oiseautempete a écrit :L'injection d'eau dans les moteurs d'avions de 39-45 avait pour but de refroidir pour éviter le cliquetis lors de l'utilisation à puissance maximale ou en mode "surpuissance" (pression de suralimentation augmentée)...
Eau dans un 2 temps: bof, car eau + huile= mayonnaise= blocage rapide des segments...
Je suppose que la mayonnaise ne se crée pas en quelques millisecondes, ça ne veut pas dire que l'eau améliore la lubrification du haut moteur et du bas moteur aussi.
En karting également , le bas moteur n'apprécie pas du tout la plaisanterie de bouffer de l'eau. Si tu as les moyens , une course sous l'eau = un bas moteur à refaire....si tu veux pas tout casser à la prochaine occasion.
Sur le principe, injecter de la vapeur d'eau, comme celle produite par un Gillier Pantone, me semble très favorable pour aider à homogeiniser la charge ( très peu homogène entre les gaz brulés en quantité et la charge fraiche au dosage perfectible ).
Il reste le problème de savoir ou injecter cette vapeur. Sous le piston, le bas moteur ne vas tellement apprécier. On peut injecter de l'eau ( pas froide) dans la culasse un peu avant le point mort haut ( cher et pas facile ...).
On peut aussi inventer un transfert dédié qui ne passe pas par le bas moteur pour acheminer la vapeur par exemple en direction de la culasse ( comme le ferai le 5° transfert sur les Schnurle améliorés). Je suppose que la mise au point ne doit pas être commode ( serrages possibles si l'eau arrive sous forme liquide...).