Eolienne et Brevets d'inventions de particuliers
Publié : 03/09/08, 12:44
Bonjour,
Messieurs HAPHAM, MARCEL, REMONDO et JAM
Votre travail me laisse pantois d'admiration est néanmoins dubitatif.
En effet, j'ai passé la plus grande partie de mon week-end à lire vos différents écrits concernant aussi bien le moteur, je devrais dire les moteurs basse pression ainsi que sur vos éoliennes.
La première remarque concerne le dépôt des brevets. Quel est la finalité ?
Dans mon métier, je suis amené à déposer des brevets pour le compte de mes clients. À l'origine, mes clients désirent pénétrer un marché existant et où émergeant. Le dépôt de brevet a pour but de se protéger et de protéger son marché vis-à-vis des concurrents potentiels. De grosses sociétés américaines dépôt des brevets à tire-larigot surtout pour empêcher des sociétés ayant moins de moyens financiers à venir leur prendre des parts de marché. La plupart des brevets déposés par ces sociétés ne seront jamais exploités.
Je suis donc amené, pour le compte de mes clients, a trouver de nouvelles solutions pour contourner les brevets existants afin de permettre à métier de pénétrer un nouveau marché.
Si pour une raison financière, nous n'avons pas les moyens d'exploiter un brevet déposé, alors on bloque tout développement potentiel de l'idée. Sachant, et c'est l'expérience qui me le dit, qu'une idée est loin d'être unique.
Donc déposé un brevet si ce n'est pas pour l'exploiter exploiter soi-même, a pour but la reconnaissance de ses pairs et aussi d'obtenir une gratification financière par le biais de royalties.(Ce qui est tout à fait justifié).
Parlons un peu d’eolprocess. Je ne comprends pas comment il a pu déposer un brevet. Des recherches d'antériorité montrent rapidement qu'il y ait déjà eu des publications similaires, notamment dans l'élaboration du système VOIGTH. Devant un tribunal, avec de bons requins, il n'a aucune chance.
D'après ces projets, il veut concurrencer des éoliennes de plusieurs mégawatts. Non seulement son discours devant des spécialistes en éolien sera très vite battu en brèche, mais je peux même pas imaginer des investisseurs qui ne feront pas appel à des bureaux d'études pour valider les choix. Imaginez la prise au vent de son éolienne verticale par des vents de plus de 100 km/h. Les fondations devront-ils bien plus importante que pour une éoliennes tripale. Ceci pour clore le débat, cette éolienne ayant aucun avenir.
En avant-dernière année d'école d'ingénieurs(1980), nous avons réalisé un projet, avec trois autres de mes camarades, d'éoliennes à axe vertical. Nous sommes partis sur le principe VOIGTH. En parallèle d'autres groupes ont travaillé sur des éoliennes à axe horizontal, soit tripale ou de type Éoliennes américaine. La complexité de l'éolienne à axe vertical est sans commune mesure avec les autres types, sans obtenir une meilleure récupération énergétique. C'est la raison d'ailleurs pour laquelle à ce jour, pour les fortes puissances on n'a que des éoliennes tripale.
Pour moi la problématique est la suivante :
Premièrement déterminer la puissance du vent en fonction d'une surface, de sa vitesse, et de son altitude. Existe-t-il des abaques ou des graphes. Pour ma part j'ai oublié toutes les grandes formules et suis incapable à ce jour d'en faire le calcul.
Deuxièmement, en fonction de la puissance du vent, et en fonction des différents rendements que l'on peut espérer obtenir, quelle est la puissance que l'on peut récupérer.
Mon rêve, c'est de pouvoir mettre sur le marché une éolienne urbaine, produisant environ 5 kW, et d'un coût très faible.
Dans le sud de la France, je ne me souviens plus du nom, une société à développer une éolienne à axe vertical sur un principe ingénieux de stator et rotors, développant environ 3 kW, mais coûtant plus de 20 000 €, si ma mémoire est bonne.
