ITER = DANGER, lettre de pétition
Publié : 09/07/11, 12:39
ATTENTION DANGER!!!!!
Nos chers politiques ont entrepris la construction d'une centrale ITER a fusion, sur un site naturel remarquable, au confluent du Verdon et de la Durance, sur la commune de Saint-Paul-lez-Durance dans les Bouches-du-Rhône, à une quarantaine de kilomètres au nord d'Aix-en-Provence, aux confins de trois autres départements (Alpes-de-Haute-Provence, Var et Vaucluse).
Cadarache est situé sur un site de 1 625 hectares dont les activitées sont réparties autour de plusieurs plates-formes de recherche et développement sur l’énergie nucléaire.
La décision de construire ITER à Cadarache a été prise lors d'une réunion à Moscou le 28 juin 2005. le réacteur ITER est en cours de construction sur un terrain de 180 hectares en dehors des limites actuelles du centre de Cadarache et des propriétés du CEA.
Il est très important de noter que le site de Cadarache est situé sur la faille d'Aix-en-Provence - Durance, de direction NNE-SSW, la plus active de France, et à proximité d'une autre, celle de la Trévaresse, de direction E-W, qui a engendré le plus grave séisme jamais enregistré en France, le Séisme de 1909 en Provence.
Selon l'Autorité de sûreté nucléaire, 6 installations du Centre devront être arrêtées pour non conformité aux normes antisismiques actuellement en vigueur.
Et ils veulent mettre en place un centre d'essai de fusion nucléaire? Ne se rendent-ils pas compte du danger encourut ?
Le budget, initialement estimé à 10 milliards d'euros (50 % pour la construction et 50 % pour l'exploitation), va subir une augmentation de 3 milliardsà 20 milliards.
Ne pensez-vous pas que c'est une aberration, que aujourd'hui encore, le budget de la recherche soit utilisé dans le nucléaire? Ne préféreriez-vous pas que vos impos servent a la recherche dans le domaine de l'énergie solaire?
La fusion nucléaire est un procédé plus propre nous dit-on car il n'y aurait pas de déchets radioactifs : ITER Organisation a pourtant prévu d'en produire plus de 30 000 tonnes qui seront stockés sur place après le démantèlement. Ce projet est ainsi présenté comme une solution à l'ingérable gestion des déchets du nucléaire qui s'accumulent depuis 40 ans en millions de fûts entreposés un peu partout dans le monde (à Cadarache, en Sibérie, au fond de la mer...). On attend une solution sur le stockage de ces déchets depuis 40 ans et les budgets de recherche alloués pour trouver des solutions sont infiniment légers par rapport à celui dont dispose le projet ITER.
Ce projet n'a jamais eu la validation de la communauté scientifique internationale. Il a été condamné par des scientifiques de renom, tel le prix Nobel de physique japonais Masatoshi Koshiba : « ITER est extrêmement dangereux du point de vue de la sûreté et de la contamination environnementale.(...) Le tritium est hautement toxique avec une dose mortelle de 1mg ». Les 2 kg de tritium présents dans ITER « pourraient tuer 2 millions de personnes.(...) Le flux radioactif de 2kg de tritium est à peu près du même niveau que celui produit par l'accident de Tchernobyl ».
Le deutérium constitue 0,015 % des atomes d'hydrogène et peut être extrait de l'eau de mer pour environ 5 000 $⋅kg.
Quant au tritium, sa période ou demi-vie est trop courte pour le trouver autrement qu'à l'état de traces. On ne sait en fabriquer qu'en faible quantité et à un coût de 30 000 dollars le gramme en 2004[29].
Un des enjeux d'ITER est justement la production par le réacteur lui-même du tritium dont il a besoin. La réaction de fusion du deutérium et du tritium libère un et un seul neutron, dans tous les cas (par rapport à une fission, celle de l'U235 produisant 2,4 neutrons en moyenne, celle du Pu 239 en produisant 3). Idéalement, ce neutron est capturé par un noyau de deutérium, régénérant le noyau de tritium perdu. Ce qui est très loin d'être systématique : le neutron, ne possédant pas de charge, est insensible au confinement, et au final le flux de neutrons est presque isotrope. De plus, il est à sa naissance très rapide (14 MeV), donc très pénétrant, et sort rapidement du plasma pour aller causer de graves dommages à la structure.
