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Logiciel PHPP pour calcul de maisons passives

Publié : 08/05/12, 17:05
par Christophe
Le PHPP (comme Passive House Planning Package ou PassivHaus Projektierungs Paket) est à la "maison passive" ce que les deux roues sont au vélo : il permet non seulement de concevoir l’habitation pour s’assurer qu’elle respectera les très faibles consommations énergétiques recherchées, mais en plus c’est aussi l’outil de validation de la construction et qui sert de base pour l’attribution d’une certification (Passivhaus Institut Darmstadt, Plateforme Maison Passive belge, La Maison Passive en France, etc...)

Le PHPP est constitué d’un logiciel, facile d’emploi puisque programmé sous Microsoft Excel et d’un gros manuel, qui n’est pas gros parce que le logiciel est compliqué, mais parce qu’il permet à l’occasion de la description du logiciel de revenir sur de nombreux aspects pratiques de la "construction passive". Donc le PHPP, c’est bien plus un "outil de conception" qu’un seul programme : c’est un outil d’accompagnement à la conception passive.

Le logiciel qui n’est pas à proprement parler un outil de simulation dynamique, puisqu’il utilise la méthode d’approximation mensuelle, a été validé conceptuellement par la simulation dynamique et dans la pratique par plus de 200 constructions dont les consommations énergétiques ont été passées au peigne fin sur de nombreuses années, ce qui permet de confirmer par l’expérience la justesse des résultats que fournit le système.

Le PHPP est "L"’outil de la maison passive par excellence. Il est plus simple d’utilisation qu’un logiciel de simulation dynamique (et plus rapide dans la "virtualisation" de la conception). Cela dit, même s’il est relativement simple, il faut quand même "entrer" la construction correctement. Sinon, les résultats risquent d’être décevants.

Le logiciel est basé sur les normes européennes, notamment l’EN 10077, l’EN 673, l’EN 410, l’EN 13790, etc...


Suite source: http://www.lamaisonpassive.fr/spip/spip.php?article33

Exemple d'un dimensionnement complet: https://www.econologie.info/share/partag ... m6uCCH.pdf

Publié : 08/05/12, 18:39
par dedeleco
Points clés :
L'isolation extérieure permet de placer les murs porteurs du coté intérieur et
donc de renforcer l'inertie thermique du bâtiment. Ceci est une source de confort
pour les habitants, car les murs lourds régulent la chaleur et l'humidité. En hiver et
demi-saison, ils sont éclairés par le soleil et accumulent ses rayonnements pour les
diffuser en soirée. En été, si on ventile bien la maison durant les heures fraîches de
la nuit, ces murs restitueront cette fraîcheur dans la journée.

Toutes les parties opaques du bâtiment sont
à isoler de façon optimale. En principe, leur
coefficient de transmission de chaleur U ne doit
pas excéder 0,15 W/m²K mais il est recommandé
actuellement que cette valeur atteigne les 0,10
W/m²K.
Le schéma ci-contre nous montre une
isolation type à base de cellulose et de bois. Pour
comparaison, la RT2005 impose un maximum de
0,45 W/m²K et une valeur référence de 0,36
W/m²K pour les murs en contact avec l’extérieur.
La dalle en contact avec le sol a une
isolation spécifique en deux parties. Les murs en
contact avec la terre, comme ceux de la cave,
disposent d'un système qui leur est propre.
La couche isolante est très épaisse afin de pouvoir se passer d'un système de
chauffage classique, de manière générale elle est d'une trentaine de centimètres
pour les murs, de quarante centimètres pour le toit et de vingt centimètres pour la
dalle de sol. Les isolants naturels sont à privilégier (chanvre, chènevotte, lin, bois,
liège,…).

Les caractéristique des vitrage sont aussi
très important, en effet, le coefficient de
transmission U ne doit pas dépasser 0,8
W/m²K ce qui est très inférieur à la référence
RT2005 qui est de 1,8 W/m²K
avec une valeur
limite de 2,6 W/m²K. Compte tenu de ces
caractéristiques (voir ci-contre) le triple vitrage
est souvent utilisé.

Les infiltrations d'air à travers l'enveloppe d'un bâtiment provoquent des
courants d'air inconfortables et sont plus que préjudiciables au rendement
énergétique. Une faible perméabilité à l'air de la maison permet au contraire une
réduction de la consommation de chauffage et une prévention des dommages dus à
l'humidité, en particulier dans les maisons à ossature bois.
La continuité de l'étanchéité à l'air doit être soigneusement étudiée dès le
stade de la conception, en portant une attention particulière aux liaisons entre les
éléments, aux encadrements de baies et aux pénétrations (conduits de cheminée,
canalisations,..), aux qualités des isolants, etc.

Avec une isolation par l'extérieur, la continuité de l'isolation est, en général
bien assurée, seuls les ponts thermiques au droit d'un balcon sont fréquents. C’est
pourquoi, il est préférable que les balcons aient leur propre structure porteuse fixée
à la façade, afin de limiter les échanges. Les auvents et luminaires sont à accrocher
également via des matériaux adaptés et peu transmissibles.


5000 kWh par an, à cela s'ajoute les déperditions de chaleur du réservoir et de la
tuyauterie, soit 1000 à 3000 kWh par an de plus. Afin de limiter ces pertes, il est
préférable d'inclure le ballon d'eau fortement isolé dans l'enveloppe isolante.
Le système de chauffage doit utiliser des énergies renouvelables, comme les
capteurs solaires par exemple. A noter que près de 80% des maisons passives
certifiées en Allemagne, en Suisse et en Autriche disposent de tels capteurs.

Le fabriquant VIESSMANN propose des systèmes combinés multiénergies, un
seul appareil pour faire l’eau chaude sanitaire, le chauffage et la ventilation.