À propos toujours dans les années 79, j'ai pu voir à Marseille un bateau propulsé par une éolienne. Cela marche parfaitement, et le bateau remontait le vent debout. L'éolienne transmettait directement par un arbre de transmission la rotation à une hélice marine.
Cela fonctionnait en simplifiant les choses, car la densité de l'eau est 1000 fois plus importantes que l’air.(1 m3 d'air pèse environ 1,2kg, 1 m3 d'eau pèse 1 t). Néanmoins, avec un vent nul ou trop faible le bateau n'avance pas. Ce n'est pas un mouvement perpétuel !!!
À l'époque, un article était paru dans « Mickey magazine » page invention de GEOTROUVETOU.
Pareillement, les inventeurs ont déposé des brevets. N'ayant pas de moyens financiers, ils se sont ruinés avec deux prototypes, un monocoque et un catamaran. Étant trop en avance sur leur temps, n'ayant aucun attrait dans le domaine de la plaisance, leur belle idée a fini au fond de carton. snif snif !!!!!!
Loin de moi l'idée de dénigrer vos superbes réalisations. Tout juste élargir le débat en quittant un peu le monde des mathématiciens et si l'on veut agir pour la planète et où l'humanité, il faut bien mettre à disposition des moyens fiables et économiquement rentables.
Je réitère mon admiration pour votre génie inventif.
À ce propos, votre moteur tri lobique, que j'appellerai moteur très basse pression est pour moi tout à fait viable dans des régions ensoleillées et froides.
Un four solaire mettrait en ébullition de l'eau dans une chaudière, la vapeur fournie ferait tourner le moteur et un générateur de courant, puis cette vapeur au travers d'un condenseur pourrait chauffer un habitat, avant d'être réinjecté dans la chaudière sous forme liquide.. De telles régions existent. Nous les trouvons en montagne par exemple, en Sibérie en Mongolie dans les Andes etc.
En espérant ne pas vous avoir heurté je vous prie Messieurs d'accepter ma sincère admiration
ces se
Messieurs HAPHAM, MARCEL, REMONDO et JAM
Votre travail me laisse pantois d'admiration est néanmoins dubitatif.
En effet, j'ai passé la plus grande partie de mon week-end à lire vos différents écrits concernant aussi bien le moteur, je devrais dire les moteurs basse pression ainsi que sur vos éoliennes.
La première remarque concerne le dépôt des brevets. Quel est la finalité ?
Dans mon métier, je suis amené à déposer des brevets pour le compte de mes clients. À l'origine, mes clients désirent pénétrer un marché existant et où émergeant. Le dépôt de brevet a pour but de se protéger et de protéger son marché vis-à-vis des concurrents potentiels. De grosses sociétés américaines dépôt des brevets à tire-larigot surtout pour empêcher des sociétés ayant moins de moyens financiers à venir leur prendre des parts de marché. La plupart des brevets déposés par ces sociétés ne seront jamais exploités.
Je suis donc amené, pour le compte de mes clients, a trouver de nouvelles solutions pour contourner les brevets existants afin de permettre à métier de pénétrer un nouveau marché.
Si pour une raison financière, nous n'avons pas les moyens d'exploiter un brevet déposé, alors on bloque tout développement potentiel de l'idée. Sachant, et c'est l'expérience qui me le dit, qu'une idée est loin d'être unique.
Donc déposé un brevet si ce n'est pas pour l'exploiter exploiter soi-même, a pour but la reconnaissance de ses pairs et aussi d'obtenir une gratification financière par le biais de royalties.(Ce qui est tout à fait justifié).
Parlons un peu d’eolprocess. Je ne comprends pas comment il a pu déposer un brevet. Des recherches d'antériorité montrent rapidement qu'il y ait déjà eu des publications similaires, notamment dans l'élaboration du système VOIGTH. Devant un tribunal, avec de bons requins, il n'a aucune chance.
