Fabrication d'une canne à planter pour les phénoculteurs pratiquants?
Publié : 29/11/16, 13:11
La fin du titre se veut un clin d'œil, en établissant une distinction entre ceux qui sont convaincus du bien-fondé de la phénoculture et ceux qui la mettent en pratique réellement. Ceci juste pour souligner que ce sujet se veut orienté vers la pratique.
L'usage de canne à planter a déjà été brièvement abordé comme une possibilité intéressante, à la fois pour faciliter la plantation au travers de la couche de foin et également afin de rendre le recours à la plantation plus systématique (hors ceux du petit nombre des légumes qui ne relèvent que du semis en place), dans la mesure où cela pallie à des contraintes propres à la phénoculture: décalage printanier de l'implantation des légumes et fragilité des jeunes semis à la levée face aux prédateurs (ce dernier point se constate aussi dans des pratiques plus habituelles).
J'avais indiqué à Did la référence d'une canne d'origine scandinave: il faudra que j'en publie une photo pour que les choses soient plus nettes. J'ai étudié cet appareil qui est bien construit et assez ingénieux, mais mon optique a toujours été l'auto-construction, à la fois pour des raisons d'économie (pas à titre personnel puisque je dispose d'une de ces cannes), car c'est un certain investissement, et surtout par inclination vers un maximum d'autonomie: fabriquer son outil et l'utiliser ensuite est une source de satisfaction non chiffrable, donc considérable (ce qui s'achète n'a pas de valeur).
Après examen, il m'apparaît qu'une copie ou qu'une inspiration partielle de la canne scandinave n'est pas une bonne idée, car sa conception est pensée pour une production en série: de nombreuses petites pièces, quelques composants difficiles à fabriquer sans un équipement très spécialisé que l'on ne trouve généralement pas dans un atelier de bricoleur, des matières premières difficiles à se procurer pour un particulier.
L'idée générale est de partir de composants courants, bon marché et facile à trouver (et peut-être à récupérer, ce qui serait encore mieux) et d'une conception suffisamment souple pour s'adapter à des variantes, fonction des possibilités et outillages divers.
La cote fonctionnelle importante est celle du diamètre du tube, le reste venant se greffer dessus: je pense que 60 mm (qui est celle du modèle scandinave) constitue une dimension adéquate, en tous cas une base de départ.
Reste aussi le choix de la forme du tube: ronde ou carrée? C'est à chacun de se déterminer, sachant qu'un tube rond peut utiliser des mottes carrées; je ne prendrais donc pas position pour ce critère, d'autant que chaque réalisation devrait, selon moi, être modulée en fonction de ce que chacun peut récupérer autour de lui.
Dans un prochain message, je publierai la photo de la canne scandinave pour mieux fixer les esprits, ensuite, si tout se passe bien, nous mettrons les mains dans le cambouis!
L'usage de canne à planter a déjà été brièvement abordé comme une possibilité intéressante, à la fois pour faciliter la plantation au travers de la couche de foin et également afin de rendre le recours à la plantation plus systématique (hors ceux du petit nombre des légumes qui ne relèvent que du semis en place), dans la mesure où cela pallie à des contraintes propres à la phénoculture: décalage printanier de l'implantation des légumes et fragilité des jeunes semis à la levée face aux prédateurs (ce dernier point se constate aussi dans des pratiques plus habituelles).
J'avais indiqué à Did la référence d'une canne d'origine scandinave: il faudra que j'en publie une photo pour que les choses soient plus nettes. J'ai étudié cet appareil qui est bien construit et assez ingénieux, mais mon optique a toujours été l'auto-construction, à la fois pour des raisons d'économie (pas à titre personnel puisque je dispose d'une de ces cannes), car c'est un certain investissement, et surtout par inclination vers un maximum d'autonomie: fabriquer son outil et l'utiliser ensuite est une source de satisfaction non chiffrable, donc considérable (ce qui s'achète n'a pas de valeur).
Après examen, il m'apparaît qu'une copie ou qu'une inspiration partielle de la canne scandinave n'est pas une bonne idée, car sa conception est pensée pour une production en série: de nombreuses petites pièces, quelques composants difficiles à fabriquer sans un équipement très spécialisé que l'on ne trouve généralement pas dans un atelier de bricoleur, des matières premières difficiles à se procurer pour un particulier.
L'idée générale est de partir de composants courants, bon marché et facile à trouver (et peut-être à récupérer, ce qui serait encore mieux) et d'une conception suffisamment souple pour s'adapter à des variantes, fonction des possibilités et outillages divers.
La cote fonctionnelle importante est celle du diamètre du tube, le reste venant se greffer dessus: je pense que 60 mm (qui est celle du modèle scandinave) constitue une dimension adéquate, en tous cas une base de départ.
Reste aussi le choix de la forme du tube: ronde ou carrée? C'est à chacun de se déterminer, sachant qu'un tube rond peut utiliser des mottes carrées; je ne prendrais donc pas position pour ce critère, d'autant que chaque réalisation devrait, selon moi, être modulée en fonction de ce que chacun peut récupérer autour de lui.
Dans un prochain message, je publierai la photo de la canne scandinave pour mieux fixer les esprits, ensuite, si tout se passe bien, nous mettrons les mains dans le cambouis!