Eolienne à voile
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Eolienne à voile
Pour une éolienne à voile moderne:
En faisant de la voile depuis plus de 40 ans, j’ai eu l’occasion d’apprécier ces superbes machines écologiques que sont nos voiliers qui peuvent naviguer avec la force du vent en utilisant seulement quelques mètres carré de tissus.
Pourquoi ne pas utiliser, à terre également, des voiles pour récupérer la force du vent?
Evidemment, cela existe depuis des millénaires, les «moulins crétois» de la mer Égée en sont les meilleurs exemples. Outre leurs fonctions premières, de puiser l’eau ou de moudre le grain, ils sont beaux, et sont même devenus un symbole esthétique des îles grecques.
Le principe de ces voiles triangulaires, enroulées sur des espars, est génial, mais il a un inconvénient: il nécessite une surveillance constante. Leurs meuniers devaient, jours et nuits, régler la bonne surface de voile sous peine de destruction avec un vent trop fort.( le Meltem qui souffle dans cette région atteint très souvent la force 8…).
Nos voiliers modernes ont repris, en le perfectionnant, ce moyen de réduire la voilure par enroulement sur l’étai pour les focs ou même à l’intérieur du mat pour les grand voiles. Ces procédés, désormais généralisés sur les voiliers, sont parfaitement fiables et fonctionnent dans les pires conditions météo.
Donc pourquoi ne pas reprendre ce principe ancestral en utilisant nos techniques actuelles?
Une éolienne à voiles moderne, dont l’enroulement des voiles serait assuré par des moteurs électriques asservis électroniquement à la force et à la direction du vent mesurés par une girouette-anémomètre, est parfaitement réalisable. Le matériel nécessaire, de qualité marine, donc résistant bien à des conditions extrêmes, est facilement disponible dans toutes les dimensions, puisque déjà diffusé à grande échelle dans la plaisance. Pour la réalisation des voiles, des progrès très importants ont été faits récemment sur la qualité des tissus les rendant plus résistants et parfaitement aptes à un fonctionnement en continu.
Evidemment, pour les fortes puissances, une éolienne à voiles ne pourra jamais concurrencer les grandes éoliennes tripales, les problèmes techniques seraient insurmontables avec des surfaces de voiles trop importantes.
Par contre, dans des dimensions réalistes (moins de 10m de diamètre ), donc pour des petites ou moyennes puissances, elle serait aussi efficace qu’une éolienne tripale traditionnelle sans être plus onéreuse (son coût serait comparable à celui du gréement d’un voilier de taille moyenne).
De plus, en tournant plus lentement, elle est beaucoup plus silencieuse, ce qui permettrait de l’utiliser en milieu urbanisé mais venté comme le littoral et non obligatoirement en rase campagne ou offshore comme avec les éoliennes actuelles. Autre avantage de cette vitesse plus faible : elle épargnerait les oiseaux contrairement aux grandes tripales qui font de véritables carnages…
Elle serait également plus sûre car une voile qui se déchire dans la tempête est moins dangereuse que des pales de carbone jouant les «sabres volants».
Et surtout, elle serait indéniablement plus esthétique; et cette dernière qualité est loin d’être négligeable s’agissant du principal argument du lobby anti-éolien…
Ses dimensions modestes et ses qualités spécifiques en favoriseraient l’implantation géographique plus facile même dans les zones habitées, donc à proximité des besoins électriques. Pourquoi ne pas en équiper, par exemples, les ports de plaisance, pour en en assurer l’autonomie électrique ou les ronds points giratoires pour leur éclairage?
Une petite éolienne à voile autorégulée :
Pour un usage domestique, donc avec des petites dimensions ( moins de 2 ou 3 m de diamètre), donc de faible puissance, l’asservissement par moteurs électriques des voiles devient trop onéreux, et avec un rendement énergétique trop faible si le vent est irrégulier (ce qui est toujours le cas avec des petites éoliennes proches du sol). Avec une régulation trop souvent sollicitée, l’électricité produite ne servirait qu’à faire fonctionner les moteurs d’enroulement… Cette petite éolienne à voiles serait certes décorative, mais malheureusement inefficace !
