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Bonjour,

Les jardiniers du grand ouest Bretagne-Pays de la loire adeptes du potager du paresseux ou désireux d'en savoir davantage peuvent se retrouver et échanger leurs expériences, interrogations, questions sur ce thème dans ce forum.

Bien cordialement

Mic

Mixieer56 a écrit :Bonjour,

Les jardiniers du grand ouest Bretagne-Pays de la loire adeptes du potager du paresseux ou désireux d'en savoir davantage peuvent se retrouver et échanger leurs expériences, interrogations, questions sur ce thème dans ce forum.

Bien cordialement

Mic

Toutes les suggestions et propositions sont bonnes à prendre.

Bonjour , je suis à quelques dizaines de kms du 44 ( proche de Muzillac ).
Je débute dans les concepts du " jardin du paresseux et la phénoculture " développés par Did67.
De plus, je suis d'origine parisienne et connu comme tel par les agriculteurs et autres jardiniers amateurs. C'est dire si la première livraison de foin a interpellé mes voisins. J'ai eu plus de chance avec mon élagueur qui est aussi employé par un maraîcher bio. Il pratique la permaculture, la couverture par engrais verts.....le brf et le foin l'intéressent, il va suivre mes expériences et les relater surtout si elles sont encourageantes.
Pour le moment, j'ai épandu sur 4 parcelles de 10 m2 environ chacune en moyenne :
- une avec brf de 3 cms + foin 20 cms,.... pour cultures futures de légumineuses,
- une avec 30 cms de foin, salades, tomates, courgettes, .
- une de 15 cms de brf ( à alléger selon les conseils ) arbustes à baies,
- une où j'ai semé de la phacélie fin septembre et j'y poserai des pdt recouvertes de foin.
Voici énoncé mon point de départ.

Bonjour, mon frère a un petit jardin à Assérac près de la mer pour l'instant il n'est pas très disponible en activité à Nantes mais je pense que l'année prochaine il sera en retraite et cultivera un peu plus je lui parlerai de ce groupe.

Quand j'étais près de Lorient nous semions des pommes de terre en février sous voile de culture, avec du goémon varech etc la plage était à quelques m, elle y est toujours d'ailleurs, le jardin je ne sais pas.

Ici je les sème sous le foin mais dans une petite raie dans le sol je butte et remet le foin. Si je les place sur le sol je suis obligé de remettre du foin pour éviter qu'elles verdissent. J'ai énormément de petites limaces grises qui mangent les tiges dés qu'elles sortent , un inconvénient de la couverture permanente. J'utilise du ferramol sinon elles mangent même les pieds de tomates.

Un jour ou l'autre je passerai probablement par Assérac.

JP

jpg43 a écrit :Bonjour, mon frère a un petit jardin à Assérac près de la mer pour l'instant il n'est pas très disponible en activité à Nantes mais je pense que l'année prochaine il sera en retraite et cultivera un peu plus je lui parlerai de ce groupe.

Quand j'étais près de Lorient nous semions des pommes de terre en février sous voile de culture, avec du goémon varech etc la plage était à quelques m, elle y est toujours d'ailleurs, le jardin je ne sais pas.

Ici je les sème sous le foin mais dans une petite raie dans le sol je butte et remet le foin. Si je les place sur le sol je suis obligé de remettre du foin pour éviter qu'elles verdissent. J'ai énormément de petites limaces grises qui mangent les tiges dés qu'elles sortent , un inconvénient de la couverture permanente. J'utilise du ferramol sinon elles mangent même les pieds de tomates.

Un jour ou l'autre je passerai probablement par Assérac.

JP

Bonjour JP, merci pour ton concours et peut-être celui de ton frère. Assérac est proche de chez moi.
Je vois que tu as bien expérimenté la culture sous foin, notamment les pommes de terre. Je vais commencer moi aussi en mars.
La couverture de goémon n'a pas tenu ses promesses les années précédentes, quant aux limaces et campagnols j'ai déjà mon cota.
Bien entendu, je rendrai compte de tout cela régulièrement.
Par ailleurs tu seras le bienvenu lors d'un passage de mon côté

jpg43 a écrit :
Ici je les sème sous le foin mais dans une petite raie dans le sol je butte et remet le foin. Si je les place sur le sol je suis obligé de remettre du foin pour éviter qu'elles verdissent. J'ai énormément de petites limaces grises qui mangent les tiges dés qu'elles sortent , un inconvénient de la couverture permanente. J'utilise du ferramol sinon elles mangent même les pieds de tomates.

C'est ce que font à très large échelle les producteurs de pdt bio autrichiens : mise en place "conventionnelle" à la planteuse, buttage puis recouvrement de foin...

La question des limaces reste un sujet de réflexion. Les "pressions" subies par les uns et les autres sont très variables, sans que je n'arrive pour l'instant, à comprendre les facteurs qui jouent... Pour les uns, comme moi, c'est négligeable (sauf ce printemps ; je vais voir maintenant si cela va rentrer dans l'ordre ou pas !). Pour d'autres, un gros problème...

Bon, si elles réagissent au Ferramol, c'est "moins pire". Le Ferramol ne soulève pas de questionnement "agronomique" (en dehors de son prix, même si l'apparition de "génériques" a introduit une tendance baissière !).

