Les néonicotinoïdes pseudo-écologie
Publié : 08/12/21, 11:25
Un des plus important désinformateur avec Génération Future sur ce sujet
https://www.facebook.com/groups/165914723494515
Pour ceux qui ne le voient pas:
"Les néonicotinoïdes déchaînent les passions en France, surtout depuis l’infestation de pucerons qui a ravagé les cultures début 2020. C’est aussi à cette époque où, m’intéressant à l’agriculture, j’ai découvert l’agribashing et l’étendue de la désinformation autour du monde agricole. Parmi les nombreux chercheurs, journalistes et politiciens se prêtant à l’exercice, un nom m’est apparu avoir un rôle assez central : un journaliste de Le Monde, Stéphane Foucart.
Pourquoi Stéphane Foucart ?
La lecture de ses articles me laissait souvent un sentiment de malaise : au-delà de la désinformation autour de l’agriculture, très commune dans la presse, je sentais une démarche de plus grande ampleur, systématique. J’ai donc commencé à analyser sa production littéraire. Les néonicotinoïdes étaient l’un de ses principaux sujets.
Les néonicotinoïdes
Les néonicotinoïdes (NNI) sont des insecticides s’utilisant surtout en « enrobage ». La semence « enrobée » va se retrouver à l’intérieur d’une sorte de bille contenant la substance, qui va imprégner la plante à mesure qu’elle grandit. L’idée est de ne cibler que les insectes qui essayent de dévorer la plante. Diffusés à partir du début des années 90, ils sont devenus l’un des principaux insecticides utilisés dans le monde.
Ils sont néanmoins de plus en plus contestés, notamment en raison de leur toxicité pour les pollinisateurs. Le premier choc a été l’empoisonnement de nombreuses ruches par les poussières libérées lors de semis de maïs enrobé. Une partie de l’enrobage partait dans l’air et avait anéanti des colonies d’abeilles voisines. Une réglementation a été édictée pour lutter contre ce risque. Ensuite, c’est l’exposition par le nectar qui s’est révélée dangereuse pour les pollinisateurs. L’EFSA a rendu un avis sévère en 2013 contre 3 NNI, qui a débouché sur une interdiction de la plupart de leurs usages en UE pendant 2 ans, puis une interdiction définitive en 2018. En France, une loi votée en 2016 a interdit l’intégralité des néonicotinoïdes (NNI) et leurs usages à partir de 2018.
Synthétiser et analyser 71 articles
Ce livre a donc pour objet d’analyser les articles de Stéphane Foucart portant sur les néonicotinoïdes. Il a publié 71 articles sur le sujet entre le 8 juillet 2011 et le 26 mars 2021. Je synthétise chacun d’eux en annexe.
Globalement, le journaliste y développe deux grands argumentaires : d’une part l’idée que les NNI seraient largement responsables du déclin de nombreuses espèces, en premier lieu desquelles les pollinisateurs ; d’autre part l’idée que c’est en raison de l’influence de l’industrie sur les institutions que ces insecticides ne seraient pas déjà interdits depuis longtemps (voire auraient été autorisés en premier lieu). En creusant le sujet, on réalise que des grands pans de ces raisonnements sont en fait faux ou induisent lourdement le lecteur en erreur. Néanmoins, l’auteur arrive à rendre son discours crédible pour beaucoup de lecteurs en utilisant toute une batterie de tactiques de manipulation de l’information , dont nous montrons la complexité et la puissance en décortiquant plusieurs articles. "
https://pseudo-ecologie.fr/stephane-fou ... otinoides/
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Pour ceux qui ne le voient pas:
"Les néonicotinoïdes déchaînent les passions en France, surtout depuis l’infestation de pucerons qui a ravagé les cultures début 2020. C’est aussi à cette époque où, m’intéressant à l’agriculture, j’ai découvert l’agribashing et l’étendue de la désinformation autour du monde agricole. Parmi les nombreux chercheurs, journalistes et politiciens se prêtant à l’exercice, un nom m’est apparu avoir un rôle assez central : un journaliste de Le Monde, Stéphane Foucart.
Pourquoi Stéphane Foucart ?
La lecture de ses articles me laissait souvent un sentiment de malaise : au-delà de la désinformation autour de l’agriculture, très commune dans la presse, je sentais une démarche de plus grande ampleur, systématique. J’ai donc commencé à analyser sa production littéraire. Les néonicotinoïdes étaient l’un de ses principaux sujets.
Les néonicotinoïdes
Les néonicotinoïdes (NNI) sont des insecticides s’utilisant surtout en « enrobage ». La semence « enrobée » va se retrouver à l’intérieur d’une sorte de bille contenant la substance, qui va imprégner la plante à mesure qu’elle grandit. L’idée est de ne cibler que les insectes qui essayent de dévorer la plante. Diffusés à partir du début des années 90, ils sont devenus l’un des principaux insecticides utilisés dans le monde.
Ils sont néanmoins de plus en plus contestés, notamment en raison de leur toxicité pour les pollinisateurs. Le premier choc a été l’empoisonnement de nombreuses ruches par les poussières libérées lors de semis de maïs enrobé. Une partie de l’enrobage partait dans l’air et avait anéanti des colonies d’abeilles voisines. Une réglementation a été édictée pour lutter contre ce risque. Ensuite, c’est l’exposition par le nectar qui s’est révélée dangereuse pour les pollinisateurs. L’EFSA a rendu un avis sévère en 2013 contre 3 NNI, qui a débouché sur une interdiction de la plupart de leurs usages en UE pendant 2 ans, puis une interdiction définitive en 2018. En France, une loi votée en 2016 a interdit l’intégralité des néonicotinoïdes (NNI) et leurs usages à partir de 2018.
Synthétiser et analyser 71 articles
Ce livre a donc pour objet d’analyser les articles de Stéphane Foucart portant sur les néonicotinoïdes. Il a publié 71 articles sur le sujet entre le 8 juillet 2011 et le 26 mars 2021. Je synthétise chacun d’eux en annexe.
Globalement, le journaliste y développe deux grands argumentaires : d’une part l’idée que les NNI seraient largement responsables du déclin de nombreuses espèces, en premier lieu desquelles les pollinisateurs ; d’autre part l’idée que c’est en raison de l’influence de l’industrie sur les institutions que ces insecticides ne seraient pas déjà interdits depuis longtemps (voire auraient été autorisés en premier lieu). En creusant le sujet, on réalise que des grands pans de ces raisonnements sont en fait faux ou induisent lourdement le lecteur en erreur. Néanmoins, l’auteur arrive à rendre son discours crédible pour beaucoup de lecteurs en utilisant toute une batterie de tactiques de manipulation de l’information , dont nous montrons la complexité et la puissance en décortiquant plusieurs articles. "
https://pseudo-ecologie.fr/stephane-fou ... otinoides/