D'après ces projets, il veut concurrencer des éoliennes de plusieurs mégawatts. Non seulement son discours devant des spécialistes en éolien sera très vite battu en brèche, mais je peux même pas imaginer des investisseurs qui ne feront pas appel à des bureaux d'études pour valider les choix. Imaginez la prise au vent de son éolienne verticale par des vents de plus de 100 km/h. Les fondations devront-ils bien plus importante que pour une éoliennes tripale. Ceci pour clore le débat, cette éolienne ayant aucun avenir.
En avant-dernière année d'école d'ingénieurs(1980), nous avons réalisé un projet, avec trois autres de mes camarades, d'éoliennes à axe vertical. Nous sommes partis sur le principe VOIGTH. En parallèle d'autres groupes ont travaillé sur des éoliennes à axe horizontal, soit tripale ou de type Éoliennes américaine. La complexité de l'éolienne à axe vertical est sans commune mesure avec les autres types, sans obtenir une meilleure récupération énergétique. C'est la raison d'ailleurs pour laquelle à ce jour, pour les fortes puissances on n'a que des éoliennes tripale.
Pour moi la problématique est la suivante :
Premièrement déterminer la puissance du vent en fonction d'une surface, de sa vitesse, et de son altitude. Existe-t-il des abaques ou des graphes. Pour ma part j'ai oublié toutes les grandes formules et suis incapable à ce jour d'en faire le calcul.
Deuxièmement, en fonction de la puissance du vent, et en fonction des différents rendements que l'on peut espérer obtenir, quelle est la puissance que l'on peut récupérer.
Mon rêve, c'est de pouvoir mettre sur le marché une éolienne urbaine, produisant environ 5 kW, et d'un coût très faible.
Dans le sud de la France, je ne me souviens plus du nom, une société à développer une éolienne à axe vertical sur un principe ingénieux de stator et rotors, développant environ 3 kW, mais coûtant plus de 20 000 €, si ma mémoire est bonne.
À propos toujours dans les années 79, j'ai pu voir à Marseille un bateau propulsé par une éolienne. Cela marche parfaitement, et le bateau remontait le vent debout. L'éolienne transmettait directement par un arbre de transmission la rotation à une hélice marine.
Cela fonctionnait en simplifiant les choses, car la densité de l'eau est 1000 fois plus importantes que l’air.(1 m3 d'air pèse environ 1,2kg, 1 m3 d'eau pèse 1 t). Néanmoins, avec un vent nul ou trop faible le bateau n'avance pas. Ce n'est pas un mouvement perpétuel !!!
À l'époque, un article était paru dans « Mickey magazine » page invention de GEOTROUVETOU.
Pareillement, les inventeurs ont déposé des brevets. N'ayant pas de moyens financiers, ils se sont ruinés avec deux prototypes, un monocoque et un catamaran. Étant trop en avance sur leur temps, n'ayant aucun attrait dans le domaine de la plaisance, leur belle idée a fini au fond de carton. snif snif !!!!!!
Loin de moi l'idée de dénigrer vos superbes réalisations. Tout juste élargir le débat en quittant un peu le monde des mathématiciens et si l'on veut agir pour la planète et où l'humanité, il faut bien mettre à disposition des moyens fiables et économiquement rentables.
Je réitère mon admiration pour votre génie inventif.
À ce propos, votre moteur tri lobique, que j'appellerai moteur très basse pression est pour moi tout à fait viable dans des régions ensoleillées et froides.
Un four solaire mettrait en ébullition de l'eau dans une chaudière, la vapeur fournie ferait tourner le moteur et un générateur de courant, puis cette vapeur au travers d'un condenseur pourrait chauffer un habitat, avant d'être réinjecté dans la chaudière sous forme liquide.. De telles régions existent. Nous les trouvons en montagne par exemple, en Sibérie en Mongolie dans les Andes etc.
En espérant ne pas vous avoir heurté je vous prie Messieurs d'accepter ma sincère admiration
ces se