izentrop a écrit :
Il faut un peu plus de patience et d'observation pour que l'équilibre s'installe.
Et puis, faut accepter de manger des radis un peu grignotés par des mini-limaces. Un rinçage suffit, pas besoin d'enlever les parties attaquées.
Surtout, prendre conscience que par définition du mot "équilibre", cela veut dire tolérer la présence du parasite en question. Sans quoi, ses ennemis, nos auxiliaires, crèvent de faim ou de font la malle...
J'exprime cela en disant :" Pour ne pas avoir de problème avec un parasite, il faut élever ce parasite" (sous-entendu pour attirer et nourrir ses ennemis, qui sont mes auxiliaires).
Et j’introduis donc des plantes-martyres, particulièrement attractives pour les principaux parasites !
Maintenant, la question de l'équilibre est beaucoup plus complexe, un peu comme se croisent les vaguelettes d'un plan d'eau sur lequel naviguent beaucoup de bateaux... Va prévoir, à un endroit donné, ce qui va se passer !
Car figurez-vous que l'ennemi, votre auxiliaire, a lui aussi ses ennemis... qui lui même ont ... des ennemis...
Et donc l'équilibre est le résultat forcément complexe de toutes ces variations... de tout ce "joyeux bordel", avec des variations dans les cycles qui peuvent être pluriannuelles. Ou même, temporairement, sortir des gonds ! C'est "naturel" !
La conviction que l'équilibre est lisse comme une balance qui ne bouge plus est... idiote !
Et des fois, on sort des limites de "l'acceptable", sauf à faire une croix sur ses récoltes.
C'est la limite de la présentation de Coves. Il passe à-dessus.