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Pourquoi 1 milliard de personnes ont faim ? Pas de problème!
Publié : 30/10/11, 10:23
par Christine
Plus simple d'expliquer la situation institutionnelle belge à mon chat que de comprendre la faim dans le monde ?
Ce court film nous montre que non, car "Pas de solution ? Pas de problème!"
http://www.oxfammagasinsdumonde.be/2011 ... -probleme/
Et un autre, plus satirique "Glen, Gary & Ross ; So, who's hungry ?" :
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... _e2s4dedrs
Publié : 30/10/11, 14:15
par Obamot
Au minimum, c'est que le «modèle théorique sociétal» (si on peut dire...) et qui accompagne la mondialisation. Largement fondée sur la "peur" dans le but de «mettre les masses au travail» et ramener constamment les individus à leur condition de «quasi inexistance», est inadapté pour ....au moins une personne sur sept ... (puisque nous sommes près de 7 milliards sur la planète!)
Si ce modèle était plus largement fondé sur «la culture» (pour ne pas dire la foi) plutôt que sur le profit à tout prix fondé sur l'anihilation des individus (VS le triomphe de la prédation à tous les étages...), plus largement fondé sur une société du «partage», serait-il meilleur? J'en sais rien, mais il ne pourrait guère être pire, non?!
En tout cas la paupérisation des classes moyennes dans le monde (et en particulier en Occident), qui a eu pour effet le développement de son endettement jusqu'au point de non-retour (sub-primes etc), n'a pas apporté la solution miracle escomptée. Ni même l'avènement d'un monde ‘parfait’ où règnerait le «libre échange» fondé sur la soit-disant «économie de marché!» Puisqu'on a vu avec la crise de la dette, à quel point les dés étaient pipés, et que la loi de «l'offre VS la demande», ne s'appliquant manifestement pas de façon équittable aux banques et organismes financiers «trop grands pour faire faillite» ...alors que dans le même temps les populations les plus exposées, étaient quant à elle «assez faibles et vulnérables pour crever la bouche ouverte»... Qui plus est, on demandait aux plus faibles et vulnérables de renflouer les banques... ( Partage forcé à sens unique...)
Ce qui'il faudrait commencer par réformer, ce serait le système judiciaire, afin que les vicitmes ne soient plus considérées comme des quasi «coupables d'être victime» (alors que pendant ce temps là, les prédateurs bénéficient largement d'un régime de quasi impunité). Et ensuite que la «justice» soit gratuite et accessible à tous. Puis ensuite créer un organisme de «droit comparé», pour adapter les nouvelles lois avec les législations de tous les pays. Et ça, ce n'est pas simple à réaliser... Mais il faudra bien le faire un jour !
Publié : 30/10/11, 17:10
par sen-no-sen
... ,La pauvreté, la délinquance, la pollution ne sont que des conséquences systémiques de notre société.
Croire que la faim dans le monde est " la faute à pas de chance", n'est qu'une vaste escroquerie!
En vérité, au delà d'un apparent dysfonctionnement (qui n'en n'ai pas un, puisqu'il est systémique,donc "normale") la faim dans le monde sert de régulateur démographique.
En effet, le modèle actuel, basé sur le pillage des ressources, nécessite une mauvaise répartitions des "richesses",au cas contraire, il y aurait une destruction trop rapide des écosystèmes,ou alors il faudrait impérativement changer de système(ce qui hors de question dans la logique actuelle).
Une structure, quelle soit biologique,sociale,marchande,n'a qu'un seul but:pérenniser sont existence.
Hors, faire en sorte que tout le monde est accès par exemple à la sécurité, la santé, l'alimentation, nécessiterait une destruction de l'échelle de dominance de l'oligarchie.
Publié : 30/10/11, 17:27
par janic
si les habitants des pays nantis cessaient de vouloir à tout pris manger des animaux, il y aurait suffisamment de denrées alimentaires végétales pour nourrir toute la population actuelle. Il ne suffit donc pas de remettre en cause les systèmes politiques ou financiers, mais il faut se remettre en question aussi.
