction magnétique.
Cette nouvelle voie est radicalement différente de celles suivies jusqu’à présent, et notamment de celles retenues par le consortium international ITER, dont le projet de réacteur tokamak expérimental doit être hébergé par la France pour quarante ans à partir de 2008, et par le projet Mégajoule, qui vise la fusion inertielle par laser, en 2010, pour des applications militaires.
Serpent de mer de la recherche nucléaire depuis des décennies, la fusion civile offrirait à l’humanité une chance de lutter efficacement contre la pauvreté, le réchauffement climatique et pour un meilleur environnement. En ce sens, elle intéresse chaque être humain présent et à venir.
L’analyse préliminaire de la découverte des laboratoires Sandia permet pour la première fois d’envisager, à moyen voire court terme, l’industrialisation d’un procédé de production d’électricité peu coûteux, inépuisable à l’échelle humaine, sans radioactivité ni déchet toxique d’aucune sorte. Les technologies envisagées relèvent de l’intégration de concepts déjà existants et du développement d’une ingénierie ad hoc, pour un coût anticipé relativement modique.
Les applications militaires de la découverte de Sandia concourent malheureusement à une relance de la course aux armements nucléaires, avec des conséquences cataclysmiques. Il serait irréaliste d’espérer que la recherche civile puisse bénéficier des avancées militaires dans ce domaine, désormais couvert par le secret.
Nous, citoyens de France, d’Europe et du monde de demain, exigeons de nos pouvoirs publics que cette découverte inopinée soit prise en compte pour ouvrir immédiatement une nouvelle filière de recherche sur la fusion thermonucléaire. Le caractère national ou international du projet nous importe peu, pourvu qu’il soit civil et transparent, doté d’une direction aux compétences scientifiques réelles et du financement adéquat, pensé comme alternatif et concurrent des autres filières.
Nous réclamons spécifiquement la mise à disposition des chercheurs d’un équipement comparable à la «Z machine».
Dans un cadre strictement français, et par souci de bonne gestion, un tel engin pourrait être une version améliorée d’un outil déjà existant, sur le site du Centre d'Etudes de Gramat, moyennant son déclassement militaire. D’autres associations seraient envisageables, telles qu’une implantation sur le site Mégajoule, dont les équipes scientifiques possèdent une précieuse expertise de la fusion inertielle.
Au point de vue international, ces compétences sont également accessibles en Russie. Une collaboration sur le plan théorique et fondamental pourrait s’engager sans délai.
Une nouvelle physique des plasmas est en train de naître, porteuse d’un projet scientifique novateur. Français, nos intérêts politiques et stratégiques commandent que nous n’en soyons pas absents ; en tant qu’habitant de la Terre, c’est notre survie qui est en jeu.