Andre a écrit :Ce que l'on constate que le panton est éfficace sur les moteurs gourmand et sur les diesels qui fumment, de vielle génération , mais sur les (bons diesels) nouvelle génération ,c'est plus difficile a améliorer.André
bonsoir
c'est ce que j'avais logiquement crû comprendre :
pour avoir beaucoup de chaleur disponible pour "amorcer" le réacteur il faut charger très fort le moteur(ainsi la sortie échappement monte en température)
mais comme les moteurs de maintenant sont toujours trop fort pour ce qu'ils ont à faire(voitures), on a rarement l'occasion de "charger" comme il faut(assez longtemps) pour "amorcer"
imaginez rester 5 minutes pied au plancher en ville sur une voiture de 150 ch avec boite automatique
et tout ça sans fumer(sur moteur bien réglé)
et le problème, est, que sans fumer, l'échappement a bien du mal à dépasser les 700°C et dès qu'on relache un tant soit peu l'accélérateur, ces 700°c descendent en flêche
(mettez une sonde thermocouple dans l'éch., c'est spectaculaire)
Comme ce qui fait tourner un moteur est
uniquement la différence de T° entre "
la moyenne T° phase de compression" et la
"moyenne T° phase d'explosion utile"
et que dans un moteur qui ne fume pas, le bon rendement de ce moteur fait que l'élévation de T° est transformée en bonne partie en énergie mécanique, ça limite donc la T° sortie éch.
Par contre dans un moteur qui fume (noir) facilement, on sait que la combustion n'est pas complète :
1) soit le débit de gasoil est vraiment trop important, mais la combustion démarrait normalement, donc pression d'explosion bien empoyée en énergie mécanique et ça fume en ne gagnant que quelques degré
2) soit le moteur est très mal réglé, et consomme beaucoup pour peu de puissance, ce qui fait qu'on peut maintenir l'accélérateur à fond plus longtemps sans partir dans les décors, d'une part, et d'autre part, la combustion se continue certainement après la phase d'explosion, et brûle encore probablement au niveau du réacteur, et là ça peut atteindre des T° beaucoup plus élevées, propice à l'
amorçage du réacteur, qui, une fois amorcé, entraîne une meilleure combustion
Vous me direz : s'il y a meilleure combustion
alors la T° éch rebaisse,
sans doute faut-il quelle baisse plus fort pour "
désamorcer" le réacteur : ce qui doit sans doute arriver en ville
c'est ce principe que Zac emploie pour amorcer la première fois, quand il vient de faire un montage(poussé à l'extrème bien sur)
boucher l'entrée d'air d'admission presque entièrement à faire fumer tout noir
même si son moteur ne fume pas d'origine, là il y a sûr trop de gasoil pour l'air aspiré, et la combustion est fortement ralentie vu le manque d'air qui implique une compression beaucoup moins forte, d'où combustion plus lente, et sans doute, combustion encore après l'ouverture de la soupape d'éch.
(à savoir si après avoir fait ça c'est suffisant pour se réamorcer tout seul)
on revient au même phénomène que j'ai essayé d'expliquer ici, sur le pourquoi du résultat et qui en a qui "marcheraient"mieux que d'autres
https://www.econologie.com/forums/public2/essaiconsojd4255.xls
(Feuil2)