Publié : 30/10/11, 17:55
par sen-no-sen
janic a écrit :si les habitants des pays nantis cessaient de vouloir à tout pris manger des animaux, il y aurait suffisamment de denrées alimentaires végétales pour nourrir toute la population actuelle. Il ne suffit donc pas de remettre en cause les systèmes politiques ou financiers, mais il faut se remettre en question aussi.
...l'industrialisation de l’élevage a eu pour conséquence la démocratisation de la viande, une fois de plus il ne s'agit que de la résultante d'un système.
Publié : 30/10/11, 18:53
par clasou
bonjour ,n'empêche que comme dit janic,si tu supprime la viande sachant la quantité de céréale pour faire un kilo de viande.
Si a l'arrivé tu regarde d'un point de vue calorique ce qu'elle t'apporte tu voie de sacré perte d'échelle.
Dans tn premier post tu parles de régulation de la démographie,cette semaine sur france inter il me semble ,un expert a propos de l'arrivée du 7 milliardième être humain.Disait que pour régler le probléme il fallait apprendre a lire et éduquer les peuplade de sauvage qui se reproduise (bon je schématise).
Dans les deux cas ça régule pas terrible.
a+claude
Publié : 30/10/11, 19:26
par Ahmed
Je suis d'accord avec toi, Sen-no-sen, mais pas sur le point particulier de la régulation de la population par la faim.
Le système, bien que puissant, ne voit pas si loin!
Simplement la malnutrition (plus que la famine) frappe les pauvres (ou les appauvris) car ils ne constituent pas une demande solvable et sont donc ignorés de ce fait.
Les populations les plus misérables n'interviennent quasiment pas dans la concurrence pour les ressources: elles ne menacent donc pas la minorité de gros prédateurs.
80% de la population mondiale se partage (inégalement!) 20% des ressources; autrement dit, les plus pauvres de ces 80% se contentent de miettes!
Publié : 30/10/11, 19:38
par Obamot
Je ne comprends pas certains raisonnements, dès lors que l'on sait que les famines et épidémies mortelles sont les principaux vecteurs de l'explosion démographique.
Ce qu'il faut donc viser amha, c'est un développement mesuré des sociétés précaires et beaucoup de prévention pour juguler la mortalité infantine...
Par contre, il ne serait pas nécessaire de supprimer la production de viande. Une fois par semaine suffirait alors que certains en mangent chaque jour (ce qui est exessif) ils suffirait que chacun prenne conscience de la nécessité de réduire sa consommation. L'idéal serait bien sûr d'atteindre le «zéro consommation», mais culturellement et face à la «volonté personnelle», j'aurais de la peine à garantir un pronostique sur de telles programmes...
Concernant les «armes démographiques», celles que nous nous infligeons à nous-mêmes sont bien plus redoutables (agro-alimentaire avec ses productions dévitalisées provoquant les maladies dites dégénératives...). Et donc bien sûr d'accord avec le fait qu'il faudrait de l'instruction: mais chez nous aussi elle fait défaut !
Publié : 30/10/11, 19:49
par Ahmed
Je crois que les vecteurs de "l'explosion démographiques " sont plus complexes.
Après les grandes pandémies de peste en Europe, l'essor démographique fût très lent...
La transition démographique, comme on l'appelle, résulte de plusieurs facteurs: éducation, minimum de bien-être matériel, autonomie des femmes, place et rôle de l'enfant...
Publié : 30/10/11, 19:52
par sen-no-sen
Ahmed a écrit :Le système, bien que puissant, ne voit pas si loin!
!
Et Pourtant!
Un certain...
Henry Kissinger (prix Nobel de la paix!!!) écrivait dans un rapportNSSM-200 (pour National Security Study Memorandum) datant de 1974 (déclassifié en 1990) que le contrôle démographique dans les pays Africains (entres autres) était une nécessité économique pour les États Unis.
Ces contrôles s'opérant de différentes manières: mise en place de gouvernements fantoches, crise financière fabriquées et autres guerres secrètes de la CIA...
Pour un certain nombres d'individus, la planète est un gâteau, et pour que certain se gavent, d'autres doivent jeuner.