L'idée est d'utiliser ces neutrons sortant du plasma pour régénérer du tritium, par réaction avec du lithium. En effet, lorsqu'il capture un neutron, le noyau de lithium 6 se désintègre en une particule α et un noyau de tritium. Mais il est illusoire d'espérer récupérer tous les neutrons de fuite avec cette méthode, ce qui serait pourtant nécessaire pour entretenir la réaction. Il faut donc multiplier les neutrons de fuite pour compenser ceux absorbés par la structure. Ce qui est possible par exemple par la réaction d'un neutron sur un noyau de plomb, qui libère deux neutrons. D'où le mélange plomb/lithium envisagé pour les couvertures.
Reste à extraire les gaz de ce mélange, à les séparer et à réinjecter le tritium dans le plasma. En effet, de l'hélium est également présent dans le mélange plomb/lithium, la particule alpha émise par le lithium lors de sa désintégration va rapidement ralentir, capter deux électrons et donc se changer en hélium classique.
Le tritium est radioactif. C'est un gaz dangereux en cas d'inhalation. Sous forme d'eau tritiée, il peut rentrer dans la chaîne alimentaire et se fixer dans l'organisme, conduire à des lésions et des mutations dans l'ADN. Dernièrement l'ASN ,dans son « Livre blanc du tritium » publié le 8/07/2010, a révélé qu'on avait sous-estimé les conséquences possibles de ce radioélément sur l'environnement et les organismes vivants, que l'estimation du risque était incorrecte, que des recherches complémentaires étaient nécessaires. Les auteurs de ce livre blanc concluent que « la réévaluation de la toxicité du tritium impose de revisiter les pratiques concernant les rejets et le stockage des déchets tritiés », donnant ainsi raison aux mises en garde déjà anciennes de la Commission de Recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité.
Le prix Nobel de physique japonais Masatoshi Koshiba exprime des réserves[30] au vu des problèmes posés par les neutrons rapides : « dans ITER, la réaction de fusion produit des neutrons de grande énergie, de 14 MeV, niveau jamais atteint encore. […] Si les scientifiques ont déjà fait l'expérience de la manipulation de neutrons de faible énergie, ces neutrons de 14 MeV sont tout à fait nouveaux et personne à l'heure actuelle ne sait comment les manipuler (...) S'ils doivent remplacer les absorbeurs tous les six mois, cela entraînera un arrêt des opérations qui se traduira en un surcoût de l'énergie ».
Pierre-Gilles de Gennes affirmait que le changement d’échelle entre les prototypes existants et ITER n’est pas maîtrisé et qu’on n’a aucune preuve qu’il pourra même fournir de l’énergie : « connaissant assez bien les métaux supraconducteurs, je sais qu’ils sont extraordinairement fragiles. Alors, croire que des bobinages supraconducteurs servant à confiner le plasma, soumis à des flux de neutrons rapides comparables à une bombe H, auront la capacité de résister pendant toute la durée de vie d’un tel réacteur (dix à vingt ans), me paraît fou »[35].
Les chercheurs André Gsponer et Jean-Pierre Hurni affirment qu'ITER serait une bonne affaire pour les militaires : une fois ITER opérationnel, il y aurait sur le site de Cadarache en permanence 2 kg de tritium avec un flux annuel de 1,2 kg environ, c’est-à-dire de quoi alimenter un arsenal de plusieurs centaines de têtes nucléaires dopées au tritium[37].
Selon Pierre-Gilles de Gennes, Prix Nobel de physique en 1991, « le projet ITER a été soutenu par Bruxelles pour des raisons d'image politique (...) un réacteur de fusion, c'est à la fois Superphénix et l'usine de retraitement de la Hague au même endroit »[39]. En tant qu'ancien ingénieur du CEA, il a de nombreuses réticences vis-à-vis du réacteur expérimental ITER et les multiples difficultés du projet comme l'instabilité des plasmas, les fuites thermiques et la fragilité des métaux supraconducteurs.
Il me paraît evident qu'il ne s'agit que d'une histoire fric et de politique, qui croit encore au progrés technique? La technologie ne sauvera pas le monde, et malgrès le besoin croissant en energie que nous font subir divers lobbies, je croit surtout a une remise en question profonde de chacun d'entre nous.
