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izentrop a écrit :
En France, l'effet de mode semble passé
et une fois de plus l'ignorant fait comme s'il connaissait le sujet.
en effet, il confond mode et changement de paradigme d'une société prenant enfin conscience que l'industrie, sous toutes ses formes, joue plus contre le vivant que pour le maintien de celui-ci.
Or cette même industrie s’aperçoit que ce qu’elle propose ( pour des questions de profits uniquement) ne correspond pas, ou plus, aux besoins et désirs des nouveaux consommateurs et particulièrement aux consommateurs en terme de santé réelle , dont dépend en grande partie la façon de se nourrir et avec quels types de produits.
D’où l’orientation progressive vers une nourriture de qualité et non plus de quantité chez les générations plus jeunes, plus instruites, plus ouvertes et à l’écoute de la réalité plutôt qu’à celle des publicitaires dont le seul but est de vendre à tout prix, sans tenir compte de l’impact des désordres de santé que ces produits pouvaient avoir sur leurs consommateurs.(genre glyphosate perturbateur endocrinien avéré)
Mais ça change, doucement, au rythme de la société et donc c’est destiné à perdurer et dès lors les industriels prennent aussi le sens du vent qui tourne, malgré les conservatismes en tous genres et en particulier de l’industrie pétrochimique en perte de vitesse, (et donc de profits) , avec ses aficionados façon « terreplatistes » qui se raccrochent à leurs vieux dogmes productivistes, pseudo scientifiques.
obamot
sa question est d'abord de savoir si c'est écologique, pas de savoir si c'est une mode (auquel cas ça ferait 30 ans qu'elle durerait?)
cela ne fait pas 30 ans mais bientôt un siècle !
et si les chiffres baissent c'est certainement dû au problème des revenus des ménages par rapport à leur pouvoir d'achat la crise du covid puis l'Ukraine et l'augmentation du prix du gaz et des carburants ...s'ils ne peuvent même plus faire le plein de leur véhicule pour aller bosser alors évidemment que y'a une baisse dans ces classes là, parce qu'ils ne peuvent plus se le permettre.
C’est en grande partie vrai ! En cas de crise, les consommateurs font des choix financiers contraints et une fois de plus c’est le budget alimentaire qui en fait les frais et d’une autre façon une réduction des agriculteurs opportunistes qui ne s’étaient mis au bio officiel que parce que ce marché offrait de nouveaux débouchés plus rémunérateurs, du moins en apparence, et que la crise et sa baisse de demande renvoient à l’agriculture dite conventionnelle et donc chimique de synthèse avec ses subsides généreux de la politique, absurde, agricole.
Les autres, les vrais, continuent parce que c'est la seule solution écologique viable!