Des suites de guerres, il peut ne plus y avoir beaucoup d'habitat traditionnel pérenne en Ouganda, ni de bâtisseurs ayant gardé le savoir-faire voulu. Bien souvent les techniques pérennes sont développés pour bâtir des monuments publiques et les maisons des "chefs"... Ceci n'est possible qu'en situation de paix...
Pour autant, la combinaisons de techniques "étrangères" et des habitats traditionnels rudimentaires (maisons en banco, en bauge, en torchis, ou en adobe... couverture de paille-argiles, et autres techniques) peut conduire à des bâtiments pérennes (sans reconstruction quinquénale comme c'est le cas pour le banco...). On en a des exemples réussis au Sénégal.
S'il y a un programme social et que vous souhaitez vraiment le développer, sans pour autant connaitre d'architectes locaux, vous pouvez travailler avec le réseau
Architectes Sans Frontières International, et pour les interlocuteurs français
ASF France (dont je fais partie...).
Mais nous chercherons très vite à trouver des partenaires locaux ET un architecte local avec lequel collaborer... Les solutions sont toutes là-bas... Il manque parfois rien qu'une l'étincelle.
La profession est sous-représentée en Afrique noire... Nos confrères n'interviennent presque uniquement sur des projets grandiloquents. Mais il y en a qui restent investis sur les causes sociales... avec entre autre une antenne ASF Congo récente...
Pour ce qui est de concevoir écologique en Afrique vous pouvez regarder un peu
les réalisations primées par le prix Aga Khan 2009. Mais il n'y aura pas d'habitation...