Il va falloir se priver un peu et devenir résonnable : Les milliards que nous somme ne pourront jammais tous etres au meme “niveau de vie” si l'on continue dans ce sens. Et pour vivre il n'est evidement pas nessecairee de conssomer aveuglement comme le montre si biens nos pays “dévelopés” au reste du monde .
Combient de temps encore faudra-t-il attendre pour qu'une prise de conscience universelle se fasse?
Il est presque trop tard.(si c'est pas déjà).
Le pire étant que notre “niveau de vie “ a nous dépend de la misere des autres.
Triste sort .
En attendant,
MOBILISEZ-VOUS, C'EST TRES URGENT, POUR LE BIEN DE L'HUMANITEE.
Et n'oubliez pas la piece jointe,
merci, et remerciez-vous.
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NOM Prénom Le
adresse
Monsieur le Président de la
COMMISSION D'ENQUÊTE
MAIRIE
Place Jean Santini
13115 SAINT PAUL LEZ DURANCE
ENQUETE PUBLIQUE sur
l'AUTORISATION DE CREATION DE L'INSTALLATION NUCLEAIRE DE BASE « ITER »
Monsieur le Président,
Je refuse le choix technocratique dépensier et dangereux que représente le projet ITER. Voici l'exposé des raisons.
Ce projet n'a jamais eu la validation de la communauté scientifique internationale. Il a été condamné par des scientifiques de renom, tel le prix Nobel de physique japonais Masatoshi Koshiba : « ITER est extrêmement dangereux du point de vue de la sûreté et de la contamination environnementale.(...) Le tritium est hautement toxique avec une dose mortelle de 1mg ». Les 2 kg de tritium présents dans ITER « pourraient tuer 2 millions de personnes.(...) Le flux radioactif de 2kg de tritium est à peu près du même niveau que celui produit par l'accident de Tchernobyl ». Aujourd'hui dans les documents d'ITER organization, on peut lire que le tritium, combustible d'ITER, serait de 4 kg présents sur le site.
Ce projet s'implante sur une faille sismique, à côté du CEA Cadarache. En plus des risques d'attentat et d'erreurs humaines, pourquoi prendre le risque supplémentaire d'un tel site dans une zone sismique ? N'est-ce pas une aberration ? les normes pourront être respectées mais elles ne prévoient que ce qui est économiquement viable. Je m'oppose par sain bon sens à ce qu'une installation nucléaire soit construite sur une faille sismique.
La fusion nucléaire est un procédé plus propre nous dit-on car il n'y aurait pas de déchets radioactifs : ITER Organization a pourtant prévu d'en produire plus de 30 000 tonnes qui seront stockés sur place après le démantèlement. Ce projet est ainsi présenté comme une solution à l'ingérable gestion des déchets du nucléaire qui s'accumulent depuis 40 ans en millions de fûts entreposés un peu partout dans le monde (à Cadarache, en Sibérie, au fond de la mer...). On attend une solution sur le stockage de ces déchets depuis 40 ans et les budgets de recherche alloués pour trouver des solutions sont infiniment légers par rapport à celui dont dispose le projet ITER. Quand dans les années 70 la France s'est lancée dans son programme tout nucléaire, le problème des déchets devait pourtant très vite être résolu grâce à la recherche scientifique : on va trouver ! Y croyait-on vraiment parmi les scientifiques ? ou nous mentait-on déjà ? Je m'oppose à la production et le stockage de déchets nucléaires supplémentaires.
Avec l'EPR et le projet de réacteur à fusion dont ITER est le prélude, l'Autorité de Sûreté Nucléaire ASN et l'Association Nationale des Comités Locaux d'Information ANCLI se sont penchés sur le problème du tritium. En effet ces installations nucléaires vont accroître considérablement les rejets de tritium dans l'atmosphère et les cours d'eau.
Le tritium est radioactif. C'est un gaz dangereux en cas d'inhalation. Sous forme d'eau tritiée, il peut rentrer dans la chaîne alimentaire et se fixer dans l'organisme, conduire à des lésions et des mutations dans l'ADN. Dernièrement l'ASN ,dans son « Livre blanc du tritium » publié le 8/07/2010, a révélé qu'on avait sous-estimé les conséquences possibles de ce radioélément sur l'environnement et les organismes vivants, que l'estimation du risque était incorrecte, que des recherches complémentaires étaient nécessaires. Les auteurs de ce livre blanc concluent que « la réévaluation de la toxicité du tritium impose de revisiter les pratiques concernant les rejets et le stockage des déchets tritiés », donnant ainsi raison aux mises en garde déjà anciennes de la Commission de Recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité. Les études n'ont pas été menées et je demande à ce qu'on s'y attelle en priorité avant de continuer ce programme.