Chez moi, en revanche, mes limaçons "blancs" les ignoraient ce printemps et allaient droit sur les semis de salades, de carottes, de navets ou de choux...

On dit les limaces, mais il y a différentes familles qui n'ont pas du tout les mêmes "goûts" !

Les miennes ignoraient les œillets d'inde, alors que les grosses limaces orange font des km pour s'en régaler ! Je les trouvais "vautrées" dessus, en plein jour. J'avais donc installé des rangées d’œillets d'inde, pensant "piéger" mes limaçons... Rien du tout. Intacts mes œillets. Elles continuaient de ravager les carottes à 20 cm de là !

Bref, encore une chose simple qui se révèle finalement... complexe !

Mixieer56 a écrit :
La couverture de goémon n'a pas tenu ses promesses les années précédentes,

C'est-à-dire ??? J'ai eu une question par mail, à ce sujet... Je n'avais pas de réponse claire. La mer est loin, chez nous !!!!!!!!!

A mon avis :

- c'est une matière organique sans guère de fibre, les algues flottent et n'ont pas besoin d'être soutenues
- riche en sodium, ce qui n'est pas très bon pour le sol
- cela reste donc, à mon avis, une matière organique assez fermentescible, qui peut être utilisée en tant qu'engrais organique à décomposition progressive, mais sans avoir tous les effets attendus de la cellulose et de la lignine sur les organismes du sol... Ce n'est, à mon avis, pas une matière organique qui va enclencher des processus d'aggradation de sols, etc...

Je serais intéressé de savoir si cette "conjecture" recoupe tes observations...

Did67 a écrit :

Mixieer56 a écrit :
La couverture de goémon n'a pas tenu ses promesses les années précédentes,

C'est-à-dire ??? J'ai eu une question par mail, à ce sujet... Je n'avais pas de réponse claire. La mer est loin, chez nous !!!!!!!!!

A mon avis :

- c'est une matière organique sans guère de fibre, les algues flottent et n'ont pas besoin d'être soutenues
- riche en sodium, ce qui n'est pas très bon pour le sol
- cela reste donc, à mon avis, une matière organique assez fermentescible, qui peut être utilisée en tant qu'engrais organique à décomposition progressive, mais sans avoir tous les effets attendus de la cellulose et de la lignine sur les organismes du sol... Ce n'est, à mon avis, pas une matière organique qui va enclencher des processus d'aggradation de sols, etc...

Je serais intéressé de savoir si cette "conjecture" recoupe tes observations...

Essais d’épandage de goémon :
J’ai étendu environ 10 cms de goémon sur une surface de 40 m2 environ fin septembre 2015.
J’ai bêché début mars pour enfouir – on ne se connaissait pas à cette époque  - ce qui restait de goémon décomposé avec du compost très mûr et des tontes et feuilles de même type.
J’ai planté 2 variétés de pdt mona lisa vers le 15 mars et bleues de Picardie vers le 15 avril avec des laitues, courgettes,…de plants issus de jardinerie. Puis des tomates début mai et poireaux fin juillet.
Ces deux variétés de pdt sont réputées précoces, hélas fin juin début juillet ( avant la sécheresse ) , les mona lisa n’ont donné que 2 ou 3 kgs de pdt minuscules pour une dizaine de pieds…plus tard vers la fin juillet encore moins mais des calibres respectables. Les bleues ont donné des grenailles assez savoureuses mais d’une quantité semblable à celle des mona lisa.
Les courgettes vertes et spaghettis ont ‘’ foiré ‘’, il faut dire que le printemps froid, venteux et humide auquel a succédé une sécheresse record n’ont pas aidé.
Seules les salades et les tomates ont donné satisfaction. Mais après des arrosages très réguliers .
Aucune traces de ravageurs ni de nuisibles ou maladies ne sont apparues sur les tubercules et les pieds.
Les poireaux sont restés d’un diamètre de stylo et quelques-uns ont disparu…, arrosant dans des bouteilles retournées, à certains endroits, je n’ ai jamais réussi à les remplir….campagols ? Quelques trous de 3 à 4 cms de diamètre font croire à des galeries.
Pour être complet j’ajoute que j’ai jeté pas mal de granulés d’engrais+fumier déshydraté présumés bio de type Solabiol.

Tout ensemble (goémon, tontes/feuilles, engrais "bio"), cela fait une sacré fertilisation !

Il s'agit bien de la saison 2016, puisque tu as étendu le goémon à l'automne 2015 ?

Difficile de conclure, en dehors du fait que ce n'est pas satisfaisant ! Car cela risque bien d'être "multifactoriel" = plusieurs causes qui s'entremêlent...

Ce qui me trouble, c'est qu'avec cette fertilisation, même sur de la laine de verre cela aurait dû pousser !

Tu n'es pas dans une zone "hydromorphe" (sujette à un "encombrement" du sol par l'eau) ?

ce qui serait cocasse, ça serait d'avoir dans ce groupe grand ouest des phénoculteurs pratiquant sur la zad de notre dame des landes, qui est plutot bien productive en foin comme indiqué ici :
http://zad.nadir.org/spip.php?article4234

Je me demande toutefois si la phénoculture fonctionnerait bien dans ces zones humides (soucis d'anaérobie ?)