Il faut donc trouver un moyen lui permettant d’être autorégulée
Pour enrouler les voiles sur les espars, outre la force du vent, la seule force utilisable ne nécessitant pas d’apport extérieur est la force centrifuge.
Pouvoir utiliser la masse de contre-poids s’écartant de l’axe en fonction de la vitesse de rotation, donc de la force du vent, serait une bonne solution car elle rendrait l’éolienne autonome.(Là encore, je n’ai rien inventé: c’est James Watt qui, au 18ème, a eu l’idée géniale du régulateur à boules)
Autre intérêt: la fonction de régulation de la vitesse de rotation. La masse des contre-poids se comportant comme un volant d’inertie pourrait rendre l’éolienne moins dépendante des variations du vent, ce qui serait favorable à la production électrique ; les générateurs fonctionnant le mieux à une vitesse régulée.
L’idée est donc séduisante sur le papier, mais sa mise en œuvre révèle de nombreuses difficultés, comme j’ai pu les découvrir en fabriquant une maquette d’1m20 de diamètre(cf. photos).
1- Comment faire un régulateur à boule qui fonctionne dans le plan vertical? En effet, dans ce cas, la gravité intervient: la boule supérieure à tendance à «tomber» vers l’axe et l’inférieure à s’en écarter. Une seule solution: les relier par un double parallélogramme déformable centré sur l’axe, qui neutralise la gravité. Facile à réaliser pour un couple de contre-poids, il est beaucoup plus complexe quand il y en a plusieurs.
2- Il faut que la force centrifuge soit suffisante pour permettre l’enroulement donc que la masse des contre-poids soient adaptées à la surface des voiles. Cette donnée essentielle est difficilement calculable, seules solutions trouvées: une position réglable par rapport à l’axe, et…le tâtonnement.
3- Il faut transformer ce déplacement axial en enroulement des voiles. Je l’ai fait en copiant ce qui se fait sur les voiliers par un cordage enroulé sur un tambour à la base des voiles Il est en en circuit fermé car il doit fonctionner dans les deux sens: enroulement –déroulement. Et pour éviter les frottements, tous les renvois doivent se faire sur des poulies, le bout étant mis sous tension par un sandow.
4- Autre variable dont il faut évidemment tenir compte: la longueur des «écoutes» servant à «border» ou à «choquer» les voiles. Cette fois, le régulateur à boules donne facilement la solution: en fixant les écoutes sur les contre-poids, dont les déplacements centrifuges ou centripètes en fonction de la vitesse de rotation permettent aux voiles d’être automatiquement réglées selon leur enroulement.
5- Une fois enroulées quand le vent est fort, les voiles doivent pouvoir se dérouler seules quand il faiblit ,donc il faut prévoir des ressorts de rappel ou des sandows sur le régulateur pour son retour au centre.( celui de Watt utilise la gravité pour revenir à zéro).
Résultats pratiques: La maquette fonctionne bien dans des vents modérés ( forces 3 à 6 ) mais je ne l’ai pas encore testée avec des vents tempétueux. Elle est encore perfectible pour les vents faibles car les frottements sont encore trop importants surtout pour l’axe de rotation qui n’est pour le moment pas monté sur roulements à billes. Enfin, il reste à réaliser le couplage électrique avec un petit générateur.
NB: Pour cette maquette, le régulateur centrifuge peut paraître sur-dimensionné (donc inesthétique ; ce qui est particulièrement néfaste pour une éolienne à voiles) mais je pense qu’à une échelle plus grande il pourrait être proportionnellement moins important. De plus, pour être moins visible, il pourrait être placé derrière les voiles .
En faisant de la voile depuis plus de 40 ans, j’ai eu l’occasion d’apprécier ces superbes machines écologiques que sont nos voiliers qui peuvent naviguer avec la force du vent en utilisant seulement quelques mètres carré de tissus.
Pourquoi ne pas utiliser, à terre également, des voiles pour récupérer la force du vent?
Evidemment, cela existe depuis des millénaires, les «moulins crétois» de la mer Égée en sont les meilleurs exemples. Outre leurs fonctions premières, de puiser l’eau ou de moudre le grain, ils sont beaux, et sont même devenus un symbole esthétique des îles grecques.
