Essai simpliste: ioniser l'air d'admission d'un moteur
Publié : 20/06/06, 21:56
Bonjour tout le monde,
Je me lance c’est mon premier post.
Comme je ne sais pas souder une tôle sans y faire de trous, que vous parliez d’électrisation, de transfert de charge, que je suis fainéant, et plein d’autres choses encore, j’ai cherché autre chose qui soit techniquement plus à ma portée.
J’ai subtilisé le Picasso essence 1.8 de ma femme et j’ai bidouillé (doux euphémisme) dessus.
Voici ce que j’ai fait.
Plutôt que d’essayer de produire des charges par frottements dans un réacteur, j’ai acheté un kit électronique d’ionisation de l’air sur le net que j’ai monté dans le compartiment moteur.
J’ai dénudé du fil électrique rigide que j’ai placé en anneau dans la tubulure d’admission au plus près du papillon de gaz. Le fil, je l’ai plié pour faire cinq pics répartis sur la circonférence de l’anneau. Ces pics ayant pour fonction de diffuser les charges électriques (phénomène dit de Corona ?) et sont dirigés vers le centre. Leur hauteur est d’environ 1.5cm selon une estimation pifométrique. J’ai fixé le fil pour que ce glouton de moteur ne l’avale pas et l’ai raccordé au ioniseur. Je n’ai même pas réglé le potentiomètre du ioniseur. J’ai juste mesuré une conso de 45 mA sous les 14 volts de la batterie.
Je suis parti plein gaz pour essayer.
Premier essai : le Picasso ne passera pas les 200, pas plus qu’il ne boira que 2 litres au cent km.
Mon protocole de test était des plus rudimentaire : comparaison de la vitesse instantanée et de la conso au bout d’une longue et forte côte, le ioniseur branché puis débranché.
La vitesse de passage était la même, la conso lue également. Bof !
Deuxième essai : En bas d’un autre côte, je passe la quatrième à 37 km/h, la clim branchée et j’accélère. La Pic ne ratatouille pas et se relance fort convenablement. J’avais d’ailleurs constaté des démarrages et relances plus faciles à bas régime en manœuvre.
Je rends la voiture à ma chère et tendre et lui demande de l’essayer sans lui remettre mes conclusions.
Son avis à elle : elle confirme le gain de couple à bas régime, et peut être la sensation de perte de puissance à haut régime. Mais ce n’est qu’une sensation, rien de mesuré non plus.
Conclusion provisoire : L’injection d’ions négatifs dans le moteur semble favoriser la combustion à bas régime. Peut être également à haut régime, mais mon montage ne délivre peut être pas la quantité suffisante d’ions négatifs, ou n’est pas accordé, ou le système de diffusion est trop rudimentaire ou autre chose encore. A durée de vie égale des ions dans la tubulure d’admission, La vitesse des gaz à haut régime étant supérieure, il devrait en rester plus à haut régime. Il y en aurait plus en résiduel dans la chambre d’admission et l’effet serait plus sensible si cela était efficace.
Voilà une petite expérience facile que je livre à votre sagacité, sachant que pour ma part j’ai débranché le bricolage câblé en fils volants par manque de temps. Quand j’aurai un peu de temps, je rebrancherai certainement tout cela et ferai des tests plus sérieux que de simples sensations de conduite. Pour l’instant, je voulais juste valider cette idée.
A +
Je me lance c’est mon premier post.
Comme je ne sais pas souder une tôle sans y faire de trous, que vous parliez d’électrisation, de transfert de charge, que je suis fainéant, et plein d’autres choses encore, j’ai cherché autre chose qui soit techniquement plus à ma portée.
J’ai subtilisé le Picasso essence 1.8 de ma femme et j’ai bidouillé (doux euphémisme) dessus.
Voici ce que j’ai fait.
Plutôt que d’essayer de produire des charges par frottements dans un réacteur, j’ai acheté un kit électronique d’ionisation de l’air sur le net que j’ai monté dans le compartiment moteur.
J’ai dénudé du fil électrique rigide que j’ai placé en anneau dans la tubulure d’admission au plus près du papillon de gaz. Le fil, je l’ai plié pour faire cinq pics répartis sur la circonférence de l’anneau. Ces pics ayant pour fonction de diffuser les charges électriques (phénomène dit de Corona ?) et sont dirigés vers le centre. Leur hauteur est d’environ 1.5cm selon une estimation pifométrique. J’ai fixé le fil pour que ce glouton de moteur ne l’avale pas et l’ai raccordé au ioniseur. Je n’ai même pas réglé le potentiomètre du ioniseur. J’ai juste mesuré une conso de 45 mA sous les 14 volts de la batterie.
Je suis parti plein gaz pour essayer.
Premier essai : le Picasso ne passera pas les 200, pas plus qu’il ne boira que 2 litres au cent km.
Mon protocole de test était des plus rudimentaire : comparaison de la vitesse instantanée et de la conso au bout d’une longue et forte côte, le ioniseur branché puis débranché.
La vitesse de passage était la même, la conso lue également. Bof !
Deuxième essai : En bas d’un autre côte, je passe la quatrième à 37 km/h, la clim branchée et j’accélère. La Pic ne ratatouille pas et se relance fort convenablement. J’avais d’ailleurs constaté des démarrages et relances plus faciles à bas régime en manœuvre.
Je rends la voiture à ma chère et tendre et lui demande de l’essayer sans lui remettre mes conclusions.
Son avis à elle : elle confirme le gain de couple à bas régime, et peut être la sensation de perte de puissance à haut régime. Mais ce n’est qu’une sensation, rien de mesuré non plus.
Conclusion provisoire : L’injection d’ions négatifs dans le moteur semble favoriser la combustion à bas régime. Peut être également à haut régime, mais mon montage ne délivre peut être pas la quantité suffisante d’ions négatifs, ou n’est pas accordé, ou le système de diffusion est trop rudimentaire ou autre chose encore. A durée de vie égale des ions dans la tubulure d’admission, La vitesse des gaz à haut régime étant supérieure, il devrait en rester plus à haut régime. Il y en aurait plus en résiduel dans la chambre d’admission et l’effet serait plus sensible si cela était efficace.
Voilà une petite expérience facile que je livre à votre sagacité, sachant que pour ma part j’ai débranché le bricolage câblé en fils volants par manque de temps. Quand j’aurai un peu de temps, je rebrancherai certainement tout cela et ferai des tests plus sérieux que de simples sensations de conduite. Pour l’instant, je voulais juste valider cette idée.
A +