Sarkoland: Légion d'Honneur au PM du Quebec
Publié : 05/02/09, 04:58
Bonjour
La légion d'honneur n'a plus une grande signification, quand on la distribue a des premiers ministres de province et au chef d'état.
Dans ce cas elle a servie à Sarko pour faire une sortie médiatique a l'encontre des quebecois et faire plaisirs au Canada Anglais.
C'est un peu comme si un premier ministre irait en Corse et tiendrait un discour sur l'unité du pays (qu'il s'ocupe de la France et laisse les Quebecois regler leur sort) discour completement à 'opposé de Degaule ..
Je pense que les mediats Francais ont minimiser cette bevue de votre chef
Dans info le quebecois
La légion d'honneur n'a plus une grande signification, quand on la distribue a des premiers ministres de province et au chef d'état.
Dans ce cas elle a servie à Sarko pour faire une sortie médiatique a l'encontre des quebecois et faire plaisirs au Canada Anglais.
C'est un peu comme si un premier ministre irait en Corse et tiendrait un discour sur l'unité du pays (qu'il s'ocupe de la France et laisse les Quebecois regler leur sort) discour completement à 'opposé de Degaule ..
Je pense que les mediats Francais ont minimiser cette bevue de votre chef
Dans info le quebecois
Sarko en remet!
Il n'y a plus de doute possible, le Québec français et libre a désormais un puissant ennemi qui siège à l'Élysée. Nicolas Sarkozy, pantin du multimilliardaire Paul Desmarais, en a remis ces jours-ci, lors de la remise d'une décoration à un autre pantin de Power Corp., Jean Charest celui-là, en enterrant définitivement la formule de « non-ingérence, non-indifférence ». Plus que jamais, nos ennemis fourbissent leurs armes et espèrent nous donner la mort. Mais notre fougue et notre intelligence nous permettront quand même, j'en suis sûr, de les vaincre.
Sarkozy avait fait un premier pas dans cette direction l'été dernier, à Québec. Le tollé soulevé avait convaincu les politiques français de commenter les propos du Président de la République en usant de beaucoup d'ambiguïté. Mais hier, en France cette fois, Sarkozy a clairement renié cette dernière stratégie. Il a cru bon tenir des mots très durs à l'égard des indépendantistes québécois, les qualifiant de sectaires et de gens furieux enfermés sur eux-mêmes! Il a également dit que nous détestions nos voisins.
Or, le mépris extrême qu'affiche le petit bonhomme Sarkozy à l'égard des indépendantistes québécois démontre bien que s'il y a quelqu'un qui déteste l'Autre dans le présent dossier, c'est bien lui. Et cela prouve également que ce petit personnage inculte ne comprend aucunement la situation québécoise. Il est clair que le nationalisme d'ici en est un de tolérance et d'ouverture sur le monde. Mais il n'est pas tellement surprenant de voir un tel politicien manipulable à souhait adopter pareil discours, puisque c'est l'anti-indépendantiste notoire qu'est Paul Desmarais, grand boss de La Presse propagandiste, qui lui met les mots dans la bouche. Pas très édifiant que de voir ainsi la fonction de Président de la République française servir les bas instincts d'un homme aussi peu respectable que Paul Desmarais.
Devant une telle situation, nous, les indépendantistes québécois, sommes quand même assez impuissants. Je ne vois pas comment nous pourrions extirper ce faible politicien des griffes du grand vizir Desmarais. Il nous faudra donc attendre qu'il quitte ses fonctions de président pour regarder à nouveau d'un oeil positif l'Élysée.
Mais d'ici là, Sarkozy ne doit pas croire que nous resterons les bras croisés. Ce filou doit savoir que s'il ose remettre les pieds sur le territoire national du Québec, il sera traité au même titre qu'un monarque anglais. Le comité que les indépendantistes ne manqueront pas de former pour l'y accueillir sera très en colère contre lui, cela, qu'il le rentre bien profondément dans sa petite tête et, surtout, qu'il s'en souvienne longtemps, car nous, qu'il le sache, nous n'oublierons pas.
Autre personne qui n'a certainement pas oublié certains événements, c'est la reine Élizabeth II. Celle-ci doit très certainement se souvenir encore de son passage à Québec en 1964, et ce, à cause des actions alors posées par les indépendantistes. Elle fut très vigoureusement dénoncée, son voyage étant ainsi transformé en véritable cauchemar. Sarkozy doit savoir qu'il gardera un souvenir similaire de son éventuel prochain voyage au Québec. Par conséquent, le mieux pour lui serait de ne jamais revenir ici. Qu'il fasse plutôt joujou avec ses petits amis canadiens, chez lui, et pas chez nous. Sans l'ombre d'un doute, cela sera mieux pour lui!
L'attitude affichée par Sarkozy à l'égard du rêve des indépendantistes doit également convaincre ceux-ci de cesser de mettre tous leurs oeufs dans le même panier en espérant une reconnaissance rapide par la France d'une déclaration d'indépendance du Québec. Contrairement à ce que prétend le président français, les indépendantistes québécois sont très ouverts sur le monde. Ils y ont plusieurs amis. Le temps serait plus que venu de transformer ces simples amis en alliés.
Il est clair que plus d'un pays pourraient envisager d'un oeil intéressé la rupture du bloc monolithique anglo-saxon nord-américain. Un Québec libre pourrait devenir pour ces pays une base d'opération très intéressante dans une région du monde jusqu'ici contrôlée complètement par l'anglophonie. Si cela ne pourrait que les intéresser, pourquoi ne nous aideraient-ils pas à ce que cela soit le plus rapidement possible? D'ailleurs, de telles démarches entreprises par le Parti Québécois, le seul qui ait l'autorité et la légitimité pour remplir une telle mission, constitueraient l'un des pires cauchemars de nos ennemis tapis dans les officines d'Ottawa. En effet, dans un document obtenu par l'entremise de la Loi d'accès à l'information par l'équipe du Québécois, document intitulé Guide anti-insurrectionnel de la Défense nationale, il est clairement stipulé que les fédéraux craignent plus que tout que leurs adversaires (c'est-à-dire nous) prennent le chemin du monde, de façon à internationaliser leur cause et y chercher des alliés.
Si cela n'est pas souhaitable pour Ottawa, la nouvelle capitale amie de Sarkozy, ça ne peut qu'être bon pour Québec! Et tout ce qui est bon pour le Québec, nous en sommes! Alors, allons-y! Le monde nous attend!
Patrick Bourgeois