Le principe de ces voiles triangulaires, enroulées sur des espars, est génial, mais il a un inconvénient: il nécessite une surveillance constante. Leurs meuniers devaient, jours et nuits, régler la bonne surface de voile sous peine de destruction avec un vent trop fort.( le Meltem qui souffle dans cette région atteint très souvent la force 8…).
Nos voiliers modernes ont repris, en le perfectionnant, ce moyen de réduire la voilure par enroulement sur l’étai pour les focs ou même à l’intérieur du mat pour les grand voiles. Ces procédés, désormais généralisés sur les voiliers, sont parfaitement fiables et fonctionnent dans les pires conditions météo.
Donc pourquoi ne pas reprendre ce principe ancestral en utilisant nos techniques actuelles?
Une éolienne à voiles moderne, dont l’enroulement des voiles serait assuré par des moteurs électriques asservis électroniquement à la force et à la direction du vent mesurés par une girouette-anémomètre, est parfaitement réalisable. Le matériel nécessaire, de qualité marine, donc résistant bien à des conditions extrêmes, est facilement disponible dans toutes les dimensions, puisque déjà diffusé à grande échelle dans la plaisance. Pour la réalisation des voiles, des progrès très importants ont été faits récemment sur la qualité des tissus les rendant plus résistants et parfaitement aptes à un fonctionnement en continu.
Evidemment, pour les fortes puissances, une éolienne à voiles ne pourra jamais concurrencer les grandes éoliennes tripales, les problèmes techniques seraient insurmontables avec des surfaces de voiles trop importantes.
Par contre, dans des dimensions réalistes (moins de 10m de diamètre ), donc pour des petites ou moyennes puissances, elle serait aussi efficace qu’une éolienne tripale traditionnelle sans être plus onéreuse (son coût serait comparable à celui du gréement d’un voilier de taille moyenne).
De plus, en tournant plus lentement, elle est beaucoup plus silencieuse, ce qui permettrait de l’utiliser en milieu urbanisé mais venté comme le littoral et non obligatoirement en rase campagne ou offshore comme avec les éoliennes actuelles. Autre avantage de cette vitesse plus faible : elle épargnerait les oiseaux contrairement aux grandes tripales qui font de véritables carnages…
Elle serait également plus sûre car une voile qui se déchire dans la tempête est moins dangereuse que des pales de carbone jouant les «sabres volants».
Et surtout, elle serait indéniablement plus esthétique; et cette dernière qualité est loin d’être négligeable s’agissant du principal argument du lobby anti-éolien…
Ses dimensions modestes et ses qualités spécifiques en favoriseraient l’implantation géographique plus facile même dans les zones habitées, donc à proximité des besoins électriques. Pourquoi ne pas en équiper, par exemples, les ports de plaisance, pour en en assurer l’autonomie électrique ou les ronds points giratoires pour leur éclairage?
Une petite éolienne à voile autorégulée :
Pour un usage domestique, donc avec des petites dimensions ( moins de 2 ou 3 m de diamètre), donc de faible puissance, l’asservissement par moteurs électriques des voiles devient trop onéreux, et avec un rendement énergétique trop faible si le vent est irrégulier (ce qui est toujours le cas avec des petites éoliennes proches du sol). Avec une régulation trop souvent sollicitée, l’électricité produite ne servirait qu’à faire fonctionner les moteurs d’enroulement… Cette petite éolienne à voiles serait certes décorative, mais malheureusement inefficace !
Il faut donc trouver un moyen lui permettant d’être autorégulée
Pour enrouler les voiles sur les espars, outre la force du vent, la seule force utilisable ne nécessitant pas d’apport extérieur est la force centrifuge.
Pouvoir utiliser la masse de contre-poids s’écartant de l’axe en fonction de la vitesse de rotation, donc de la force du vent, serait une bonne solution car elle rendrait l’éolienne autonome.(Là encore, je n’ai rien inventé: c’est James Watt qui, au 18ème, a eu l’idée géniale du régulateur à boules)
Autre intérêt: la fonction de régulation de la vitesse de rotation. La masse des contre-poids se comportant comme un volant d’inertie pourrait rendre l’éolienne moins dépendante des variations du vent, ce qui serait favorable à la production électrique ; les générateurs fonctionnant le mieux à une vitesse régulée.
