Tout à fait d'accord. On préserve les distributeurs et les collectivités qui doivent équilibrer leur budget assainissement (ce qui n'est pas évident dans les petites communes rurales) par la taxe sur l'eau consommée. Si l'eau de pluie est considérée consommée, elle s'ajoute au volume fourni par le distributeur et est ainsi soumise aux taxes. (Y a pas de petits profits)
Des collectivités se sont équipées pour arroser leurs espaces verts l'été avec de l'eau de récup. D'autres ont créé des réserves en sortie de stations d'épuration pour les irrigants à gros volumes.
Y a plus qu'à combler les trous et planter du chanvre indien!
Où en est la philosophie de la récupération d'eau et de l'économie réalisée. On nous dit aussi que si on récupère on n'envoie plus dans la nature et ça fait baisser le niveau des nappes. Foutaises, ça n'est qu'un déphasage. Que sont en comparaison les réseaux collectifs de récupération des eaux de pluies qui partent directement aux cours d'eau si ce n'est qu'une immense machine à inondations.
Ca va remettre en cause des programmes de petites communes qui font des efforts avec des constructions qui récupèrent et qui envoie le trop plein vers des puits absorbants (suivant la nature du sol) de manière à réalimenter les nappes.
Certaines fournissent également le stock et la distribution interne ( pompe, raccordements, tuyaux, vanne, compteurs, anti-retour, etc...)
Quand à l'étiquetage, c'est bien connu que le français est un grand dégueulasse qui confond sa cuvette de chiottes avec avec un abreuvoir.
Et que dire de la phyto-épuration interdite en individuel et autorisée en semi collectif. On en arrive à l'aberration suivante: une famille de 6 personnes (soit six équivalents habitants) ne peut pas avoir une filtration de ses eaux usées par des roseaux, mais deux voisins peuvent, même si ça ne représente que 2 équivalents habitants. Ubu a encore de beaux jours
Vive le Grennelle !
@ +
Mil'd