Remundo a écrit :Pour ma part, j'aime beaucoup la théorie et la réflexion développées par Saint Hilaire sur la quasitubine. Le concept est d'ailleurs très élégant.
Pareil, j'aime beaucoup aussi, les arguments qu'il apporte sont très interesssant. Mais certains sont beaucoup discutable, il y a un sujet sur un
forum québécois qui parle de ça (QQOD c'est moi)
Remundo a écrit :Toutefois, je vois un défaut majeur dans cette cinématique. En négligeant les frottements, les forces s'appliquant sur le rotor pointent toutes vers une zone trop proche du centre du rotor (aussi bien les réactions normales carter->articulation que les résultantes pression->pales). Dans ces conditions, comment générer un fort couple sur le rotor
les Saint-Hilaire indiquent dans leur livre "Quasiturbine, le meilleur du piston et de la turbine" que la poussée est tangentielle au stator et dans le sens du mouvement, qu'elle est normale à la surface définie par le joint de contours à l'avant du piston (ou de la pale), et pour appuyer celà, ils utilisent le principe de l'hydrostatique.
Dites moi si je me trompe, mais pour moi, il faudrait aussi prendre en compte l'énergie cinétique du fluide, le principe de l'hydrostatique s'appliquant aux fluides immobiles.
Vu comment la QT est faite, et en suivant le principe de l'hydrostatique, pour moi, il y a aussi une force dans le sens inverse du mouvement, sur le joints de contour "suiveur" ce qui fait que la résultante de ces forces, la poussée n'est pas normale au joint de contour à l'avant de la pale, ne part pas de celui-ci, et donc pas tangentielle au mouvement...
En position losange extreme, les médiatrices de deux pales opposées ne passent pas par le centre du rotor.
Et chacune des chambres n'est pas tout à fait (mais presque) symétrique par la médiatrice du piston, mais plus grande dans la partie avant (avant dans le sens du mouvement), donc la poussée ne passe pas par le centre et le rotor n'est donc pas immobile. (J'espère que vous suivez, j'ai limite du mal à me suivre moi-même:cheesy:)
Mais cette chambre étant tout de même presque symétrique dans cette position losange extreme, la poussée se dirige bien plus du centre du rotor que dans la direction de la tangente au rotor d'un point du joint de contour. et là, c'est très difficile d'imaginer avoir un fort couple
Un peu plus tard lors de la rotation cette chambre est moins symétrique, la direction de la poussée s'éloigne plus du centre, donc ou pourrait avoir plus de couple...
Remundo a écrit :Alors que c'est là l'un des arguments "massue" développés par Saint Hilaire pour défendre son invention...
Ca serait bien qu'il nous donne son avis, et son explication de la chose, mais je crois que ça va être dur d'arriver à ça, vu comme il a pu nous prendre de haut pour dévier du problème.
Au début, lors de la réception de la Quasiturbine, les protocoles d'usage étaient quasi inexistant, et petit à petit, en rapportant à Saint-Hilaire nos questionnement, nos remarques, son "guide d'utilisation" du kit académique s'approfondissait. Donc c'est assez déplacé qu'il nous dise qu'on a pas suivi les protocoles d'usages, et qu'il nous dise que notre approche de la technologie était inadéquate...