L’idée est donc séduisante sur le papier, mais sa mise en œuvre révèle de nombreuses difficultés, comme j’ai pu les découvrir en fabriquant une maquette d’1m20 de diamètre(cf. photos).
1- Comment faire un régulateur à boule qui fonctionne dans le plan vertical? En effet, dans ce cas, la gravité intervient: la boule supérieure à tendance à «tomber» vers l’axe et l’inférieure à s’en écarter. Une seule solution: les relier par un double parallélogramme déformable centré sur l’axe, qui neutralise la gravité. Facile à réaliser pour un couple de contre-poids, il est beaucoup plus complexe quand il y en a plusieurs.
2- Il faut que la force centrifuge soit suffisante pour permettre l’enroulement donc que la masse des contre-poids soient adaptées à la surface des voiles. Cette donnée essentielle est difficilement calculable, seules solutions trouvées: une position réglable par rapport à l’axe, et…le tâtonnement.
3- Il faut transformer ce déplacement axial en enroulement des voiles. Je l’ai fait en copiant ce qui se fait sur les voiliers par un cordage enroulé sur un tambour à la base des voiles Il est en en circuit fermé car il doit fonctionner dans les deux sens: enroulement –déroulement. Et pour éviter les frottements, tous les renvois doivent se faire sur des poulies, le bout étant mis sous tension par un sandow.
4- Autre variable dont il faut évidemment tenir compte: la longueur des «écoutes» servant à «border» ou à «choquer» les voiles. Cette fois, le régulateur à boules donne facilement la solution: en fixant les écoutes sur les contre-poids, dont les déplacements centrifuges ou centripètes en fonction de la vitesse de rotation permettent aux voiles d’être automatiquement réglées selon leur enroulement.
5- Une fois enroulées quand le vent est fort, les voiles doivent pouvoir se dérouler seules quand il faiblit ,donc il faut prévoir des ressorts de rappel ou des sandows sur le régulateur pour son retour au centre.( celui de Watt utilise la gravité pour revenir à zéro).
Résultats pratiques: La maquette fonctionne bien dans des vents modérés ( forces 3 à 6 ) mais je ne l’ai pas encore testée avec des vents tempétueux. Elle est encore perfectible pour les vents faibles car les frottements sont encore trop importants surtout pour l’axe de rotation qui n’est pour le moment pas monté sur roulements à billes. Enfin, il reste à réaliser le couplage électrique avec un petit générateur.
NB: Pour cette maquette, le régulateur centrifuge peut paraître sur-dimensionné (donc inesthétique ; ce qui est particulièrement néfaste pour une éolienne à voiles) mais je pense qu’à une échelle plus grande il pourrait être proportionnellement moins important. De plus, pour être moins visible, il pourrait être placé derrière les voiles .
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Merci, pour le tuyau.
Effectivement, j'avais déjà vu ce projet de "manège à voiles" mais je crois que techniquement il pose pas mal de problèmes et d'un point de vue du rendement vellique il est moins bon qu'un "moulin à voiles".
En faisant pas mal de régates, je sais bien que de passer trop près sous le vent d'un autre voilier vous fait perdre complètement votre vitesse. Dans ce manège, seul la moitié des voiles au vent est efficace, ou alors il faudrait lui donner un diamètre trop important. ( au moins trois fois la hauteur des mats!); au contraire, le moulin a toutes ses voiles bordées avec le meilleur rendement ( elles "naviguent" toutes au vent de travers)
Autre inconvénient, encore plus important : c'est l'empannage au vent AR obligatoire pour chaque voile à chaque tour. Tous les plaisanciers vous dirons que c'est la manoeuvre qu'ils redoutent le plus, celle qui casse le plus de matériel. De plus un empannage ne se fait jamais "à la volée"mais toujours controlé en bordant puis en choquant l'écoute, ce qui est évidemment impossible dans ce manège. Il y a un grand risque de casse par vent fort. De plus, une voile qui empanne fais un bruit non négligeable; Je serais curieux d'entendre ce manège même dans un vent modéré...
Effectivement, j'avais déjà vu ce projet de "manège à voiles" mais je crois que techniquement il pose pas mal de problèmes et d'un point de vue du rendement vellique il est moins bon qu'un "moulin à voiles".