Enfin je note beaucoup d'incertitudes technico-scientifiques dans ce projet 100 fois plus compliqué qu'un réacteur à fission, beaucoup d'obstacles à franchir qui s'apparentent à des impossibilités, notamment en ce qui concerne la résistance des matériaux. Il est irresponsable de construire un "banc d'essai à 15 milliards d'euros".
1. Dans le plasma dans lequel doit avoir lieu la réaction de fusion la température doit monter à plus de cent millions de degrés. S’agissant de « la première paroi », celle qui est en contact avec le plasma, le choix des concepteurs s’est porté, pour 70 % de la surface, sur le béryllium, un métal qui fond à 1287°C. Aucune étude expérimentale ne peut justifier ce choix. On ne sait absolument pas comment ce revêtement se comportera au contact d’un plasma à très haute température, émettant des neutrons six fois et demi plus énergétiques (13 MeV) que les neutrons de fission (2 MeV), sachant de plus que le béryllium est notoirement toxique et cancérigène.
2. Le mélange « combustible » d’un générateur à fusion est constitué par deux isotopes de l’hydrogène, le deutérium et le tritium. Si le premier, non radioactif, est abondant dans la nature, il est prévu de faire fonctionner ITER avec du tritium, radioactif, synthétisé à grands frais dans des réacteurs nucléaires, conçus pour cela. Dès le départ, les concepteurs d’ITER savaient que pour que cette filière devienne opérationnelle il faudrait que le successeur d’ITER, DEMO, opère lui-même la synthèse de ce tritium dont il a besoin, grâce au bombardement par les neutrons de fusion d’une « couverture tritigène » en lithium, entourant la chambre du plasma. Cette technique de régénération du tritium à l’aide d’un bombardement par des neutrons de 13 MeV n’a jamais été testée. Comme le soulignait avec force le prix Nobel japonais, la capacité de résistance des matériaux sous l’effet d’un tel bombardement n'a jamais été testée. Il faut rappeler que le lithium fond à 180°C, se vaporise à 1342°C, brûle dans l’air comme du magnésium et explose au contact de l’eau (le fluide caloporteur des futurs réacteurs à fusion). Avant de lancer ce projet pharaonique, les éléments de la couverture tritigène n'auraient-ils pas dû être testés sur le JET, déjà construit ?
3. Au delà de cette « couverture tritigène » au lithium, se trouve le fragile aimant supraconducteur, nécessairement refroidi par un bain d’hélium liquide à – 270°C. Feu le prix Nobel Gilles de Gennes s’était d'emblée montré très sceptique sur la capacité des éléments supraconducteurs à résister à un bombardement par des neutrons de 13 MeV. Rien ne garantit que la couverture tritigène, au lithium (il n’existe aucun autre matériau pouvant assurer cette fonction de régénération du tritium), puisse se comporter vis à vis de ce flux, comme une barrière parfaitement étanche. Il existe alors un triple risque majeur, avec prise de feu du lithium, endommagement local de l’aimant, vaporisation de l’hélium liquide, destruction (violente) de l’aimant supraconducteur et, au delà, de l’ensemble du générateur, avec dispersion incontrôlable d’une masse de produits radioactifs et biotoxiques (tous les composés du lithium le sont, et on ne sait pas éteindre les feux de lithium, puisque celui-ci explose au contact de l’eau et se compose même avec l’azote).
En cas de problème, une explosion est possible avec dispersion dans l'atmosphère de produits radioactifs et hautement toxiques rendant toute une zone inhabitable : Je m'oppose énergiquement à ce que ce risque soit pris pour les habitants de la région.
A l’inverse, les procédés pour utiliser les énergies renouvelables sont connus et ne nécessitent pas une telle sophistication scientifique. La plupart ont déjà fait leur preuve et ne comportent pas les risques de l'ampleur des installations nucléaires. Leur déploiement, contrarié par le lobby nucléaire, n’est qu’une question de volonté politique. Je demande à ce que l'argent des contribuables soit investi dans la mise en œuvre immédiate et le développement de ces techniques.
Veuillez agréer , Monsieur le Président, mes salutations respectueuses
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