En faisant pas mal de régates, je sais bien que de passer trop près sous le vent d'un autre voilier vous fait perdre complètement votre vitesse. Dans ce manège, seul la moitié des voiles au vent est efficace, ou alors il faudrait lui donner un diamètre trop important. ( au moins trois fois la hauteur des mats!); au contraire, le moulin a toutes ses voiles bordées avec le meilleur rendement ( elles "naviguent" toutes au vent de travers)
Autre inconvénient, encore plus important : c'est l'empannage au vent AR obligatoire pour chaque voile à chaque tour. Tous les plaisanciers vous dirons que c'est la manoeuvre qu'ils redoutent le plus, celle qui casse le plus de matériel. De plus un empannage ne se fait jamais "à la volée"mais toujours controlé en bordant puis en choquant l'écoute, ce qui est évidemment impossible dans ce manège. Il y a un grand risque de casse par vent fort. De plus, une voile qui empanne fais un bruit non négligeable; Je serais curieux d'entendre ce manège même dans un vent modéré...
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Re: Eolienne à voile
Ternel Francis a écrit :L’idée est donc séduisante sur le papier, mais sa mise en œuvre révèle de nombreuses difficultés, comme j’ai pu les découvrir en fabriquant une maquette d’1m20 de diamètre(cf. photos).
Bonjour Francis
Bravo pour cette superbe maquette fonctionnelle qui nécessité bien des cogitations ! Par vent faible ne faudrait-il pas pouvoir jouer davantage sur l'angle d'incidence des voiles ?
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- pascal HA PHAM
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bonjour,
jolie réalisation comme je les adore !
c'est vraiement bien de tenter ce genre d'expérience...
et d'en réaliser un proto bien sympa !
de quel coin est tu ?
j'ai vu dans une autre dicussion qu'un club essayait de se créer du côté de Lille....mais dommage je suis dans le grand "sud ouest de paris" = Brou, et cela me fait trop loin !
C'est bien
tous mes encouragement pour la suite Francis Ternel...A+
petit à petit, on va quand même buien réussir à fédérer un club d'éoliennes infernales réservé au gens qui ont des petit moyens et des grandes passions !!!!
Pascal HA PHAM
jolie réalisation comme je les adore !
c'est vraiement bien de tenter ce genre d'expérience...
et d'en réaliser un proto bien sympa !
de quel coin est tu ?
j'ai vu dans une autre dicussion qu'un club essayait de se créer du côté de Lille....mais dommage je suis dans le grand "sud ouest de paris" = Brou, et cela me fait trop loin !
C'est bien
tous mes encouragement pour la suite Francis Ternel...A+
petit à petit, on va quand même buien réussir à fédérer un club d'éoliennes infernales réservé au gens qui ont des petit moyens et des grandes passions !!!!
Pascal HA PHAM
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All around my work, full vidéos on the web :
https://www.google.fr/webhp?source=sear ... 80&bih=672
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- J'apprends l'éconologie
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pascal HA PHAM a écrit :bonjour,
jolie réalisation comme je les adore !
c'est vraiement bien de tenter ce genre d'expérience...
et d'en réaliser un proto bien sympa !
de quel coin est tu ?
j'ai vu dans une autre dicussion qu'un club essayait de se créer du côté de Lille....mais dommage je suis dans le grand "sud ouest de paris" = Brou, et cela me fait trop loin !
C'est bien
tous mes encouragement pour la suite Francis Ternel...A+
petit à petit, on va quand même buien réussir à fédérer un club d'éoliennes infernales réservé au gens qui ont des petit moyens et des grandes passions !!!!
Pascal HA PHAM
Merci pour vos encouragements.
Je ne suis pas non plus du Nord mais plutôt du grand Sud ( Hyères 83).
J'ai presque fini un deuxième prototype d'éolienne , toujours avec des voiles mais beaucoup plus simple.
Evidemment je vous fais un post dès que j'aurai fait les premiers essais.
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- J'apprends l'éconologie
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Eolienne à voile moderne, deuxième prototype/
En expérimentant en vraie grandeur ma première maquette d ‘éolienne à voile avec l’enroulement entraîné par la force centrifuge(cf. mon premier post), je me suis aperçu que la réduction de voilure se faisait bien par vent fort, mais une fois le vent plus calme , elle revenait difficilement seule à son état initial. J’ai essayé des ressorts de rappel et des sandows de plus en plus forts mais malheureusement ceux qui pouvaient le mieux dérouler les voiles, étaient aussi trop forts pour rendre possible leur enroulement. La complexité du système et les trop nombreux frottements sont vraisemblablement la cause de cet échec
Donc cette petite éolienne peut protéger ses voiles en les enroulant par vents tempétueux, mais nécessite une intervention manuelle pour les dérouler par temps calme.
Destinée initialement à un voilier où cette intervention est facile, elle pourrait convenir , mais cependant cela ne me satisfait pas car j’aimerais trouver un procédé lui permettant d’être complètement autonome et autorégulée ce qui permettrait de l’installer dans des endroits inaccessibles. (sur un mat ou sur un toit.).
Ceci dit, je reste convaincu qu’avec des dimensions plus grandes (malheureusement avec un budget trop conséquent pour moi…) un « moulin crétois » moderne avec un asservissement par moteurs électriques de l’enroulement déroulement des voiles, est une solution réaliste et fiable compte tenu de la qualité du matériel disponible pour la plaisance.
Pour parfaire son esthétique et en offrant une meilleure protection, les voiles pourraient s’enrouler à l’intérieur des espars (comme les grand voiles dans le mat des voiliers) et les moteurs pourraient également y être dissimulés (comme ceux des stores électriques).
Je suis d’ailleurs surpris qu’une telle solution n’ait pas encore été expérimentée. ( si vous avez des infos, je suis très intéressé)
Pour ma petite éolienne à voile, je suis donc revenu à mes croquis et à mes essais et erreurs avec des maquettes pour trouver une autre solution.
Comme souvent, il est beaucoup plus difficile de faire simple que compliqué…
Pour réduire la voilure, autrement que par enroulement, j’ai essayé des voiles lattées se réduisant en éventail comme sur une jonque, mais c’est encore trop complexe donc peu fiable. Par contre, cet essai m’a fait découvrir l’intérêt des voiles lattées : une fois débordées, elles ne faseyent pas dans l’axe du vent. Elles ne font donc pas de bruit et ne battent pas en s’effaçant sous le vent.
D’où ce nouveau prototype (cf. photos).
Il est beaucoup plus simple avec des voiles coniques lattées dont le bord d’attaque convexe est tendu par une latte souple, laquelle permet également le retour à la position initiale quand le vent se calme. (cette latte souple peut être remplacée par une lame de ressort ou plus simplement par un sandow tendu entre les deux voiles opposées)
Pour le rendement vélique, la forme des voiles en cône est plus efficace que celle d’un foc. Ces voiles fonctionnent comme les tuyères d’une turbine, l’air y est canalisé et compressé vers le côté et l ‘AR.
Résultat pratique : en comparant avec ma première maquette de même dimension, cette éolienne démarre plus tôt et tourne plus vite.
La réduction de voilure n’utilise plus la force centrifuge mais directement la force du vent. Quand il force, il creuse la voile, le cône se referme, sa surface active diminuant. De plus, l’écoute étant fixée sur l’extrémité mobile du bord d’attaque de la voile, elle la déborde sous le vent.
A la limite, quand le vent est trop fort, les voiles sont en drapeaux (ou plutôt en forme de manches à air ) Les cônes, presque fermés, n’offrent plus qu’une faible résistance dans l’axe du vent.
Une fois le vent tombé, les lattes souples ou les sandows retendent les voiles leur redonnant leur aspect initial. Cette fois l’éolienne est bien autorégulée.
Autre simplification très bénéfique: le centre de poussée vélique étant en AR du plan de rotation, elle ne nécessite pas de gouvernail pour s’orienter face au vent. Elle sera donc auto directionnelle avec son pivot situé au vent.
Pour finir cette maquette, il me reste à faire la liaison avec un petit générateur.
Avez vous des adresses pour trouver un petit générateur en 12V pas trop onéreux ? (Pour info : cette maquette de 1m20 de diamètre m’a coûté moins de 50 euros !)
En expérimentant en vraie grandeur ma première maquette d ‘éolienne à voile avec l’enroulement entraîné par la force centrifuge(cf. mon premier post), je me suis aperçu que la réduction de voilure se faisait bien par vent fort, mais une fois le vent plus calme , elle revenait difficilement seule à son état initial. J’ai essayé des ressorts de rappel et des sandows de plus en plus forts mais malheureusement ceux qui pouvaient le mieux dérouler les voiles, étaient aussi trop forts pour rendre possible leur enroulement. La complexité du système et les trop nombreux frottements sont vraisemblablement la cause de cet échec
Donc cette petite éolienne peut protéger ses voiles en les enroulant par vents tempétueux, mais nécessite une intervention manuelle pour les dérouler par temps calme.
Destinée initialement à un voilier où cette intervention est facile, elle pourrait convenir , mais cependant cela ne me satisfait pas car j’aimerais trouver un procédé lui permettant d’être complètement autonome et autorégulée ce qui permettrait de l’installer dans des endroits inaccessibles. (sur un mat ou sur un toit.).
Ceci dit, je reste convaincu qu’avec des dimensions plus grandes (malheureusement avec un budget trop conséquent pour moi…) un « moulin crétois » moderne avec un asservissement par moteurs électriques de l’enroulement déroulement des voiles, est une solution réaliste et fiable compte tenu de la qualité du matériel disponible pour la plaisance.
Pour parfaire son esthétique et en offrant une meilleure protection, les voiles pourraient s’enrouler à l’intérieur des espars (comme les grand voiles dans le mat des voiliers) et les moteurs pourraient également y être dissimulés (comme ceux des stores électriques).
Je suis d’ailleurs surpris qu’une telle solution n’ait pas encore été expérimentée. ( si vous avez des infos, je suis très intéressé)
Pour ma petite éolienne à voile, je suis donc revenu à mes croquis et à mes essais et erreurs avec des maquettes pour trouver une autre solution.
Comme souvent, il est beaucoup plus difficile de faire simple que compliqué…
Pour réduire la voilure, autrement que par enroulement, j’ai essayé des voiles lattées se réduisant en éventail comme sur une jonque, mais c’est encore trop complexe donc peu fiable. Par contre, cet essai m’a fait découvrir l’intérêt des voiles lattées : une fois débordées, elles ne faseyent pas dans l’axe du vent. Elles ne font donc pas de bruit et ne battent pas en s’effaçant sous le vent.
D’où ce nouveau prototype (cf. photos).
Il est beaucoup plus simple avec des voiles coniques lattées dont le bord d’attaque convexe est tendu par une latte souple, laquelle permet également le retour à la position initiale quand le vent se calme. (cette latte souple peut être remplacée par une lame de ressort ou plus simplement par un sandow tendu entre les deux voiles opposées)
Pour le rendement vélique, la forme des voiles en cône est plus efficace que celle d’un foc. Ces voiles fonctionnent comme les tuyères d’une turbine, l’air y est canalisé et compressé vers le côté et l ‘AR.
Résultat pratique : en comparant avec ma première maquette de même dimension, cette éolienne démarre plus tôt et tourne plus vite.
La réduction de voilure n’utilise plus la force centrifuge mais directement la force du vent. Quand il force, il creuse la voile, le cône se referme, sa surface active diminuant. De plus, l’écoute étant fixée sur l’extrémité mobile du bord d’attaque de la voile, elle la déborde sous le vent.
A la limite, quand le vent est trop fort, les voiles sont en drapeaux (ou plutôt en forme de manches à air ) Les cônes, presque fermés, n’offrent plus qu’une faible résistance dans l’axe du vent.
Une fois le vent tombé, les lattes souples ou les sandows retendent les voiles leur redonnant leur aspect initial. Cette fois l’éolienne est bien autorégulée.
Autre simplification très bénéfique: le centre de poussée vélique étant en AR du plan de rotation, elle ne nécessite pas de gouvernail pour s’orienter face au vent. Elle sera donc auto directionnelle avec son pivot situé au vent.
Pour finir cette maquette, il me reste à faire la liaison avec un petit générateur.
Avez vous des adresses pour trouver un petit générateur en 12V pas trop onéreux ? (Pour info : cette maquette de 1m20 de diamètre m’a coûté moins de 50 euros !)
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- minguinhirigue
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